3 juillet 2015

Bientôt les vacances

Or, donc, j'ai terminé ma nouvelle (et pas dernière, hélàs) vague de corrections sur les élémentaires. Joie, cotillons, et glaçons qui tintent quand on trinque.
 
 
Maintenant, je suis face à un dilemme insoutenable (si, si. Enfin, presque) : est-ce que je me mets dans autre chose tout de suite, ou est-ce que je m'autorise des vacances sans écrire ?
 
C'est à dire que vu la masse de romans qu'il me reste à écrire cette année, ça va être compliqué de prendre 3 semaines entières sans rien faire. En même temps, la perspective de faire du rien avec mes enfants (comprennez, des jeux, des sorties, aller à la piscine et coudre de nouveaux costumes pour notre passion autour du Cosplay, regarder des DVD's le soir...) me plaît quand même drôlement.
 
En vrai, le choix est déjà fait. Je repousse l'écriture de Jivana depuis trop longtemps, mais, avant de me plonger dans ce volumineux projet (c'est mon prochain "gros truc"), j'ai un petit roman pour ado (12-14 ans), 200 000 signes, assez fun, avec plein de morts, qui est prioritaire (on va lui donner comme nom de code "Bayou").
 
200 000 signes, c'est vite écrit. Encore plus si j'ai du temps devant moi. Certains fous se lancent dans le Camp NaNoWriMo, mais moi, je n'en ai pas vraiment besoin (ça me stresse plus qu'autre chose, et puis, je n'ai pas besoin d'aller jusqu'à 50 000 mots, puisque ça fait plus de 300 000 signes).
 
Donc, je vais commencer mon Bayou, histoire de ne pas perdre trop de temps. Mais m'accorder quand même des moments avec ma famille parce que hein, bon, ça va, hein. Et puis une semaine complète loin du net, pour faire de vraies vacances (avec plein d'amis trop chouette, j'ai trop hâte !).
 
Pour tout dire, je suis super excitée de me replonger (enfin) dans l'écriture pure, la rédaction. Les phases de recherches, c'est cool. Le syno, où tout se met en place, j'adore me racconter l'histoire à moi-même pour voir si elle fonctionne. Les corrections, c'est améliorer le truc. Pas ce que j'aime le plus, mais nécessaire. Par contre, la phase de rédaction, là, c'est le pied. On découvre la voix de nos personnages, on se rend compte de sa progression par rapport aux textes précédents, on met en place ce qu'on a appris... c'est vraiment une phase géniale.
 
Mais, dans mon cas, c'est parfois la phase la plus courte, parce que j'écris vite : pour ceux qui aiment les chiffres, je tourne autour de 10 000 signes / presque 2 000 mots par séance d'écriture. En moyenne, j'ai une séance par jour [2 bonnes heures effectives], mais si je suis à la maison je peux en avoir deux ou trois... Bref, au moins 10 000 signes, au mieux 30 000 par jour. Bon, 30 000, c'est quand même rare. Disons 20 000 max pour être réaliste.
Donc, pour un roman de 200 000 signes, il me faudrait entre 10 et 20 jours de rédaction.
 
 
Ça donne l'impression que ce n'est pas insurmontable et que j'aurais vite terminé le premier jet !
(à ce moment-là, il ne faut pas penser au temps qu'il me faudra pour corriger, histoire de ne pas perdre ma belle motivation).
 
Bref, je plonge dans le Bayou !