Comme mes deux ou trois prochains projets (ou presque, vous savez que j'en ai toujours plein en parallèle) abordent le voyage dans le temps de différentes façons, j'ai eu envie de lire quelques ouvrages qui le traitaient aussi, pour voir comment font les collègues. Deux récents pour les plus jeunes, et un ancien pour les grands.
Les pierres qui pleurent, de Danielle Martinigol
Résumé :
Dans le cadre réel du château de Guédelon, des personnages imaginaires…
… et l’aventure commence.
Les jumeaux Pierrel et Tim vivent de nos jours au chantier médiéval de
Guédelon. Avec leur amie Najoie, ils rencontrent Tessa et Wally dont la
mère est historienne. Un phénomène étrange se produit : des larmes
semblent couler de certaines pierres du château.
Brusquement projetés au 13e siècle, les adolescents doivent aider
Pacqueline, servante du Roi Saint Louis, à sauver l’honneur de son père,
un tailleur de pierre.
Qui pourra les conseiller ? Sûrement pas l’homme inquiétant venu du
passé qui espionne à notre époque la construction du château fort de
Guédelon…
Je ne connais pas du tout le château de Guédelon, donc ça a été une découverte pour moi, par les yeux de ces enfants et adolescents.
L'aventure pour sauver quelqu'un dans le passé fonctionne bien et le voyage dans le temps est bien mené (je n'en attendais pas moins de Danielle Martinigol, qui connait son métier ;) ).
Les notes en bas de page expliquent les termes techniques ou médiévaux pour les plus jeunes, ce qui rend le roman accessible à partir de 8 ans.
Le dernier bleuet, de Danielle Martinigol et Isabelle Fournié
Résumé :
« La vie est faite de rencontres. Il suffit juste d’être là au bon moment, au bon endroit, et de saisir le kaïros. »
Visiter un champ de bataille pendant les vacances, Zélie, Zacharie et
Thomas n’en ont pas très envie. Mais René, leur
arrière-arrière-grand-père a combattu là, autour de Verdun, pendant la
Première Guerre mondiale. Alors les trois cousins font des efforts et
s’intéressent aux objets présentés dans le Mémorial. Surtout à cette
étrange boule de métal qu’ils trouvent par terre !
Août 1914. La menace d’une guerre gronde. Léon découvre dans un champ trois énergumènes de son âge bizarrement vêtus...
Autre voyage dans le temps, autre ambiance, nous voilà partis en direction de la Grande Guerre, avec une histoire émouvante d'enfants qui vont créer du lien avec l'un de leurs ancêtres...
Une petite facilité pour contrer les possibilités du voyage dans le temps (quelque chose empêche la machine de revenir en arrière... on est obligés de continuer l'aventure car, si on pouvait remonter dans le temps à nouveau, il n'y aurait pas d'histoire !), mais c'est facilement excusable.
J'avais peur de comparer l'histoire à l'excellent 14-14 de Paul Beorn et Silène Edgar, mais Le dernier Bleuet s'adresse à des lecteurs plus jeunes, et l'intrigue, les thèmes, sont très différents.
J'aime beaucoup la couverture, et l'histoire m'a laissé une impression très positive.
Une base très sympathique pour parler de la guerre ou de l'histoire familiale avec des enfants en fin de primaire et début de collège.
Prisonniers du temps, Michaël Crichton
Résumé :
Située au beau milieu de l'Arizona, ITC est une entreprise de technologie de pointe hautement mystérieuse. Sous la férule d'un scientifique aussi brillant que mégalomane, d'importantes recherches y sont menées dans le plus grand des secrets…
Mais pourquoi ITC s'intéresse-t-elle aux travaux de l'équipe d'historiens qui, loin de là, dans la vallée de la Dordogne, a entrepris sous la direction du professeur Johnston de l'université de Yale, des fouilles autour d'un monastère du XIVe siècle ? Pour éclaircir la question, Johnston se rend en Arizona. Et disparaît …
Deux jours plus tard, toujours en Dordogne, un parchemin vieux de six cent cinquante ans est mis au jour. Son message, “A l'aide” est signé du professeur Johnston…
Mon avis :
Le roman met 200 pages à démarrer et l'auteur utilise des schémas pour justifier le voyage dans le temps (ou dans un espèce de multivers dont il n'explique pas vraiment pourquoi, en fait, on arrive à un point du temps différent), mais, pour autant, toute la deuxième partie, à partir du moment où nos héros partent réellement au XIVème siècle, dépote grave.
Il faut donc s'accrocher au début, mais, une fois dans l'aventure, les pages défilent super vite.
Un habile compte-à-rebours temporel permet de maintenir la tension (matérialisé par les titre de chapitres, qui sont les heures qui défilent) : ça fonctionne bien.
Bon, il y a bien quelques péripéties sorties de nulle part et des héros qui s'adaptent particulièrement bien à l'époque où ils arrivent (c'est bien préparé... mais quand même), mais, globalement, on passe un bon moment.
Voilà !
J'en ai au moins un autre sur ma PAL, donc à suivre... dans le futur !
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