12 août 2019
Jusqu'ici, tout va bien, Gary D Schmidt
Résumé :
À quatorze ans, Doug Swieteck vient juste d’arriver dans une nouvelle ville, où il ne connaît personne. Son frère aîné est un crétin fini. Tout semble donc jouer contre lui. Commence alors une histoire sur le passage de l’adolescence à l’âge adulte, où comédie et tragédie jouent à part égale.
Mon avis :
Chef d’œuvre. Et attention, je ne dis pas chef d’œuvre souvent.
J'ai eu la chance de rencontrer Gary D Schmidt en Belgique, lors de la remise du Prix Farniente (nous n'étions pas dans la même catégorie) et, j'avoue, je ne le connaissais pas. Même pas de nom. Je suis plus au point question SFFF, hein. L'avantage, c'est qu'il ne me connaissait pas non plus donc nous étions à égalité :)
Mais nous voilà à discuter en anglais de nos techniques, nos façons d'aborder l'écriture... c'était passionnant. J'ai adoré cette rencontre.
Malheureusement pour moi, je n'avais pas d'argent liquide sur moi, et la caisse prévue pour le jour de la remise de prix n'avait pas d'appareil à carte bleue... je n'ai donc pas pu acheter et faire dédicacer ce livre qui me faisait de l’œil. Me restait le souvenir de la rencontre, et l'envie mêlée de peur de découvrir la plume de l'auteur (je craignais d'être déçue et d'affadir ce moment).
Avant de partir en vacances, je vais à la médiathèque faire le plein (pour mes enfants, vu la taille de ma PAL) et LÀ ! Ce livre, qui me regarde. Je craque. Et je le dévore.
Autant vous le dire tout de suite, Gary (oui, je l'appelle Gary) est entré directement dans mon top 3 des auteurs anglophones, avec Robin Hobb et Jo Walton. Tous les trois sont adorables dans la vraie vie, généreux... et tellement talentueux !
Gary fait des choses qu'on déconseillerait à un jeune auteur (mêler de nombreux [très nombreux] thèmes), mais il le fait avec un tel brio que ça passe magnifiquement.
C'est beau, c'est poignant, c'est dur, c'est émouvant... tout est en non dit parce que le lecteur est assez malin pour comprendre ce que le héros ne veut pas dire.
Moi qui suis du genre exigeante, d'autant plus quand je sors de ma sphère imaginaire (même si je préfère un bon roman jeunesse non-imaginaire à un mauvais roman pour adulte SFFF), j'ai ADORÉ ce bouquin.
Dans la foulée, je l'ai collé dans les mains de mon mari et ma fille aînée, et ils ont eut le même jugement : chef d’œuvre.
Autant vous dire que l'un des premiers trucs que j'ai fait à mon retour, c'est me procurer "La Guerre des Mercredis", dont ont m'a également dit beaucoup de bien !
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