Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
Il y a eu la fin des corrections de fond sur "Une semaine dans la peau de mon frère", les corrections pour la V2 de "C'était mieux avant", une relecture/correction des "Douze chaussures de Cendrillon" avant nouvelles soumissions aux éditeurs, et une demi-journée d'atelier avec des 5e rencontrés en janvier : cette fois-ci, ils me lisaient leurs textes écrits d'après mes consignes, et je leur donnais des pistes d'améliorations en correction, façon bêta-lecture (mais en live).
J'ai aussi révélé la couverture de la Cité du Savoir sur les réseaux sociaux... ça méritera un message à part des Writer's Weeks ! Encore un peu de patience ici !
Une bonne semaine !
Le film de la semaine
The Fabelmans, Steven Spielberg
Résumé :
Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle,
The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale
du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À
partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à
réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition
artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent
d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.
Passionné
de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est
encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament
artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa
passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de
pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le
documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films
amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses
sœurs. Mais lorsque ses parents décident de déménager dans l’ouest du
pays, il découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses
rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.
Mon avis :
J'avais très peur d'un film autocentré, biographie lisse ou présentant Spielberg sous son meilleur jour... il n'en est rien ! C'est d'abord et avant tout une superbe histoire, avec des personnages très bien caractérisés, tout en nuances. Jouer sur les peurs des uns et des autres, sur leurs faiblesses, leurs doutes... on a immédiatement de l'empathie et l'envie de savoir ce qui va leur arriver.
La jubilation de voir des films se faire, bricolages amateurs ou plus développés, avec cette obsession de l'image, du cadrage... c'est merveilleux.
On ne sait pas à quel point la réalité est romancées, et ce n'est pas grave. On sait que c'est inspiré de la vie de Spielberg, mais c'est aussi un conte sur la façon de grandir et faire ses propres choix face à ses parents, les voir comme des humains aussi...
Bref, j'ai adoré.
Mention spéciale pour les toutes dernières images qui font basculer le "bon film" en "coup de cœur". Pas de doute, le gars sait raconter des histoires, et faire du cinéma.
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