Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
Cette semaine, je me suis remise de mon gros déplacement à Rennes du week-end précédent, donc j'ai peu travaillé... mais j'ai tout de même relu le BAT (Bon à Tirer) des 12 chaussures de Cendrillon pour valider les derniers minuscules changements avant envoi chez l'imprimeur !
J'ai de plus en plus hâte de le tenir entre les mains !
Cette semaine, c'était aussi le retour d'Ascenseur pour le futur en librairie ! Même si je ne travaille pas dessus à proprement parler, c'est chouette de le voir dans des chroniques et sur les réseaux (surtout qu'à sa sortie initiale en 2015, ce n'était pas du tout le même fonctionnement).
Le livre de la semaine
Les sept sœurs T6, la sœur du soleil, Lucinda Riley
Résumé :
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des
quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Électra
d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance,
Atlantis, une magnifique demeure sur les bords du lac de Genève.
Électra,
la sixième sœur, a tout pour elle : mannequin le plus en vue de la
planète, elle est belle, riche et célèbre. Mais derrière cette image
idéale, c’est une jeune femme perdue depuis le décès de Pa Salt.
Emportée dans la spirale infernale de la drogue et de l’alcool, et alors
que tout son entourage craint pour elle, elle reçoit une lettre d’une
inconnue qui dit être sa grand-mère. Celle-ci lui révèle que ses racines
se trouvent au Kenya, au cœur d’une tribu massaï…
Mon avis :
J'ai terminé cette semaine ce tome très différents des précédents. Pas sur l'alternance passé/présent, qui est la marque de fabrique de la série, mais sur le caractère d'Electra, qui change vraiment des autres sœurs. Cette fois-ci, pas de rapport à l'art, de près ou de loin : on a plutôt un regard sur la ségrégation, la seconde guerre mondiale, et la colonisation. J'ai été étonnée du choix du personnage de point de vue pour le passé, mais, finalement, je pense que c'est très intéressant, et plus juste pour éviter l'appropriation culturelle. Le choix des thèmes autour des addictions (drogue, alcool) est intéressant, et même si on sent que la fiction évite d'entrer "dans le dur", on a un tableau qui fonctionne, malgré ses clichés.
Je suis très curieuse des deux prochains tomes ! Je croise les doigts pour ne pas être déçue (à vrai dire, je ne m'attends à rien pour le tome 7, donc ça devrait aller, je suis plus exigeante sur l'histoire du papa...).
Le film de la semaine
Cruella, de Craig Gillespie
Résumé :
Londres, années 70, en plein mouvement punk rock. Escroc pleine de talent, Estella est résolue à se faire un nom dans le milieu de la mode. Elle se lie d’amitié avec deux jeunes vauriens qui apprécient ses compétences d’arnaqueuse et mène avec eux une existence criminelle dans les rues de Londres. Un jour, ses créations se font remarquer par la baronne von Hellman, une grande figure de la mode, terriblement chic et horriblement snob. Mais leur relation va déclencher une série de révélations qui amèneront Estella à se laisser envahir par sa part sombre, au point de donner naissance à l’impitoyable Cruella, une brillante jeune femme assoiffée de mode et de vengeance …
Mon avis :
Voilà un film qui, quand il est sorti au cinéma, ne me donnait pas du tout envie. J'ai un peu de mal avec les live action de Disney d'une manière générale, et le choix de raconter les mêmes histoires du point de vue du méchant... bof. Bon, ici, c'est une sorte de préquelle, d'accord, mais ça ne m'attirait pas, malgré les bons avis à l'époque. Il est passé à la télévision, et je lui ai donné sa chance... Franchement ? C'est plutôt une bonne surprise. Le scénario tient la route, les personnages qui sont ridicules dans les 101 Dalmatiens (les deux acolytes notamment), prennent des nuances utiles. Les clins d’œils au premier film sont bien dosés et j'ai particulièrement aimé le rapport à la mode.
Au final, j'ai passé un bon moment (même si je ne regrette pas de ne pas avoir payé une place de ciné !).
La série de la semaine
God's Favorite Idiot, saison 1, de Ben Falcone (Netflix)
Résumé :
Clark Thompson est un employé d'une société de réparation informatique. Alors qu'il trouve enfin l'amour dans les bras de sa collègue, Amily Luck, il est élu pour devenir le messager de Dieu.
Mon avis :
Après avoir tenté plusieurs premiers épisodes de différentes séries, sans grand enthousiasme, j'ai essayé celle-ci, et j'ai accroché ! Pour moi qui revisionne "Lucifer" et "The good place" avec ma fille, une autre série autour de la religion, c'était peut-être beaucoup, mais 8 épisodes d'une demi-heure chacun, ça allait.
C'est forcément très drôle, et j'ai beaucoup aimé l'imagerie générale (les cavaliers de l'apocalypse, notamment). Le contraste avec la vie de bureau me plait beaucoup. Les acteurs sont top !
Mes bémols ? Ça n'avance pas vite, ça tourne un peu en rond. Et la fin de cette saison 1 n'est pas satisfaisante (j'ai découvert depuis qu'ils ont tourné 16 épisodes, mais diffusé seulement 8. Je ne sais pas si les 8 autres seront considérés comme la suite de la saison 1 ou comme une saison 2, mais en tout cas ça explique cette fin moyenne : ce n'est pas la fin !).
Bref, ce n'est pas un sans faute, mais plutôt sympa quand même.
L'autre série de la semaine
Skeleton Crew, de Christopher Ford et Jon Watts (Disney +)
Résumé :
Après une mystérieuse découverte sur leur planète natale, quatre enfants se perdent dans un dangereux voyage à travers la galaxie. Par tous les moyens, ils tentent de retrouver le chemin qui les ramènera chez eux. Leur aventure, bien plus grande que tout ce qu'ils auraient pu imaginer, sera ponctuée de rencontres, aussi bien avec des alliés que des ennemis improbables...
L'action de la série se déroule avant les événements d'"Ahsoka" et après "Le Retour du Jedi".
Mon avis :
Une série Star Wars à hauteur d'enfant, qui permet de découvrir la galaxie en commençant par un quartier résidentiel et une école... on a très vite un côté "Goonies" très plaisant. On joue aux pirates, dans l'espace, et puis ce n'est plus un jeu.
Les épisodes sont un peu inégaux (certains nous refont le coup du Mac Guffin, comme dans "The Mandalorian", mais heureusement, pas trop).
Le personnage de Jude Law est hélas trop proche de ce qu'il a déjà fait par le passé (notamment dans "Captain Marvel"), c'est dommage.
Personnellement, comme j'aime la littérature jeunesse, cette façon de mettre en scène des enfants me plaît beaucoup. J'ai trouvé ça mieux que d'autres séries Star Wars récentes (que je n'ai pas réussi à finir, pourtant c'est un univers que j'aime beaucoup). Celle-ci, je l'ai regardée en pointillé, mais avec l'envie d'y revenir, ce qui est bon signe.
Bref, ça ne révolutionne pas l'industrie du divertissement, mais c'est sympa !
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