Bon, je me lance, je pique l'idée de Lise Syven [à lire ici, par exemple : http://lisesyven.com/2016/02/writers-week-1/] et je vous propose un petit article hebdomadaire (sans garantie de régularité au niveau du jour choisi), pour vous faire partager un peu mon quotidien !
Writer’s Mood
Je suis contente d'avoir terminé les corrections des Auras et du Bayou : maintenant, la prochaine étape sur ces textes sera de les tenir en main ! Je ne suis pas encore trop impatiente, ça va.
Je suis également contente d'avoir envoyé Jivana en bêta-lecture, même si ça veut dire, bientôt du travail dessus (soyons réaliste, aucun texte n'est parfait et ne revient de bêta avec un simple "whaou, c'est génial").
J'ai terminé plusieurs semaines de correspondances avec des classes dans le cadre du prix des Incorruptibles autour d'Ascenseur pour le futur, et ça me fait bizarre de ne plus recevoir de questions (une belle expérience, j'aurai l'occasion d'en reparler).
Les vacances scolaires ont été un peu plus cool pour moi niveau écriture (pas de rencontres, ni de texte à rendre pour demain), ça fait du bien quand le rythme se calme un peu !
Writer’s Life
Vacances des enfants oblige, je me suis mis en mode relax le soir, avec des séries (je dévore l'intégrale de The Big Bang Theory - j'en suis à la saison 3), des films (soit pour montrer aux enfants, comme La Communauté de l'anneau, par exemple, soit à découvrir en DVD comme Pixel ou Hôtel Transylvanie 2, soit à voir au ciné comme Deadpool [sans les enfants], ou Zootopie [avec]).
Je vous passe ma tentative d'emmener les enfants à la patinoire, qui a failli se solder par un lumbago (je l'évite de justesse)...
La question de la semaine
Plusieurs personnes m'ont demandé cette semaine : "et tu ne pourrais pas en vivre ?" en me parlant des bouquins. Alors, la vraie question, c'est : qu'est-ce que ça veut dire, "en vivre" ? À partir de quand on peut le dire ? Est-ce que ce sera quand mes romans me rapporteront assez pour remplacer mon salaire à 100% ? (mais alors, moi qui travaille dans un boulot administratif assez basique, avec un salaire basique aussi, ça sera plus facile que pour quelqu'un qui gagne, je ne sais pas, 3000 € par mois, non ?).
Et si mes revenus d'écriture me permettent de financer tout ce que j'ai besoin pour moi, mais pas pour mes enfants, hein, est-ce que ça compte ? Parce que "en vivre" et "faire vivre une famille de 5 personnes" ce n'est pas tout à fait la même chose...
Si on considère qu'on en vit à partir du moment où on cotise pour la retraite des auteurs (c'est à dire, quand on gagne au moins 8 500 € par an), alors oui, j'en vis déjà, en fait. Mais 8 500 € par an, ça fait environ 700 € par mois...
Bref, il faudrait déjà établir le seuil à partir du quel on peut affirmer qu'on en vit, pour pouvoir répondre à cette question. Même si, ce que les gens demandent en fait, c'est : "est-ce que tu pourrais arrêter ton autre travail ?". Et là, ça dépend de beaucoup de facteurs extérieurs...
Mais j'aimerais beaucoup ne pouvoir me consacrer qu'à l'écriture, oui.
Le livre de la semaine
J'avais dit que je ne ferais plus de chroniques littéraires (ou assimilées) et je ne compte pas retomber dans le piège... donc, je vous dit juste ce que je viens de lire, la semaine dernière (comme je lis dans les transports en commun, j'arrive à peu près à faire descendre la PAL chaque semaine).Cette semaine, c'était donc : Seul sur Mars, d'Andy Weir.
Je n'ai pas encore vu le film, mais je suis impatiente de le voir, maintenant !
Résumé du roman, pour ceux qui sont passé à côté lors du battage médiatique d'il y a quelques mois :
Mark Watney est l'un des premiers humains à poser le pied sur Mars. Il pourrait bien être le premier à y mourir.
Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre.
Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort ? Le compte à rebours a déjà commencé...
Lorsqu'une tempête de sable mortelle force ses coéquipiers à évacuer la planète, Mark se retrouve seul et sans ressources, irrémédiablement coupé de toute communication avec la Terre.
Pourtant Mark n'est pas prêt à baisser les bras. Ingénieux, habile de ses mains et terriblement têtu, il affronte un par un des problèmes en apparence insurmontables. Isolé et aux abois, parviendra-t-il à défier le sort ? Le compte à rebours a déjà commencé...
Revue de presse
* Une chouette chronique d'Ascenseur pour le futur chez Des livres sous le manguier !* Un chouette article dans Le Progrès, sur ma rencontre à Communay avant les vacances (OK, l'article date de plus d'une semaine, mais c'est ma première Writer's Week alors je fais ce que je veux).
* Et un encart dans Isère Mag, pour parler du salon Grésimaginaire dont je suis la marraine (premier week-end d'avril).
Conclusion
Voilà pour cette semaine !
Si vous voulez me poser des questions pour la "question de la semaine", n'hésitez pas ! (soit en commentaire, soit par mail). Je ferais le maxi pour ne pas vous répondre sur le champ, mais garder ma réponse pour l'article, histoire que tout le monde puisse en profiter !
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