Allez, un petit point (ça faisait longtemps).
Alors, en octobre, j'ai terminé ma part de corrections (pour cette vague-là) sur "Devine de quand je t'appelle", qui est entre les mains de ma sœur pour sa phase à elle, avant envoi à l'éditeur pour vérifier qu'on a corrigé dans le bon sens.
entre deux projets : hop, un peu de ménage ! |
Et, une fois cela fait, j'ai pu me remettre (enfin) à "La Cité du Savoir" ! Bon, la reprise a été laborieuse, après 7 mois sans y toucher. J'avoue que j'en ai beaucoup voulu à mon moi du passé en découvrant que je m'étais arrêtée au milieu d'un chapitre pas terminé (pire, je n'avais même pas fini ma phrase).
J'avais dû me dire "c'est bon, j'ai fait mon quota de signes du jour, là, je bloque : je terminerai demain". Et paf, 7 mois sont passés. Tout bien.
Mais après une bonne relecture depuis le début, j'ai pu me replonger dans l'ambiance, le ton, la voix des personnages, et j'ai pas mal avancé (pour autant, je ne sais pas quand je vais terminer, mon découpage en chapitres et tout explosé).
C'est vraiment un roman sur lequel j'ai peu de visibilité (alors que d'habitude, je peux dire à 10 000 signes près combien va "peser" le roman à la fin. Là, non).
Et juste au moment où j'avais à peu près trouvé le rythme, paf, les vacances des enfants. Pas simple à gérer. J'envisage de me remettre à travailler le soir durant ces périodes là pour éviter de complètement couper, sinon c'est toujours dur de se remettre dedans... (mais c'est sans compter les films et série qu'on veut regarder avec les grands le soir).
Est-ce qu'on parle du confinement ? (globalement, j'essaye de voir le positif tout le temps, sinon c'est juste anxiogène. J'ai déjà mes symptômes d'agoraphobie, contre laquelle j'ai lutté longtemps mais que je savais tapie quelque part, qui reviennent).
Pour l'instant, ça ne change pas grand-chose à ma vie quotidienne, vu que les enfants vont à l'école. J'ai juste un collègue de bureau avec qui manger et faire des pauses, et ça, c'est plutôt cool, j'avoue. Je me motive pour continuer de marcher (avant le premier confinement, je marchais au moins 25km par semaine, et, du jour au lendemain, j'ai arrêté. J'ai repris progressivement en septembre. Là, munie de mon attestation, j'essaye de garder un rythme quotidien).
il y a même une semaine où j'ai pété le record ! |
J'essaye de ne pas trop me projeter dans l'après (l'impact sur les ventes de livres qui va sans doute se sentir, les rencontres du printemps qui ont toujours un point d'interrogation ou un plan B de rencontre virtuelle au cas où...).
Pour l'instant, mon objectif, c'est de terminer "La Cité du Savoir". J'essaye de carburer sur les deux premières semaines de novembre (au cas où le confinement se durcisse et que les enfants doivent à nouveau faire l'école à la maison. Pour mes lycéens, ce serait bien, mais pour ma CM1, ça impactera forcément mon boulot).
Bref. Je pense positif, j'écris des bouquins, et j'essaye de ne pas prendre cinq kilos (vu que je n'ai toujours pas perdu ceux pris au printemps).
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