30 décembre 2022

[Writer's Month] Les films de décembre 2022

Allez, avant de dire Bye Bye à 2022, j'ai encore le temps pour un dernier article, non pas de Writer's Week, mais de Writer's Month !

Car la dernière fois, je vous disais que je ne regardais pas de film, ni au ciné, ni sur des plateformes, DVD ou à la télé... et bim, les vacances ont remédié à ça ! Et pas qu'un peu !

Voilà donc ce que j'ai vu en décembre, et mon avis rapide (je n'ajoute pas les films que j'avais déjà vus).

La Petite Némo et le monde des rêves, de Francis Lawrence (Netflix)


 

Pitch:

Accompagnée d'un hors-la-loi extravagant, une jeune orpheline intrépide voyage dans le monde des rêves pour trouver une perle qui exaucera son vœu le plus cher.  

Mon avis :

Une très bonne surprise sur le traitement du deuil. Les personnages et les situations sont parfaites, tout est haut en couleur ! Les quelques clichés sont vite oubliés. Et j'ai aimé les révélations... bref, je le recommande !

Le Prince Oublié, de Michel Hazanavicius (vu à la télé)

Résumé :

Sofia, 8 ans, vit seule avec son père. Tous les soirs, il lui invente une histoire pour l’endormir. Ses récits extraordinaires prennent vie dans un monde imaginaire où l’héroïne est toujours la princesse Sofia, et son père, le Prince courageux. Mais trois ans plus tard, quand Sofia rentre au collège, elle n’a plus besoin de ces histoires. Désarmé, son père va devoir accepter que sa fille grandisse et s’éloigne de lui. Dans leur Monde imaginaire, le Prince va alors devoir affronter la plus épique de toutes ses aventures pour conserver une place dans l’histoire. 

Mon avis :

J'avais raté son passage au cinéma, donc hop, j'ai rattrapé ça ! Ce qui est drôle, c'est qu'il a des similitudes avec "La petite Némo et le monde des rêves", puisqu'il est question d'aventures vécues dans l'imagination, mais deux traitements très différents. Ici, on est beaucoup plus dans le point de vue du papa (contrairement au premier où c'est le point de vue de la gamine). On passera les questions œdipiennes du Prince qui était le papa et devient la figure de l'amoureux par la suite. C'est très hétéronormé, et on ne peut pas dire que les personnages féminins sont très forts (la gamine fait sa crise d'ado, ça, OK, mais les deux seules figures féminines sont la mère absente/invisible, et la voisine qui a du mal à exister/invisible). Pour autant, j'ai passé un bon moment. 

C'est une comédie légère, sans prise de tête.


The Singing Club, de Peter Cattaneo (TV)


 

Résumé :

Yorkshire, 2011. Les soldats de la garnison de Flitcroft sont envoyés en mission à l’étranger. Pour tromper leurs angoisses, leurs compagnes décident de créer une chorale. Elle est dirigée par l’austère mais surprenante Kate Barclay, épouse du colonel. Soudées par une envie commune de faire swinguer leur quotidien, Kate, Laura, Annie et les autres porteront leur "Singing Club" jusqu’au Royal Albert Hall pour un concert inoubliable. 

Mon avis :

Je suis tombée dessus par hasard, et j'ai dû tout regarder... pourtant, rien de nouveau sous le soleil, on connaît la trajectoire de ce genre de film, mais ça marche.

Globalement, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps.

Et pour le coup, on a une belle palette de personnages féminins très divers, des nuances, et ça donne un ensemble très plaisant.


Les gardiens de la galaxie: Joyeuses Fêtes, de James Gunn (Disney +)


 

Pitch :

Mantis, Drax, Nebula, Kraglin, Rocket et Groot s'associent pour changer les idées de Star-Lord, toujours affecté par la disparition de Gamora. Leur plan implique notamment de kidnapper Kevin Bacon, l'acteur préféré de Star-Lord, pour le lui offrir en cadeau. 

Mon avis :

Est-ce que j'attendais autre chose qu'un gros délire de potes ? Non. Et c'est vraiment l'impression que ça m'a donné. C'est frais, c'est fun, on se marre... et si on ne regarde pas trop les questions de logique (Star Lord savait-il que Mantis était sa sœur avant ? A priori, non, mais c'est un peu étrange parce que ça sort de nulle part), on se régale.

Mention spéciale pour Kevin Bacon dans son propre rôle !

(Sinon, à cause de Gilmore Girls où l'acteur Sean Gunn joue le rôle de Kirk, le boulet, j'ai beaucoup de mal à le voir sérieusement, maintenant).

 

Riverdance, de Eamonn Butler et Dave Rosenbaum (Netflix)


Pitch :

Après un deuil, Keegan, un jeune Irlandais, apprend avec son amie espagnole Moya à danser au sein d'une harde de cerfs magiques pour surmonter le chagrin et les dangers.  

Mon avis :

J'avais ce film dans ma liste depuis un an, je pense. Des cerfs qui dansent les danses irlandaises ? Je voulais absolument voir ça ! Sauf que. Tous les trucs bien étaient dans la bande annonce. Et l'ensemble est franchement bof (j'irais même jusqu'à dire que c'est mauvais).

Certaines actions des personnages ne sont pas cohérentes, il y avait de la matière pour traiter le deuil et la magie mais c'est raté. On passera le petite syndrome de Trinity au passage et les personnages censé être les comiques de la bande qui ne sont pas drôles du tout.

Bref, à oublier !


Avalonia, l'étrange voyage, de Don Hall et Qui Nguyen (Disney +)


Pitch :

Les Clade, une famille d’explorateurs légendaires, découvrent un monde inexploré, plein de dangers et peuplé de créatures fantastiques. Ils sont aidés dans leur quête d’un blob espiègle et de leur chien à trois pattes. Hélas, les querelles entre ses différents membres menacent de faire échouer cette nouvelle mission, qui est – de loin – la plus cruciale.

Mon avis :

Chronologie des médias oblige, Disney a décidé de sortir ce film directement sur Disney+ chez nous, et pas au cinéma. Et c'est bien dommage ! Car il y a TOUT dans ce film. La base classique (question de transmission intergénérationnelle), LGBTQ+ friendly, des personnages féminins forts, et une mise en abîme de notre société en lien avec des questions écologiques.

Bref, c'est un GRAND OUI !

La symbolique très forte sur notre façon d'exploiter la nature en fonction de la génération à laquelle on appartient est vraiment parfaite.

Ne vous arrêtez pas à la typo "Rangers du risque" et foncez le voir !


Avatar : la voie de l'eau, de  James Cameron


Pitch :

Se déroulant plus d’une décennie après les événements relatés dans le premier film, AVATAR : LA VOIE DE L’EAU raconte l'histoire des membres de la famille Sully (Jake, Neytiri et leurs enfants), les épreuves auxquelles ils sont confrontés, les chemins qu’ils doivent emprunter pour se protéger les uns les autres, les batailles qu’ils doivent mener pour rester en vie et les tragédies qu'ils endurent.  

Mon avis :

Évènement de cette fin d'année, le film qui va permettre aux cinémas de faire le plein... je devais forcément le voir ! C'était tellement pris d'assaut que plusieurs séances étaient complètes, chose qui n'est pas arrivé depuis longtemps !

Alors, je n'étais pas une fan hardcore du premier (je l'avais trouvé beau, et techniquement très chouette à l'époque par rapport à la 3D, mais j'avais eu du mal avec le scénario Pocahontas). Cette fois-ci, on oublie la question du corps qui sert à notre héros qui était handicapé en tant qu'humain (dommage), et on se concentre sur les gamins, qui n'écoutent jamais les 6 fois où on leur dit "reste là". Quelques bonnes pistes d'évolution pour les films suivants (même si j'espère qu'on ne va pas avoir ENCORE le coup des midichloriens/Jésus like). J'ai un peu grimacé au passage "la science ne sert à rien, on va souffler sur la personne qui ne va pas bien pour la guérir" (très représentatif des USA en ce moment, et du monde en général). Mais j'ai beaucoup aimé les baleines.

En fait, j'ai eu l'impression de voir tous les films de James Cameron en un. Il y a les colons, qui nous font Terminator en brûlant tout, Abyss forcément, et Titanic aussi... Une impression de déjà vu réconfortante. On n'est pas bousculé, c'est très beau.

Certains disaient qu'il y avait une heure de trop, je n'ai pas trouvé, car il faut développer l'univers, les règles, pour bien comprendre les enjeux quand on arrive au moment de la bataille finale.

Les fans de structure en trois actes pourront le citer en exemple facilement, car tout y est.

Bref, mon verdict, c'est "Pas mal". C'est pas un chef d’œuvre, mais ça vaut quand même le coup de le voir au cinéma.


Glass Onion, de Rian Johnson (Netflix)


Pitch : 

Direction la Grèce pour le célèbre détective Benoit Blanc, qui doit élucider un mystère entourant un milliardaire de la technologie et son groupe d'amis hauts en couleur. 

Mon avis :

J'avais beaucoup aimé "À couteaux tirés" (ceux qui pensent que c'était parce qu'il y avait mon chouchou Chris Evans, chut). Et je n'ai pas été déçue par cette nouvelle enquête, avec des choix de narrations classiques mais qui fonctionnent pour avoir bien le twist au bon moment. Le fait d'inclure la pandémie de Covid permet une super caractérisation des personnages.

On mène l'enquête en même temps, et on se régale des punchlines des uns et des autres. 

J'ai aussi trouvé ça particulièrement bien mis en scène, et bien filmé. Bref, de grande qualitay !


Le Chat Potté 2 : la dernière quête, de Januel P. Mercado et Joel Crawford


Résumé :

Le Chat Potté découvre que sa passion pour l'aventure et son mépris du danger ont fini par lui coûter cher : il a épuisé huit de ses neuf vies, et en a perdu le compte au passage. Afin de retomber sur ses pattes notre héros velu se lance littéralement dans la quête de sa vie. Il s'embarque dans une aventure épique aux confins de la Forêt Sombre afin de dénicher la mythique Etoile à vœu, seule susceptible de lui rendre ses vies perdues. Mais quand il ne vous en reste qu’une, il faut savoir faire profil bas, se montrer prudent et demander de l’aide. C’est ainsi qu’il se tourne vers son ancienne partenaire et meilleure ennemie de toujours : l’ensorcelante Kitty Pattes De Velours. Le Chat Potté et la belle Kitty vont être aidés dans leur quête, à leur corps bien défendant, par Perro, un corniaud errant et galleux à la langue bien pendue et d’une inaltérable bonne humeur. Ensemble ils tenteront de garder une longueur d’avance sur la redoutable Boucles D’Or et son gang des Trois Ours, véritable famille de mafieux, mais aussi sur Little Jack Horner devenu bien grand, ou encore sur le chasseur de primes le plus féroce du coin : Le Loup.  

Mon avis :

J'y allais un peu sans conviction, surtout pour accompagner ma fille et parce qu'il passait dans un cinéma proche de chez moi que je soutien comme je peux... 

Eh bien ça a été une excellente surprise !

Non seulement l'histoire se tient (on retrouve une quête classique), mais la caractérisation des persos est super, et même les personnages secondaires ont leur arc narratif (ce qui est rare, et donc qu'on peut souligner). Big up à Boucle D'or.

Le loup, avec tout ce qu'il représente, fait bien bien flipper (même les adultes), je ne m'attendais pas à ce que ce soit si fort !

Mention spéciale pour les choix d'animation, qui s'éloignent des visuels classiques de Shrek et s'approchent davantage de "Spider Man new génération" (notamment durant les combats).

J'ai versé ma petite larme, et je suis ressortie du cinéma avec la sensation que c'était vraiment bien.


Voilà ! Si vous étiez en manque d'idée, normalement, je vous ai donné des pistes pour vos prochaines séances ciné, sur votre canapé ou pas !

En attendant de vous retrouver en 2023, je vous souhaite d'excellentes fêtes !



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