7 juillet 2025

Blog en vacances !


Même si moi, je ne suis pas tout à fait en vacances, je vais faire une pause dans les "writer's week" en juillet et en août !

On se retrouve à la rentrée pour un compte-rendu de mon été, que ce soit au niveau des romans, que de mes lectures, séries ou films découverts récemment...

Bel été à vous ! 

30 juin 2025

[Ma semaine] du 23 au 29 juin 2025

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

 

Après un aller-retour à Paris en voiture pour déménager l'un de mes enfants, ce qui m'a bien occupée cette semaine, j'ai finalement décidé de me plonger dans les corrections de "Celle dans l'ombre" !

C'est donc le retour de Discrète, maintenant que mon éditrice a fait une première vague de remarques de fond ! J'hésitais à corriger "Peau de Dragon" ou "Renvoyer l'ascenseur", parce que les deux textes sont plus courts, en mode "je fais ça vite fait avant", mais finalement, ce gros pavé de fantasy va nécessiter différentes étapes, dont une première deadline avant mes vacances fin juillet, et c'est plus malin de ma part de le faire passer en premier !

J'avance bien, mais j'ai encore un peu de travail !

Les films de la semaine

Honnêtement, je n'ai eu ni le temps de lire, ni de regarder une série cette semaine. Par contre, dimanche, j'ai profité de la fête du cinéma pour aller voir trois films qui me faisaient de l’œil !  


Avignon, de  Johann Dionnet 

Résumé :

Comédien en perte de vitesse, Stéphane débarque avec sa troupe au Festival d’Avignon pour jouer une pièce de boulevard. Il y recroise Fanny, une comédienne de renom, et tombe sous son charme. Profitant d’un quiproquo pour se rapprocher d’elle, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival…mais qui va très vite le dépasser ! 

Mon avis :

J'ai ADORÉ ce film ! Un gros coup de cœur ! C'est une comédie subtile, bien menée, qui fonctionne de A à Z. Pour moi qui aime le théâtre, et dont "Le Cid" est une des pièces préférées (j'ai failli appeler l'un de mes enfants Rodrigue), c'est encore plus d'émotions !

J'aime beaucoup la bienveillance et la tendresse qu'il y a pour le théâtre, que ce soit les comédiens qui galèrent ou ceux pour qui ça marche. La comparaison boulevard/subventionné fonctionne bien, parce qu'il n'y a pas de prise de position pour l'un contre l'autre : chacun a des défauts, chacun a des qualités. On peut aimer les deux.

Les acteurs sont attachants et jouent bien. Franchement, c'est top. 

 

Life of Chuck, de Mike Flanagan

Résumé :

La vie extraordinaire d’un homme ordinaire racontée en trois chapitres. Merci Chuck ! 

Mon avis :

C'est un film très particulier, et je comprends que la promo en dise le moins possible car c'est justement la découverte de ces trois chapitres (dans le désordre) qui fait tout l'intérêt du film... même s'il donne grandement envie de le revoir avec toutes les clefs.

Il y a des choses qui ne mettent pas le moral et font écho avec notre quotidien de façon très forte. Mais globalement, l'argument "un film qui donne envie de danser", vu sur certaines affiches, est très juste. C'est plein d'espoir, même si c'est dramatique.

Pour moi, les arguments "Tom Hiddleston", "Karen Gillan" "adapté de Stephen King" m'ont suffit et je ne suis pas déçue par ce visionnage de très grande qualité.

Si je devais le noter, ce serait une très bonne note. Je le classe dans la même catégorie que "Big Fish" et "The Truman show", même si ça ne vous dira rien de l'histoire ! 

 

Elio, de Madeline Sharafian, Domee Shi et Adrian Molina 

Résumé :

Depuis toujours, l’humanité lève les yeux vers les étoiles en quête de réponses… et cette fois, l’univers a répondu ! Elio, un garçon de 11 ans rêveur et passionné d’espace, peine à trouver sa place sur Terre. Mais sa vie bascule lorsqu’il est mystérieusement téléporté dans le Communiverse — une organisation intergalactique rassemblant des représentants (aussi étranges que fascinants) de galaxies lointaines. Pris par erreur pour l’ambassadeur officiel de la Terre, il se retrouve propulsé au cœur d’une mission aussi périlleuse qu’extraordinaire. Heureusement, il pourra compter sur Glordon, un extraterrestre aussi loufoque qu’attachant, et sur sa tante Olga, qui veille sur lui depuis la Terre. Au cours de cette aventure hors du commun, Elio devra prouver qu’il est le digne représentant des humains tout en découvrant qui il est vraiment et où se trouve sa place.  

Mon avis :

Un nouveau Pixar ? Je fonce ! En plus, il parle de l'espace, donc a forcément un côté SF que j'aime.

Et, effectivement, ça fait le job ! Visuellement magnifique, un scénario qui tient la route (même si on peut regretter d'avoir ENCORE un orphelin, et d'avoir certaines scènes/situations très attendues car la préparation est un peu appuyée).

J'ai beaucoup ri et j'ai versé mes petites larmes : ça marche. 

La bonne nouvelle de la semaine

 

"Les 12 chaussures de Cendrillon" 

est sélectionné au 

Grand Prix des Lecteurs du Journal de Mickey !!!

23 juin 2025

[Ma semaine] du 16 au 22 juin 2025

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

 

Cette semaine, j'ai enfin trouvé le bon rythme pour les corrections de Stage Temporel pour Oublier son Portable (ou S.T.O.P de son petit nom). J'ai terminé cette vague là, et le texte est reparti chez l'éditrice !


J'ai aussi fait un peu de bêta-lecture pour ma chère Silène Edgar ! J'aurais pu compter ce roman dans mes lectures de la semaines, mais comme j'ai un autre livre à présenter, il sera classé dans le travail, même si c'était plus de plaisir qu'autre chose !

Le film de la semaine

 


Matilda, la comédie musicale, de Matthew Warchus (Netflix)

Résumé :

Toute nouvelle adaptation de la comédie musicale primée aux Tony Awards et aux Laurence Olivier Awards, "Matilda : La comédie musicale" raconte l'histoire d'une fillette extraordinaire à l'imagination débordante qui décide de changer le cours de son destin avec des résultats qui dépassent toutes ses espérances. 

Mon avis :

J'avais entendu beaucoup de bien de cette adaptation et même si je n'ai pas (encore) lu le roman, ni vu le précédent film (pas musical), j'étais curieuse de le découvrir.

Hé bien, c'était chouette ! Des numéros musicaux bien rodés, des chansons qui fonctionnent, une histoire à plusieurs couches qui mettent de la profondeur, et des acteurs au top.

J'ai passé un très très bon moment !

Le livre de la semaine


Dès que sa bouche fut pleine, de Juliette Oury

Résumé :

Un premier roman truculent et ingénieux

Un monde où la place du sexe et celle de la nourriture sont inversées. On écoute le journal radiophonique de 7 heures pendant le rapport sexuel du matin.
La pause masturbatoire de midi se partage entre collègues. Mais mitonner un bon petit plat relève de la sphère la plus intime. Des cours de cuisine clandestins s'organisent.
Lætitia, en couple avec Bertrand, s'ennuie ferme dans un quotidien fait de barres nutritives sans saveur. Elle se réveille un jour tenaillée par un mal de ventre terrible et... une faim de loup. Il est temps
pour elle de partir à la recherche de la nouveauté et de l'interdit.
Une quête d'émancipation où l'héroïne se heurte à la pression de la société et de ses proches, mais aussi au tabou d'une cuisine enfin libérée.

Mon avis :

Ce roman m'a été conseillé par mon amie Lise Syven, qui pensait qu'il me plairait (sans doute à cause de mon travail sur le rapport à la nourriture dans Quelques gouttes de Violet). 

Même si l'idée de départ est intéressante, j'avoue que la façon de traiter la sexualité m'a mise très mal à l'aise. J'ai préféré la question autour de la cuisine, et les tabous liés à ça dans cet univers différent du nôtre.

L'autrice a poussé le concept jusqu'au bout (sauf peut-être sur appellation "bouche de métro" qui aurait mérité une revisite selon moi).

En un sens, ça m'a fait penser à "La chute du British Museum" que j'ai lu il y a peu : pas du tout pour les péripéties, très différentes, mais pour la question centrale autour de la sexualité, sans doute. Bon, les deux romans n'ont rien à voir, mais sensoriellement, je les associe un peu.

Je ne peux pas dire que j'ai adoré. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. Certaines scènes sont venues appuyer sur des déclencheurs de trauma, ce qui a ajouté à mon malaise.

Pourtant, je l'ai lu en deux jours, sans envie de le lâcher parce que c'était trop dur ou pas assez plaisant.

Compliqué d'en parler, donc. C'est forcément pour public averti. 

16 juin 2025

[Ma semaine] du 9 au 15 juin 2025

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

 

 

J'avance doucement dans les corrections de S.T.O.P... j'en ai encore pour quelques temps (l'objectif de fin juin sera bon, mais je ne sais pas si j'arriverai à corriger Peau de Dragon aussi dans le même temps...).

Le livre de la semaine


Salomé, Reine des idées, d'Agnès Marot

Résumé :

Salomé et le reste du monde, ça a toujours été compliqué. Il faut dire qu’elle comprend plus facilement comment fonctionnent les satellites de la Nasa que les réactions de ses camarades de classe. Cette année, elle est même finaliste du concours national de sciences, et elle compte bien le remporter pour faire honneur à sa Mamé ! Mais quand ses notes dégringolent et que ses rares amies font les frais d’une de ses expériences, ses parents la privent de compétition. Il ne reste à Salomé qu’une solution : faire fonctionner son cerveau pour participer coûte que coûte ! 

Mon avis :

J'ai été très touchée par ce roman, qui mêle différents niveaux d'aventure et d'émotion, avec des thèmes autour de l'amitié, du deuil, de la différence, et de la place des femmes dans la science...

En bonus, les expériences à reproduire, avec les explications de pourquoi ça fonctionne, c'est super intéressant !

À mettre entre toutes les mains !

La série de la semaine

 


Les quatre saisons, saison 1, de Tina Fey, Lang Fisher et Tracey Wigfield (Netflix)

Résumé :

Trois couples partent en vacances ensemble comme chaque saison. Mais cette année, il y a du changement. 

Mon avis :

Petite série de 8 épisodes, autour de trois couples qui ont des problèmes de quarantenaires/cinquantenaires riches : à chaque saison, ils se font un week-end entre amis dans un lieu sympa... mais dès le début, un couple bat de l'aile, et se sépare, ce qui perturbe bien le reste du groupe (qui a quand même des tas d'autres problèmes).

C'est un série qui fonctionne, surtout grâce à son casting ! Je dois dire que je ne m'attendais pas au twist des deux derniers épisodes, avec un choix audacieux qui promet de belles choses pour la saison 2.

Je ne connaissais pas le film dont la série est tirée, je découvre qu'il existe en préparant ce post, donc je vais me renseigner pour en savoir plus !

Le film de la semaine

 


Lisa Frankenstein, de Zelda Williams

Résumé :

1989. Une lycéenne ringarde réanime accidentellement le cadavre d'un beau jeune homme d'un autre siècle. Elle l'aide à s'adapter à la vie moderne et à en faire l'homme de ses rêves. 

Mon avis :

Un film qui faisait partie de ma liste d'envie au moment de sa sortie, mais le temps et le budget me l'avait fait zapper au cinéma à l'époque. Il est disponible sur Netflix, donc, rattrapage !

Alors, d'un côté, je l'ai trouvé drôle (l’électrocution grâce à un banc de bronzage défectueux, c'est malin). Il y a plein de moment où les voisins ne comprennent rien à ce qui se passe, et ça fonctionne bien pour faire sourire. Par contre, il y a aussi un côté surjoué limite parodique (mais pas assez pour être assumé), et des portes pas refermées (qui a tué la mère de l'héroïne, par exemple) qui me dérangent un peu.

L'esthétique années 90 avec un petit côté "Edward aux mains d'argent" fonctionne, ainsi que l'animation du générique du début pour qu'on comprenne bien le background du personnage décédé. L'évolution de "la créature" marche aussi. Pourtant, je n'ai pas jubilé autant que je l'aurai voulu, donc même si j'ai passé un moment sympa, c'est pas le film du siècle.

L'évènement de la semaine

Cette semaine, c'était surtout la concrétisation d'une année d'engagement associatif avec le gala de Modern Jazz (où je danse, mais pas que ! Je gère aussi une partie de l'orga, des costumes et décors... heureusement avec une équipe au top !).

Le thème autour d'Akhenaton et Néfertiti nous a amenées à préparer un spectacle grandiose !




Maintenant, ça se calme un peu (théoriquement) jusqu'à l'année prochaine !

 


9 juin 2025

[Ma semaine] du 2 au 8 juin 2025

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

J'ai commencé par ma dernière rencontre scolaire de l'année dans le cadre de Jeunes en Librairie, à Lyon !

Ensuite, j'ai remonté mes manches pour :


Terminer le premier jet de "Renvoyer l'ascenseur", cette suite d'Ascenseur pour le futur qui mijote depuis quelques temps... j'ai encore du travail dessus, bien sûr, mais je suis contente d'être allée au bout de l'histoire. Maintenant, ça doit reposer un peu avant les corrections !


En parallèle, j'ai commencé à remettre les mains dans "Stage Temporel pour Oublier son Portable" (nouveau titre de "Colo 80"). Mon objectif, c'est de terminer les corrections de fond pour renvoyer à mon éditrice d'ici fin juin (c'est jouable).

Le livre de la semaine

 

 

Bénigne à l'école magique, de Blandine Butelle, illustré par Caly

Résumé :

Une jeune sorcière qui a du mal à maîtriser ses pouvoirs ! Un petit roman craquant à la fabrication soignée. À l'école magique, tous les petits monstres sont bienvenus : loups-garous, sorcières, vampires, zombies, lutins (et il y a même un humain !)... Bénigne, elle, est une jeune sorcière qui mélange parfois les mots et les syllabes : les sorts qu'elle lance produisent de vraies catastrophes. Mais lorsqu'un professeur puis un troupeau de moutons disparaissent, Bénigne va montrer de quoi elle est capable !

Mon avis :  

Ce roman fait partie de la nouvelle collection Moki, chez Syros, et c'est mon éditrice qui me l'a confié pour voir les nouveaux choix éditoriaux de la maison...

Je n'ai pas grand chose à dire sur l'histoire elle-même, qui s'adresse à des premiers lecteurs et leur permet une entrée dans l'imaginaire assez sympathique. Par contre, j'ai particulièrement apprécié la qualité technique du bouquin (les choix de mise en page, de typo, les rabats illustrés...). J'aime aussi le côté dynamique des illustrations très modernes.

Je pense que ça plaira aux plus jeunes !

Film, série...

Cette semaine, je n'ai visionné que des films déjà vus au moins une fois (pour les montrer à ma fille, essentiellement), donc rien de neuf à partager ici !

Côté séries, plein de débuts, mais je préfère en parler quand j'aurai terminé une saison !

Ça ne sera pas pour la semaine prochaine : gala de danse oblige ! J'espère quand même trouver le temps d'avancer sur mon travail ^^

2 juin 2025

[Ma semaine] du 26 mai au 1er juin

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

 

Après mon retour de Cherbourg (bien fatiguant), et avant un nouveau pont (ce qui entraîne du monde à la maison, donc moins de temps d'écriture), j'ai quand même réussi à travailler un peu sur "Mes cousines, le yéti et moi" qui va sortir cet automne à La Fontaine de Siloë (même éditeur qui a repris les Chevaliers de la Raclette, pour ceux qui n'ont pas suivi).

C'était l'étape des corrections éditoriales ! La couverture est en préparation, il y aura encore la mise en page, et la relecture du BAT, mais c'est assez light pour ce texte !

J'ai été ravie de le redécouvrir après plusieurs mois (années ?) sans y toucher !

J'ai hâte de le partager, avec mes cousines bien sûr, mais avec les lecteurs et lectrices évidement !

Les livres de la semaine

 

Les Hamsters n'existent pas, Antonio Carmona

Résumé :

Baptiste, 7 ans, voue une passion à son hamster, Bubulle. Baptiste et Bubulle vivent chez David, le père, un homme plutôt taciturne. Le week-end, Baptiste va chez sa mère, Marta, une femme triste et mutique, et son nouveau compagnon, John, champion de hula-hoop. Il confie alors Bubulle à son père, qui n’a pas l’air de l’apprécier à sa juste valeur.
Une nuit, Baptiste surprend David en train de faire disparaître Bubulle... Commence alors une enquête père-fils pour retrouver le petit animal. L’occasion pour eux de passer du temps ensemble et de retrouver une complicité qui semblait perdue, mais aussi de lever le voile sur un douloureux secret familial : la perte d’une petite fille, quand Baptiste avait 3 ans.
Des personnages fantasques et des aventures loufoques permettent d’aborder la question du deuil et du mensonge. Un texte rempli de tendresse qui divertit autant qu’il touche. 

Les fantômes sont-ils toujours dans de beaux draps ? Antonio Carmona

Résumé :

Pendant la récré, Cyann et Ophélie, 10 ans, jouent au foot. Mais le ballon s'échappe. Ophélie, partie le récupérer, est renversée par un camion et meurt. Cyann se sent coupable.
Désormais, ses nuits sont hantées par les visites du fantôme de son amie, bien décidé à lui gâcher la vie. Ses parents ne remarquent rien, pris par leurs propres soucis : sa mère est harcelée au travail et son père est au chômage.
Heureusement, de secrets sur le foot en blagues sur Chuck Norris, le temps passe et finit par arranger les choses pour Cyann. Ses parents vont mieux, et Ophélie accepte de la laisser tranquille pour aller jouer au ballon sur les immenses terrains du ciel.
Cette pièce pleine de fantaisie parle de ce qui nous empêche parfois d'avancer et prône l'humour et la libération de la parole pour s'en délivrer. 

Mon avis :

J'ai rencontré Antonio à Cherbourg, et, ayant une ado fan de théâtre (et aimant ça moi-même), j'ai craqué pour deux de ses pièces.

Chaque fois, j'ai été conquise par le dosage parfait entre l'humour et le drame, entre le sujet profond et le jeu léger. C'est vraiment bien mené !

Bref, j'ai beaucoup aimé les deux !

Je pense que "les fantômes..." serait plus facile à adapter que "les hamsters...", mais je serai curieuse de voir les deux sur scène !

 



26 mai 2025

[Ma semaine] du 19 au 25 mai 2025

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

Grosse semaine de déplacement à Cherbourg pour le festival du livre, avec des rencontres scolaires jeudi et vendredi autour de "Devine de quand je t'appelle ?" (où j'ai bien sûr aussi parlé de mes autres romans !).

J'ai été accueillie par des bénévoles aux petits soins, qui nous ont même emmené visiter un site archéologique où des traces de pas de -80 000 ont été retrouvées !

J'ai enchaîné avec deux jours de signatures, toujours plus de sourires et d'yeux qui pétillent, c'était super (mais fatiguant !).

Le film de la semaine


Partir un jour
, Amélie Bonnin

Résumé :

Alors que Cécile s’apprête à réaliser son rêve, ouvrir son propre restaurant gastronomique, elle doit rentrer dans le village de son enfance à la suite de l'infarctus de son père. Loin de l'agitation parisienne, elle recroise son amour de jeunesse. Ses souvenirs ressurgissent et ses certitudes vacillent… 

Mon avis :

Entre deux rencontres, j'ai repéré un petit cinéma qui passait ce film qui vient de sortir (présenté en ouverture à Cannes). Comme j'étais à Cherbourg (que je ne dissocie pas de la comédie musicale "Les parapluies de Cherbourg"), il y avait une filiation évidente avec ce film très musical (je ne sais pas si on le classe réellement en comédie musicale, parce qu'il ne s'agit pas de chansons originales mais de reprises... en tout cas, ça chante !).

Est-ce que j'ai aimé ? Oui, sans aucun doute. J'ai eu le sourire tout le long, et j'ai même versé quelques larmes : ça marche !

Est-ce qu'il est parfait : non, bien sûr. Mais ce n'est pas grave. Quand trois potes bourrés se mettent à chanter du Céline Dion, en fait, c'est plus crédible que certaines scènes de comédies musicales !!!

Si je dois énoncer mes bémols, j'en ai deux :

* La première scène qui me paraît incohérente (lecture du test de grossesse dans le garde-manger : pourquoi ??? Elle n'a pas fait pipi là !!! C'est pas si long pour avoir le résultat...) bref, je vois pourquoi narrativement ils l'ont fait, mais j'ai eu très peur en entrant dans le film que le reste soit aussi peu crédible : heureusement, ce n'est pas le cas.

* La moitié des reprises sont les mêmes que sur l'album de Julien Doré. C'est un détail, mais n'empêche que c'est beaucoup, comme s'il n'y avait que ces chansons-là dans le répertoire, qui pouvaient être reprises. Ça marche, mais bon, la proximité temporelle des deux n'aide pas. Il m'a manqué "Zen" de Zazie au moment du "canard dans le café" : je m'attendais tellement à ce qu'elle parte que j'ai été un peu frustrée. 

À part ces deux bricoles, franchement, c'était chouette. J'ai particulièrement apprécié que les chansons commencent le plus souvent parlées, un peu comme ce qui était génial dans la bande annonce de "On connaît la chanson". Juliette Armanet est super, François Rollin aussi (et les autres, bien sûr).

Si vous détestez quand ça chante, n'y allez pas, sinon, laissez-vous porter par cette histoire pleine de sincérité. C'est drôle, parce que sur le papier, c'est exactement le genre d'histoire que je fuis (des trentenaires parisiens qui se cherchent), mais pour le coup, ça fonctionne !

La série de la semaine


Douglas is cancelled
, Steven Moffat (Arte)

Résumé :

À la suite d’un tweet l’incriminant, Douglas, présentateur iconique d’une émission d’actualité se retrouve au cœur d’une polémique.  

Mon avis :

J'avais très peur d'une série "ouin ouin on ne peut plus rien dire" et j'avais d'autant plus peur, parce que Steven Moffat fait partie des showrunners dont j'apprécie le travail (depuis la série Coupling/Six Sexy en l'an 2000, c'est dire !), et je ne voulais pas le descendre, lui aussi, de la bonne place où il se trouve dans mon cœur. Heureusement, c'est plus fin que ça !

Il y a un côté assez malaisant dans les effets de cadrage ou de cliffhanger. Et ce casting ! Incroyable ! On a Hugh Bonneville (vu dans Downtown Abbey), Karen Gillian (merveilleuse que ce soit dans Doctor Who ou les Avengers), Alex Kingston (la River Song de Doctor Who), Ben Miles (qui a vieillit depuis Coupling, mais toujours très bon)... rien que pour ça, ça vaut le coup d’œil !

Autre bonne raison : c'est une mini-série de 4 épisodes de 40 minutes, autant dire que c'est très vite terminé. Mais le dosage est bon, il n'y avait pas besoin de plus. 

Quelques TW n'auraient pas été de trop sur certains sujets abordés, mais c'est vraiment bien géré, alors j'ai pu affronter les thèmes, même malaisants. Une réussite sur un sujet casse-gueule.

Le livre de la semaine


Sauveur & fils, T1, Marie-Aude Murail

Résumé :

Quand on s'appelle Sauveur, comment ne pas se sentir prédisposé à sauver le monde entier ? Sauveur Saint-Yves, 1,90 mètre pour 80 kg de muscles, voudrait tirer d'affaire Margaux Carré, 14 ans, qui se taillade les bras, Ella Kuypens, 12 ans, qui s'évanouit de frayeur devant sa prof de latin, Cyrille Courtois, 9 ans, qui fait encore pipi au lit, Gabin Poupard, 16 ans, qui joue toute la nuit à World of Warcraft et ne va plus en cours le matin, les trois sœurs Augagneur, 5, 14 et 16 ans, dont la mère vient de se remettre en ménage avec une jeune femme... Sauveur Saint-Yves est psychologue clinicien. Mais à toujours s'occuper des problèmes des autres, Sauveur oublie le sien. Pourquoi ne peut-il pas parler à son fils Lazare, 8 ans, de sa maman morte dans un accident ? Pourquoi ne lui a-t-il jamais montré la photo de son mariage ? Et pourquoi y a-t-il un hamster sur la couverture ? 

Mon avis :

À quelques pages de la fin, je me régale !

Il y a tout ce que j'aime, avec la finesse et l'humour de Marie-Aude Murail. Une vraie belle découverte qui promet de beaux moments de lecture avec la suite de la série !