26 août 2015

Fin du Bayou, reprise des corrections sur les Auras

Tout est dans le titre !

J'ai du retard sur le blog, mais l'écriture avance toujours bien.

J'ai donc teminé le premier jet du Bayou ou, de son titre de travail complet : "Dans le Bayou, seuls les alligators vous entendent crier". Je suis à 2000 ou 3000 signes près à ma limite de calibrage pour la collection, donc, ça va.


 
J'ai relu, corrigé, et fait un petit passage sous Antidote (je vous passe ma semi-crise cardiaque devant le compteur de répétitions). Et corrigé encore, donc.


Le texte est maintenant en lecture auprès de mes bêta-lectrices de choc (et de charme) en attendant un second passage, avant envoi au directeur de collection en septembre. C'est en bonne voie !



Il est aussi en lecture auprès de mon lecteur n°1 et de MaGrande, qui a pour mission de valider l'âge de la cible (puisqu'elle est pile poil dedans).



En attendant, moi, je me mets sur autre chose : AppliAura.

J'attends toujours le contrat officiel pour vous dire chez qui ça sera publié (car oui, c'est bon, c'est sûr !), mais ça me réjouit toujours autant.


Pour l'instant, j'ai reçu la première vague de corrections de fond. J'avoue que je m'attendais à pire ! Donc, motivée par l'impression que ça devrait être gérable, je me lance dans un premier temps dans une relecture annotée avec les remarques de mon (futur) éditeur.

C'est assez étrange de se replonger dans ce texte, parce que ça fait au moins un an que je n'y ai pas touché (voir plus) et, en lisant, j'ai l'impression de bêta-lire quelqu'un d'autre. Je redécouvre des personnages presque oubliés, des scènes entières... c'est intéressant.


Je ne sais même plus !
Là, pour le coup, j'ai beaucoup de recul. Et même si je n'en suis pas à trouver ça tout pourri, je vois quand même tout ce qui ne va pas et ce que je peux déjà améliorer dans mon coin.

Il n'y a plus qu'à !

2 août 2015

Chassé-croisé du mois d'août

Alors que je suis rentrée de vacances (et retournée au travail, vous savez, l'autre), certains d'entre vous se préparent à partir (où ont affronté les bouchons ce week-end, il paraît), il est donc temps d'un petit bilan du mois de juillet !

Comme prévu, l'envahissement de mes trois adorables (si) enfants, n'a pas été le meilleur pour ma productivité. Et j'avoue que les vacances entre copains (top) n'ont pas aidé à faire baisser ma PAL (moi qui lis d'habitude un bouquin par jour en vacances).

Les Outrepasseurs T3, de Cindy Van Wilder, saine lecture de vacances !

J'ai quand même avancé un peu sur le projet du Bayou, je suis presque à la moitié. Petit rythme, mais ça avance quand même, ce qui est l'essentiel.
Et, bonne nouvelle à ce sujet : j'ai reçu mon contrat ! Je pourrais sans doute annoncer bientôt chez qui et quand ce roman sera publié.
C'est un peu vertigineux de signer pour un roman pas encore écrit, enfin, disons, que l'éditeur n'a pas encore lu. Même si on est d'accord sur l'ambiance et le synopsis, il y a toujours la peur que le roman terminé ne lui plaise pas, finalement.
Alors j'essaye d'écrire sans me mettre trop de pression (disons, pas plus que la pression de savoir que des lecteurs vont lire le roman !). Pour l'instant, je m'amuse bien !



Mais d'habitude, je connais bien mon rythme, mon écriture. Je sais gérer mes chapitres pour qu'ils "pèsent" tous à peu près le même poids. J'évalue le volume global de l'histoire. Là, mes calculs explosent. J'ai même dû supprimer tout un chapitre avant de l'écrire, parce que je déborde beaucoup du cadre (et que le volume maxi est important dans le projet). Je ne peux pas décider de passer à 400 000 signes alors que je ne dois pas dépasser 200 000 !

Sinon, à part ça, toujours de bonnes nouvelles pour l'Ascenseur, dont j'aurais l'occasion de vous reparler (grosso modo : une sélection à un nouveau prix, des rencontres qui se préparent pour les Incorruptibles, et un autre truc chouette mais top secret jusqu'au mois d'octobre).

Nope. C'est secret, je vous dis !

Et puis ça bouge du côté des Auras ! Il y a des romans comme ça qui prennent leur temps. Celui-là, je l'ai écrit juste après les fedeylins, mais il ne fonctionnait pas à l'époque (deux histoires en une). J'ai quand même fait un paquet de versions avant de le mettre de côté. Et puis je l'ai repris il y a quoi, deux ans ? J'ai recentré sur ce que je voulais faire, de quoi devait parler cette histoire. Et j'ai réécrit.
Bien sûr, je l'ai envoyé à l'époque à Xavier Décousus ("mon" éditeur). Qui l'a trouvé, je le cite, "Parfait". 
Et quand Xavier est mort, quelques mois plus tard, j'ai regardé ce texte, que personne d'autre ne pouvait trouver parfait (en tout cas, j'en étais convaincue), et je n'ai pas eu la force de l'envoyer vers d'autres éditeurs. Il m'a fallu du temps. 
Et puis j'ai fini par le faire. 
Je vous passe les détails, les mois, les discussions... toujours est-il que, ça y est, on m'a dit "Oui" pour ce texte ! Et un beau oui ! Avec un éditeur qui aime ce roman (imparfait, bien sûr), et est prêt à le rendre meilleur. C'est tout ce qui compte.

Bref, champagne ! Et je mets quelques bouteilles au frais pour le moment de l'annonce du nom de l'éditeur :)