21 septembre 2019

La guerre des mercredis, Gary D. Schmidt





Résumé :

S'il y a un élève du collège que Mme Baker, la prof d'anglais, ne peut pas voir en peinture, c'est bien lui, Holling Hoodhood. Chaque mercredi, alors que la moitié de la classe de cinquième est dispensée de cours pour se rendre à la synagogue, et que l'autre moitié va au cathéchisme à l'église de la paroisse, Holling Hoodhood, qui n'est ni juif ni catholique, est le seul et unique élève à rester en cours avec Mme Baker. Elle le lui fait payer. Cela fait plusieurs mercredis qu'il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, retire les toiles d'araignée, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s'est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare ! Encore un stratagème pour le faire périr d'ennui. Pendant que Holling Hoodhood découvre La tempête et s'aperçoit que Mme Baker est moins mauvaise qu'elle n'en a l'air. Pendant ce temps, l'histoire des États-Unis suit son cours. Robert Kennedy se porte candidat à la présidence, la lutte pour les droits civiques prend de l'ampleur, la guerre du Vietnam fait rage. Nous sommes en 1968, et l'Amérique s'apprête à vivre l'une des années les plus violentes de son histoire.


Mon avis :

Vous vous souvenez de mon coup de cœur absolu pour "Jusqu'ici tout va bien" ? Je me devais de découvrir un autre roman de Gary D Schmidt au plus vite, c'est chose faite !

Ce que je n'avais pas suivi (parce que je suis nulle), c'est que "La guerre des mercredis" se passe avant "Jusqu'ici tout va bien" et qu'on y retrouve certains personnages en commun (par exemple, Doug, le héros de "jusqu'ici tout va bien", est un personnage secondaire de "la guerre des mercredis"). Je ne sais pas du tout quel effet cela m'aurait fait de les lire "dans l'ordre". Toujours est-il que j'ai beaucoup aimé "La guerre des mercredis" (même si je ne crie pas au chef d’œuvre, cette fois-ci, parce que l'autre est tellement fort et puissant... difficile de rivaliser ! Même si c'est très bien fait).


Gary D Schmidt garde sa place dans mon classement de tête des auteurs anglosaxons, et je vais continuer de le découvrir, un livre après l'autre !

19 septembre 2019

La noirceur des couleurs, Martin Blasco





Résumé :

Cinq bébés enlevés. Un projet expérimental diabolique consigné dans un journal intime. Un journaliste qui enquête sur ces disparitions vingt-cinq ans après. 1910, Buenos Aires. Une jeune femme réapparaît au domicile de ses parents des années après avoir disparue, une nuit alors qu’elle dormait dans son berceau. Une jeune femme sans aucun souvenir, un homme qui se comporte comme un chien, les images hallucinées d’une session d’hypnose, sont les pistes qui conduiront Alejandro à remonter le fil de cette sombre histoire jusqu’à un dénouement aussi terrifiant qu’inattendu.

Mon avis :

J'ai découvert ce livre lors de la grande fête pour la remise de prix du Prix Farniente (puisque c'est lui qui a gagné). Pas dans ma catégorie (moi, j'y étais pour les plus jeunes avec l'Effet Ricochet). Celui-ci a gagné dans la catégorie où se trouvait "Je suis ton soleil" de Marie Pavlenko et "Jusqu'ici tout va bien" de Gary D Schmidt, deux romans que j'ai A-DO-RÉ. Je me devais donc de lire pour voir ce qui pouvait être encore meilleur...

Bon. J'ai été déçue. Forcément puisque j'en attendais beaucoup.

Et puis, je ne sais pas vous, mais moi, dès qu'il y a une enquête ou assimilée, ben je cherche en même temps que les personnages (j'aime bien avoir envie de leur donner des baffes quand ils ne comprennent pas quelque chose que j'ai compris depuis longtemps). Ici, j'ai donc trouvé assez tôt ce que le résumé évoque comme "un dénouement aussi terrifiant qu'inattendu". Terrifiant... moui. Inattendu... non. Enfin, pas pour moi.

J'imagine que le twist, si on ne le voit pas venir, doit faire son petit effet. Mais comme ça n'a pas été mon cas, ben je suis restée un peu sur ma faim.

Voyons le bon côté des choses : l'écriture est prenante et l'alternance journal/enquête permet d'obtenir les informations au fur et à mesure, ce qui est bien fait.

Je n'aurais donc pas voté pour ce roman-là, mais je peux comprendre que des jeunes se fassent avoir et, du coup, trouvent ça génial.

17 septembre 2019

Deux nouvelles nominations !

Au fait !

J'ai oublié d'en parler ici, mais Ascenseur pour le futur et Comment je suis devenue un robot vont être lus dans le cadre de deux prix cette année : le Prix Écolire, et le Prix Alizé !

Pour Ascenseur, c'est vraiment incroyable (et cool) de le voir continuer sa (longue !) vie auprès de nouveaux lecteurs...


Et pour mon Robot, c'est un bonheur de savoir que cette histoire, toute récente, va déjà à la rencontre des classes !

Des cœurs qui clignotent sur les documentalistes, médiathécaires, enseignants et prescripteurs qui ont choisi mes romans pour leur sélection de cette année !

15 septembre 2019

Les quatre filles du docteur March, Lousia May Alcott





Résumé :  

L'Amérique de la guerre de Sécession. Le docteur March rejoint l'armée nordiste, laissant seules sa femme et ses quatre filles, quatre sours aux tempéraments et aux passions opposés. Meg est sentimentale, Beth adore la musique, Jo est à la fois garçon manqué et romancière en herbe, quant à la blonde Amy, c'est une vraie coquette. Les querelles ne vont pas manquer...Un univers féminin et le récit de la vie avec ses imprévus tantôt drôles, tantôt tragiques. Un roman certifié classique !

Mon avis :

Je connaissais mal cette histoire et, vous l'aurez compris, je rattrape mes classiques de temps en temps (merci la médiathèque). À vrai dire, je ne connaissais que...

Le dessin animé qui passait quand j'étais petite et dont j'avais un souvenir vague (mais positif)... 



Et l'épisode de Friends où Joey tente de le lire. (Je pense qu'on n'a pas la même version DU TOUT parce que je pensais avoir eu des spoilers, mais, hum, non. Du coup, je m'interroge en le revoyant : est-ce qu'il y a eu une version édulcorée pour enfants ? Ou une version longue avec une suite ? Parce que soit Rachel dit n'importe quoi, soit il y a un souci).




J'ai apprécié ma lecture, qui m'a fait passer par de nombreuses émotions. Comme souvent quand je lis un classique, la mise dans le contexte est nécessaire pour avoir du recul (je lis ça comme je lirais de la fantasy pour découvrir un autre monde).

On sent quand même que c'est hyper moralisateur et que ça fait passer des messages (fais tes prières, sois bonne, ne sois pas vaniteuse, et "une jeune fille de bonne famille a toujours des gants propres", ce genre de truc).

Mais la place des femmes, des filles, et la question de l'adolescence pendant la guerre de Sécession est intéressante (la plus jeune a 12 ans et pourrait presque être l'héroïne d'un roman YA aujourd'hui, alors qu'on parle d'elle comme d'une fillette de 8 ans à l'époque... Idem pour l'aînée, qui passe de 16 à 17 ans, et ne serait pas DU TOUT traitée de la même façon dans un roman écrit au XXIème siècle).

Un bon rattrapage en vue du film qui sort bientôt (une énième adaptation... mais avec Emma Watson, cette fois-ci !).

12 septembre 2019

Les salons de l'automne !

Je sais qu'il y a une page dédiée pour ça sur ce blog, mais quand même, faisons un petit point sur les prochains salons (et évènements) où je serai présente !

Si vous avez raté celle du lundi 9 septembre à Lyon (qui était très bien !), venez Jeudi 21 novembre à Bourgoin ! (inscriptions sur le site)
 
* Les Aventuriales (Ménétrol, 63)
Attention, j'y suis uniquement le samedi 28 septembre !

* Les Halliennales (Hallennes-Lez-Haubourdin, 5), le samedi 5 octobre 2019

* Le Festival Autres Mondes (Lambesc, 13) les 12 et 13 octobre 2019

* Et bien sûr le SLPJ Montreuil (93) les dates et horaires restent à confirmer, mais on aura le temps d'en reparler d'ici là !


Alors ? Vous venez ?

10 septembre 2019

Le dossier Handel, David Moitet


Résumé :

« Je suis seul, sans mes parents, dans une ville que je connais à peine, avec deux assassins aux trousses et aucune idée de ce qu’ils me veulent… J’ai connu des jours meilleurs.
Maintenant, je n’ai plus le choix : si je veux m’en sortir, il va falloir que j’utilise mon don. »
Thomas
Sa cachette ? Une maison de retraite.
Son ennemi ? Un labo pharmaceutique.
Ses alliés ? Un flic paralysé et une grand-mère excentrique.
Un adolescent cherche, coûte que coûte, à sauver sa peau !
Un thriller signé David Moitet, l'auteur de New Earth Project et Les Mondes de l'Alliance.

Mon avis :

J'ai eu la chance de rencontrer David Moitet au salon Croq'Lecture et, comme ça arrive souvent, j'ai trouvé un collègue fort sympathique dont je ne connaissais pas (encore) le travail. J'y ai remédié !

Alors... il faut que j'avoue que je n'avais pas du tout lu le 4ème de couverture (je ne le fais presque jamais) et que les deux policiers sur la couverture + les couleurs m'ont fait déduire quelque chose de faux (un contexte de seconde guerre mondiale. La faute aux uniformes, sans doute). J'ai donc été agréablement surprise en découvrant un contexte tout à fait contemporain, avec une petite touche d'imaginaire comme j'aime.

J'ai particulièrement apprécié le fait de pouvoir faire mon enquête en même temps que les personnages grâce aux bribes dont on sait qu'elles contiennent des informations cruciales et dont on essaye de reconstruire le puzzle.

J'ai aussi beaucoup aimé le fait de jouer sur des personnages qu'on n'attend pas (un ancien flic paraplégique et une mamie fan de poker, prête à aider).
Le choc du premier chapitre fait entrer tout de suite dans l'histoire, et on s'attache aux seconds rôles très facilement (ils ont tous leur arc et leurs motivations, ils ne sont pas là "juste" pour servir l'histoire). C'est presque dommage qu'on n'ai pas la même caractérisation sur les méchants, qui sont un peu moins intéressants, du coup.

M'enfin, ce mini-bémol n'empêche pas du tout de se régaler avec cette lecture, que je conseille sans hésiter dès 12 ans (ou dès la 6ème si on lit bien).

8 septembre 2019

Le Magicien d'Oz, Lyman Franck Baum





Résumé :

Une petite fille nommée Dorothée et son chien Toto sont emportés par un cyclone et atterrissent dans l'étrange pays d'Oz. Malgré les aspects enchanteurs de ce pays, Dorothée veut rentrer chez elle dans le Kansas. Mais le chemin du retour sera long et semé d'embûches, car il lui faut retrouver le Magicien d'Oz, seul capable de lui rendre sa liberté.

Mon avis :

Ah ah ! Après Wicked (en Français), j'ai fini par craquer et lire le texte original !

Je suis contente.

Bon, après, j'ai été étonnée de toutes les différences entre le livre et le film (finalement, Wicked se base plus sur le film que sur le livre original). Par exemple, Glinda est ici la bonne sorcière du Sud et vit chez les Quadlings (alors que bon, dans le film, et dans Wicked, elle est plutôt celle du Nord).

Dorothée est insupportable, mais il faut remettre dans le contexte de l'époque (le livre a été écrit en 1900). Genre, chaque fois qu'un de ses compagnons est dans la panade, elle le laisse tomber en mode "c'est dommage, je l'aimais bien" mais ne fait rien pour l'aider (l'aide arrive par d'autres biais). On est loin des héroïnes proactives de notre époque.

J'avoue que je ne suis pas du tout fan de la couverture (ci-dessus par Eric Puybaret) dans la version que j'ai lue, surtout que le livre était illustré à l'intérieur Christophe Durual dans un style très différent (et que je préfère). Mais bon, c'est un choix d'éditeur, alors on ne peut pas y faire grand chose.

Bref, dans la famille "je rattrape les classiques que je n'avais jamais lu jusqu'à présent", je peux cocher celui-là !

5 septembre 2019

One Piece, T1 à 3, Eiichiro Oda





Résumé T1 :

Nous sommes à l'ère des pirates. Luffy, un garçon espiègle, rêve de devenir le roi des pirates en trouvant le "One Piece", un fabuleux trésor. Par mégarde, Luffy a avalé un jour un fruit démoniaque qui l'a transformé en homme caoutchouc. Depuis, il est capable de contorsionner son corps élastique dans tous les sens, mais il a perdu la faculté de nager.
Avec l'aide de ses précieux amis, dont le fidèle Shanks, il va devoir affronter de redoutables pirates dans des aventures toujours plus rocambolesques.


Mon avis :

Vous vous souvenez peut-être de ma première tentative (peu fructueuse) pour lire un manga entier. Au détour d'un rayon à la médiathèque, je suis tombée sur le premier tome de One Piece, et, comme MaGrande et ses copines sont fans depuis longtemps, je lui ai donné sa chance...

Et j'ai bien fait ! C'est très bien structuré, ce qui fait que ça fonctionne très bien. On s'attache vite aux personnages et on a envie de savoir la suite !

J'ai donc enchaîné les tomes 2 et 3 aussitôt, et je compte bien continuer (je vous ferais grâce de mes avancées, je pense).

En tout cas, le sens de lecture ne m'a absolument pas posé de problème. Soit parce que j'avais eu un entraînement avant, soit... parce que, quand c'est bien fait, c'est logique ? Je ne sais pas.

En tout cas, je comprends pourquoi cette histoire a eu autant de succès depuis tant d'années !

3 septembre 2019

Le Pistolero, Stephen King





Résumé : 

L'homme en noir fuyait à travers le désert et le pistolero le poursuivait... " Dernier aventurier d'une époque qui ressemble à la nôtre, Roland le Pistolero est poussé par une force inconnue. Au-delà de cette chasse à l'homme, ce qu'il cherche, c'est la Tour. A la croisée des temps, lieu de rencontre de notre univers et d'autres mondes... Voilà vingt ans que dure cette poursuite. Pour Roland, l'enjeu est maintenant de rattraper l'homme en noir. Lui seul - il l'a vu en rêve - peut l'éclairer sur son avenir. Le sorcier doit tirer trois cartes qui vont lui ouvrir trois portes. Vers l'enfer ou le paradis ? Nul ne le sait encore. En attendant, tous deux marchent. Hallucinés. Ne pouvant se soustraire l'un à l'autre. Sous l’œil vigilant du gardien de la Tour...

Mon avis :

Je n'avais pas encore lu "La Tour Sombre" (pour plein de mauvaises raisons) et ce qui m'a incité à commencer c'est :
1) Mon mari avait adoré
2) On est tombés sur le film avec Idriss Elba en Pistolero, et je ne l'ai pas trouvé si mal que ça, même si mon mari pestait sur le fait que ça n'avait rien à voir avec les bouquins (ce qui a titillé ma curiosité)
3) Ceux qui suivent mon Instagram savent que cet été, nous avons honteusement exploité profité du talent de notre aînée pour peindre les escaliers qui mènent à mon bureau (en tout cas, une partie).


Elle a fait un sacré boulot ! Et, pour nous, la difficulté a été de nous mettre d'accord sur les romans à représenter (on s'est décidés sur 8, ce qui n'était déjà pas si mal). Parmi les 8 se trouve "La Tour Sombre" alors je ne pouvais pas ignorer ce bouquin plus longtemps.

Pour faire court : j'ai trouvé ça très bien. Stephen King connaît son métier, ça c'est sûr. Il écrit très bien et les enjeux sont à la fois clairs et mystérieux. Le monde est original, et la construction avec des flash-backs permet de mieux cerner les personnages peu à peu.

Bref, la suite est maintenant dans ma PAL !

En bonus, la postface est excellente pour tout apprenti auteur ! (ou auteur confirmé, d'ailleurs).