19 septembre 2019

La noirceur des couleurs, Martin Blasco





Résumé :

Cinq bébés enlevés. Un projet expérimental diabolique consigné dans un journal intime. Un journaliste qui enquête sur ces disparitions vingt-cinq ans après. 1910, Buenos Aires. Une jeune femme réapparaît au domicile de ses parents des années après avoir disparue, une nuit alors qu’elle dormait dans son berceau. Une jeune femme sans aucun souvenir, un homme qui se comporte comme un chien, les images hallucinées d’une session d’hypnose, sont les pistes qui conduiront Alejandro à remonter le fil de cette sombre histoire jusqu’à un dénouement aussi terrifiant qu’inattendu.

Mon avis :

J'ai découvert ce livre lors de la grande fête pour la remise de prix du Prix Farniente (puisque c'est lui qui a gagné). Pas dans ma catégorie (moi, j'y étais pour les plus jeunes avec l'Effet Ricochet). Celui-ci a gagné dans la catégorie où se trouvait "Je suis ton soleil" de Marie Pavlenko et "Jusqu'ici tout va bien" de Gary D Schmidt, deux romans que j'ai A-DO-RÉ. Je me devais donc de lire pour voir ce qui pouvait être encore meilleur...

Bon. J'ai été déçue. Forcément puisque j'en attendais beaucoup.

Et puis, je ne sais pas vous, mais moi, dès qu'il y a une enquête ou assimilée, ben je cherche en même temps que les personnages (j'aime bien avoir envie de leur donner des baffes quand ils ne comprennent pas quelque chose que j'ai compris depuis longtemps). Ici, j'ai donc trouvé assez tôt ce que le résumé évoque comme "un dénouement aussi terrifiant qu'inattendu". Terrifiant... moui. Inattendu... non. Enfin, pas pour moi.

J'imagine que le twist, si on ne le voit pas venir, doit faire son petit effet. Mais comme ça n'a pas été mon cas, ben je suis restée un peu sur ma faim.

Voyons le bon côté des choses : l'écriture est prenante et l'alternance journal/enquête permet d'obtenir les informations au fur et à mesure, ce qui est bien fait.

Je n'aurais donc pas voté pour ce roman-là, mais je peux comprendre que des jeunes se fassent avoir et, du coup, trouvent ça génial.

2 commentaires:

  1. Si tu veux cogiter, je te conseille les polars d'Oren Miller (lyonnaise également d'ailleurs, je ne sais pas si tu la connais?) c'est super bien ficelé, et inspiré de faits réels tout en se mêlant aux légendes, je te conseille "j'agonise fort bien merci" pour commerncer :) Bisous!

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    1. J'avais tenté "Et Dieu se leva du pied gauche", mais je n'avais pas été complètement convaincue...

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