21 décembre 2013

Bilan 2013

Je reprends les objectifs fixés en début d'année pour faire un petit point [pour lire l'article complet : c'est par-là].

* Terminer d'écrire "Le Premier", et voir (bêta, soumission, possibilité de publi ou tiroir, tout ça).
Alors, j'ai failli réussir cet objectif-là. Si j'avais écrit en novembre/décembre, ça aurait été bon. Mais les soucis persos ont fait que j'ai mis un peu de côté l'écriture en fin d'année [je reprends en janvier, bien décidée à m'y remettre].


Bon, j'ai quand même les deux premières parties (sur 3) qui tiennent la route. La première a déjà été bêta-lue et corrigée, la seconde, bêta-lue (il me reste quelques corrections). Me reste donc à terminer les 100 000 dernier signes et à les corriger. Ce n'est pas insurmontable et si je n'avais que ça à faire, ça irait vite.

Pour la suite... publi ou tiroir, il va falloir attendre. Les premières soumissions sur la base du début me laissent penser que ce sera difficile (mais c'est un texte difficile).

* Reprendre "Ascenseur pour le Futur", jusqu'à publication (si).
Ça, ça sent très bon ! Il me reste quelques corrections éditoriales, et, hum, un contrat à signer, mais le 'oui' est là et la publication prévue pour août 2014 chez une super maison d'édition (je suis trop contente !).

* Foncer sur Pocketboy si le projet est validé (sinon, il y a le temps).

Le projet a été validé, même s'il a changé de nom ! C'est SpaceLeague !
J'ai donc écrit les deux premiers tomes, ils ont été corrigés et sont sortis en octobre.
J'ai aussi écrit les tomes 3 et 4 qui sortent en mars.

 * Bonus selon le temps disponible : AppliAuras, Les dessins d'Émile (les deux projets dérivés des "couleurs de l'aura"), Jivana... il y a de quoi faire.
Je n'ai pas du tout eu le temps de me pencher sur Jivana, ni sur Les dessins d'Émile.
Par contre, j'ai écrit et corrigé AppliAuras, il a passé le verdict des bêtas et est prêt à être envoyé. Je laisse passer les fêtes, quand même.

* Sans oublier les corrections pour "Le dernier prisonnier" (les yeux de l'aigle 3) qui sort en mai.

Ça, c'était bon, sans problème.

Donc, si je résume :

Cette année, j'ai publié :
 Le dernier Prisonnier,
dernier tome de la trilogie
Les yeux de l'aigle





"Loup de source",
une nouvelle dans l'anthologie
Cœurs de Loups















Premier Match,
SpaceLeague T1
L'Esprit d'équipe,
SpaceLeague T2
















J'ai écrit et/ou corrigé :
* Une bonne partie du Premier.
*Ascenseur pour le futur [à paraître en août]
* AppliAuras
* Ma pire semaine de vacances [à paraître au printemps !]
* Les tomes 3 et 4 de SpaceLeague [à paraître en mars]
* Quelques textes d'album et/ou textes pour la presse [mais, de ce côté-là, ça ne donne rien pour l'instant]

J'ai participé à plusieurs salons (j'ai pas compté), à des interventions scolaires (ça commence à devenir naturel !), et j'ai même remporté mon premier prix littéraire ! [le prix Trégor Ado catégorie 6ème/5ème pour Les Aiglons].

Bref, je trouve que ça a été une bonne année pour les bouquins !

Côté blog, je ne m'étais pas fixé d'objectif, mais je suis contente d'en avoir ouvert un nouveau (ça aurait été étrange de garder un blog intitulé "Fedeylins et autres univers" quand les "autres univers" sont plus importants que les fedeylins !
Je suis contente aussi d'avoir bidouillé un site internet pour regrouper tous mes romans en un seul endroit !

Je vous souhaite à tous de passer de très bonnes fêtes de fin d'année, 
et à très bientôt pour les objectifs 2014 !

12 décembre 2013

Orpheline.

Il faut que je dise quelque chose ici. Il faut que j'en parle. Mais je ne suis pas sûre de trouver les mots.

Xavier Décousus est mort.

Pour ceux qui le connaissaient, cette nouvelle est un choc dont nous allons tous avoir du mal à nous remettre.
Pour ceux qui ne le connaissaient pas, laissez-moi vous en parler un petit peu.

Xavier était "Mon" éditeur. Avec les guillemets, parce que, quand j'en parlais à ceux qui ne le connaissaient pas, je donnais rarement son nom, je disais juste "j'en ai parlé avec mon éditeur" ou "mon éditeur m'a dit..." ou encore "l'autre jour, avec mon éditeur...". Depuis quelques mois, je ne travaillais pas qu'avec lui, mais les personnes qui sont venues se greffer dans les conversations l'ont fait avec leurs noms, et, souvent, leur maison d'édition, histoire que ceux qui n'ont pas suivi s'y retrouvent. Mais Xavier restait toujours "Mon" éditeur. 

Il a été le premier professionnel de l'édition à déceler quelque chose dans mes écrits. Quand Christophe Lambert lui a transmis le lien vers le premier chapitre des fedeylins, dont il avait entendu parler, il a dit à Xavier que ça pourrait peut-être lui plaire... non seulement ça lui a plu, mais il a voulu tout lire. Et quand je dis tout lire, c'est absolument tout. Tout le blog, toute l'histoire des fedeylins, toutes mes nouvelles, tout ce que j'avais pu écrire d'autre. Il ne cherchait pas un manuscrit : il cherchait un auteur. Et il m'a trouvée.

À partir de là, nous avons travaillé ensemble. Parfois, Xavier disait qu'un jour, nous serions amis. Il me parlait de Pierre Bottero, surtout au début, parce que je le lui rappelait. J'avais un peu peur de ce transfert qu'il faisait, parce qu'il aimait beaucoup Pierre, et que je ne comptais pas me comparer à lui. Et puis, plus le temps passait, moins il m'en parlait. Notre relation était différente. Je l'ai vouvoyé pendant presque deux ans, ce qui est plutôt rare dans ce métier, mais je voulais garder ce rapport professionnel. Ne pas mettre trop d'affectif dans ce travail où je donne déjà tellement de moi. Mais les barrières sont tombées, petit à petit. Et Xavier est devenu, non pas un ami, mais quelqu'un qui comptait beaucoup. Dont l'avis m'était précieux.

Je dis souvent que les livres, c'est comme les enfants, il faut être deux pour les faire. Mais Xavier n'était pas le père de mes enfants de papier, il était plutôt le médecin accoucheur. Ou, si l'on compare plutôt les romans à des œufs dont je serais la poule pondeuse (je sais, la comparaison n'est pas flatteuse, mais je me vois plus pondre plein d’œufs qu'accoucher de plusieurs enfants tous les ans !) , il était l’éleveur qui veillait au grain. Et qui allait montrer ces œufs partout autour de lui, et en parler avec bien plus de passion que je ne le ferais jamais. 
Nous devions en faire dix-neuf, ensemble. Finalement, nous n'avons eu le temps d'en faire que neuf. Les dix autres, je les ferais quand même, mais, sans lui. Ils seront forcément un peu différents.

Il avait un humour pince-sans-rire qui me rappelait parfois celui de mon père. Il débitait des bêtises d'un air sérieux, puis levait un sourcil, faisait une petite grimace, et nous riions.

Il a changé ma vie en faisant de moi un "vrai" écrivain. Ma vie va changer à nouveau avec son départ, même si je ne reviens pas à zéro.

Le matin du jour où il est mort, je me suis réveillée en sursaut, avec l'impression que le temps de lui dire les choses me manquait, qu'il y avait urgence, et j'ai enregistré un message pour lui dire au-revoir. J'ai beaucoup pleuré. Et puis, quelques heures plus tard, j'ai appris qu'il était partit. 
Dans un sens, je n'y crois toujours pas. J'attends le moment où le téléphone va sonner, et où il va m'expliquer qu'il avait besoin de prendre un mois de vacances, et qu'il n'a rien trouvé d'autre que cette maladie imaginaire qui le coupait du monde.

C'est dans la peine des autres que je me rends compte que c'est réel. 
Je pense à tous les auteurs, rencontrés grâce à lui, ou qu'il a rencontré grâce à moi. Je pense à ses amis, ses proches, sa femme et son fils. Je me sens tellement impuissante à les alléger de cette tragédie...

Je redoute le moment où il va me falloir écrire à nouveau. Je redoute encore plus le moment où il va falloir envoyer les romans dont nous discutions ensemble à d'autres éditeurs. J'envisage de ne pas écrire certains projets, de peur de le décevoir, ou de me demander toute ma vie ce qu'il en aurait pensé.

Il va me falloir du temps.

Mais je n'en ai pas tant que ça. 
Mardi dernier, le lendemain de sa mort, je rencontrais des classes à la médiathèque de Feyzin. Les enfants de CM1 et CM2 venaient écouter un auteur, pas consoler quelqu'un. Alors j'ai souri. J'ai raconté, comme je le faisais avant, la rencontre avec Xavier. J'en ai parlé au présent, comme s'il allait bien, quelque part. Je ne pouvais pas expliquer. Je ne le pourrais sans doute jamais.
La semaine prochaine, je dois rencontrer les représentants de L'Équipe, qui placent les SpaceLeague en librairie. C'est important, et Xavier m'en aurait voulu si je ne le faisait pas. Donc, je vais le faire. Comme si tout allait bien.
Et puis, j'ai des corrections éditoriales à rendre pour la fin de l'année. Je peux demander un délai, repousser un peu. Mais, à un moment, il va me falloir affronter cette peur d'écrire. Affronter mon ordinateur même si mes larmes coulent. Affronter l'impression de présence diffuse qui planera toujours au-dessus de moi.

Je ne crois pas en Dieu. Ni au paradis. Mais, s'il y a un après, j'espère que Xavier y a retrouvé Pierre, et, qu'ensemble, ils vont rire et rire encore.
Et j'espère que Xavier sera fier de moi. Longtemps. 

En tout cas, je vais tout faire pour ne pas décevoir les espoirs qu'il a placés en moi.

Au salon de Paris, en 2010. On venait tout juste de signer.



5 décembre 2013

De la pub (en images) pour SpaceLeague

Où peut-on trouver les deux premiers tomes de SpaceLeague ???

Eh bien... un peu partout ! Par exemple :

Au Carrefour de Lomme

Au Carrefour de La Part Dieu (Lyon)

Au carrefour de Vénissieux

Au Cultura de Givors

Au Décitre de La Part Dieu (Lyon)

Au Carrefour de St Quentin en Yvelines
 Si, vous aussi, vous le croisez, envoyez-moi les photos ^^

Et sinon... ils ont aussi droit à un peu de pub dans France Football !


extrait du France Football du 5/11/2013

Si jamais vous êtes dans le coin, je serais en dédicace à la médiathèque de Feyzin mardi 10 décembre en fin d'après-midi. Il y aura les SpaceLeague, bien sûr, mais aussi mes fedeylins et les Yeux de l'aigle... de quoi offrir des livres dédicacés pour Noël !!! (et puis, l'occasion de papoter aussi, hein).

26 novembre 2013

Montreuil

Parce que la vie continue, et qu'il y a quand même de belles nouvelles à partager même si je n'ai pas le goût d'écrire en ce moment, je partage quelques infos :

 
Je serais présente au salon de Montreuil ce week-end pour dédicacer les deux premiers tomes de SpaceLeague !
Vous pouvez me retrouver samedi (13h-18h) et dimanche (14h-18h) sur la mezzanine qui surplombe le salon.
Ai-je besoin de signaler que c'est bientôt Noël ? Et que des bouquins dédicacés, c'est quand même sympa, hum ? 

Autre nouvelle, j'ai bidouillé un petit site d'auteur, histoire que vous retrouviez tous mes romans d'un seul coup d’œil. Je le complèterai avec une rubrique "à paraître" quand j'aurais des visuels de couvertures à partager.
Pour visiter, c'est par là !

En attendant, je vais passer en mode "bêta-lectrice" pour des tomes 2 d'auteurs formidables dont j'ai adoré les tomes 1. Et, pour mes propres écrits, on verra plus tard.

24 novembre 2013

Pas si simple

Je n'avance pas aussi vite que je le voudrais sur les corrections de la seconde partie du Premier.

Pourtant, je n'ai pas tant de choses à faire que ça (ma liste compte encore quatre points à cocher, ce qui correspond grosso modo à autant de passages à revoir, plus une relecture pour affiner un peu partout et faire en sorte que les modifications fonctionnent).

Mais l'envie n'est pas là.

C'est la vraie vie qui me rattrape.

Je pense très fort à quelqu'un en particulier, qui lisait mon blog tous les jours (à tel point que si j'avais un message à lui faire passer, je pouvais le faire entre les lignes ici !), et qui est en ce moment à l'hôpital.
Tant qu'il n'en sera pas sortit, en pleine forme, mes pensées seront forcément préoccupées, et tournées vers autre chose que l'écriture.

Je sais qu'il voudrait que j'avance, donc je vais essayer de garder le moral malgré tout.

J'ai des bonnes nouvelles à vous annoncer pour SpaceLeague, mais ça peut attendre le courant de la semaine prochaine.

18 novembre 2013

Tout plein de tags

Je ne suis pas forcément une passionnée des chaînes, mais, j'avoue, je ne résiste pas aux tags qui consistent en répondre à tout plein de questions sur moi ^^ (pis ça meuble le blog, au passage).

Bref, j'ai été tagguée par Axelle et Takisys.

Le jeu est simple : d'abord, vous révéler 11 choses que vous ignorez sur moi.
Et ensuite, répondre à 11 questions ! (bon, là, ça fait 22 du coup !).
Normalement, on doit poser à nouveau 11 questions à plusieurs personnes, mais je crois que je vais passer mon tour (j'ai l'impression que la chaîne a déjà fait beaucoup de tours de blog. Si vous n'avez pas été taggués, que vous avez un blog et l'envie de participer, n'hésitez pas à piocher dans les 22 questions auxquelles je réponds !).

[attention, c'est long !]

11 informations (vitales) que vous ignoriez (sans doute) à mon sujet :

1. J'ai été agoraphobe. Et j'ai parfois du mal à employer le passé à ce propos (mais je me suis soignée, sinon je serais incapable d'aller en salon rencontrer des lecteurs).

2. Je dis tout le temps : "du coup", "ouais, hein", "en fait" et "tout ça".

3. J'ai toujours rêvé d'être Tam dans Cat's Eyes, mais, à cause de mes cheveux courts, je devais toujours prendre le rôle d'Alex.

4. La partie de mon corps que j'aime le moins : mes pieds.

5. J'ai acheté les tampons qui me serviront à dédicacer mes deux prochains bouquins, même si je n'ai pas encore signé les contrats correspondants (enfin, j'en ai signé un sur les deux maintenant, mais quand j'avais acheté les tampons, ce n'était pas le cas. La charrue, les bœufs, tout ça).

6. J'ai toujours froid quand je travaille. Du coup, je m'enveloppe dans un énorme duvet d'où juste mes bras dépassent (c'est le cas en ce moment).

7. Depuis que j'ai découvert Pinterest, je ne peux pas m'empêcher d'essayer de reproduire les trucs supers que je trouve. J'ai fait des coussins Harry Potter pour ma fille, je termine mon premier meuble en carton, et j'ai fait cuire des gâteaux en forme de tipi d'indien ce week-end. Et ça fait à peine un mois que je suis inscrite.

8. Il est possible que je planche sur des projets éditoriaux qui ne sont pas des romans. Un jour. Ou bientôt.

9. Pendant plusieurs années, mes parents m'ont abonnée à J'aime Lire. Mais comme je n'aimais pas lire, ben je ne lisais que les Tomtom et Nana. Je n'ai découvert les histoires longues publiées dedans que bien plus tard.

10. Ma sonnerie de téléphone portable est "Call Me Maybe". J'assume l'ironie.

11. Quand je fais réviser les tables de multiplications à mes enfants, j'ai besoin d'antisèches.

Voilà ! Vous êtes bien contents de savoir tout ça, hein ^^
Maintenant, passons aux questions !

Les questions d'Axelle :

1. Le chocolat, c'est pour ... ?
Toujours ? Sinon, le matin au petit déj', si je me lève tard. Avec le thé d'après le repas. Avant d'écrire pour me donner un petit coup de fouet. Et au goûter. Heu...

2. Quand tu n'écris pas, que fais-tu ?
Je dors. Pis je m'occupe de mes trois monstres. De ma maison. Je lis, éventuellement. Je bêta-lis aussi. Ah, et je fais des meubles en cartons en ce moment ^^

3. Qu'aimes-tu le plus faire les jours de pluie ?
Rester sous ma couette ! Ou alors boire un chocolat chaud avec mes enfants en faisant des jeux de société.

4. As-tu une phobie ? Si oui, laquelle ?
Mon agoraphobie n'était pas la peur de la foule (quand le psy m'a diagnostiqué, j'ai cru qu'il s'était planté, mais en fait, c'est moi qui n'avais pas la bonne définition) mais une peur qui se traduisait grosso modo en me rendant malade dès que je devais sortir de chez moi (parfois, ça m'arrivait aussi à l'extérieur si j'étais dans une situation d'où je ne pouvais pas m'extraire rapidement). Je lutte toujours un peu contre, mais c'est de plus en plus facile.
5. Quel est le livre qui t'a le plus marqué (en positif ou en négatif) ? Pourquoi ?
Là, pas de révélation, je le dis tout le temps : "L'Assassin Royal" de Robin Hobb.
Parce que c'était sans doute mon premier livre de fantasy, que, du coup, ça m'a ouvert beaucoup de portes mentales sur mes possibilités de raconter des histoires, et que je l'ai fermé en annonçant "c'est ça que je veux faire dans la vie : faire ressentir ça au lecteur".

6. Quel est le livre que tu as "honte" d'avoir lu ? (celui dont tu n'oses pas parler)
Je ne crois pas avoir eu honte de lire un livre... J'avoue que quand je parle de tous les bouquins Star Wars que j'ai pu lire, j'ai déjà ressenti un certain mépris de la part d'un interlocuteur, comme si ce n'était pas de la "vraie littérature" (ou, disons plus simplement, comme si c'était de la merde). Mais j'assume. D'abord, parce qu'il y en a de très bien, écrits par de vrais auteurs de SF qui maîtrisent leur métier. Et ensuite parce que sans ces livres, je n'aurais sans doute jamais plongé dans la lecture. Alors, non, je n'en ai pas honte.

7. Si tu pouvais rencontrer n'importe quel personnage de fiction, lequel voudrais-tu inviter à prendre un café/thé/chocolat ? Pourquoi ?
C'est super dur, comme question.
Peut-être Anna Madrigal, des Chroniques de San Fransisco. Comme une vieille tante déjantée, ou une grand-mère à la fois douce, drôle, et pleine de bon sens. Je suis sûre de passer un bon moment !

8. Quel est le mot que tu places le plus souvent dans tes écrits ?
Reste. Je le décline dans tous les sens possible. Si vous (re)lisez le tome 1 des fedeylins, vous le trouverez en surabondance. Depuis, je me modère un peu plus...

9. Tes rêves t'inspirent-ils pour écrire ? Si oui, donne un exemple. Si non, pourquoi ?
Ah, c'est marrant, en fait, mon premier bouquin, je l'ai écrit comme ça ! (enfin, il n'a jamais été publié, hein, c'était ma fanfiction StarWars à l'époque où je ne savais pas ce qu'était une fanfiction).
Bref, j'avais fait un plan détaillé, une phrase par chapitre, je lisais la phrase le soir avant de me coucher, je déroulais tout le chapitre en rêve pendant la nuit, et je l'écrivais le lendemain ! Par contre, si je ne pouvais pas écrire, je rêvais du même chapitre en boucle toutes les nuits jusqu'à ce que je puisse enfin passer au suivant !
À ce moment-là, je croyais que j'écrirais toujours comme ça... mais quand j'ai vu que ça ne venait pas du tout pareil pour les bouquins suivants, je me suis mise à travailler ^^

Sinon, une fois, j'ai voulu lier un rêve que j'avais fait à une histoire en gestation... mais ça a lamentablement foiré (depuis, j'évite aussi).

10. A quoi penses-tu en premier lorsque tu te lèves le matin ?
"Ne pas oublier les gouttes pour ma désensibilisation allergique". Acariens, ambroisie, armoise, graminées. Dans trois ans, ma consommation de mouchoirs devrait considérablement se réduire.

11. Qu'est-ce que tu vas demander au Père Noël cette année ?
Je ne sais pas encore. J'espère ne pas avoir besoin de commander un nouvel ordinateur, mais vu les écrans bleus répétitifs de mon portable, j'ai peur qu'il lâche à un moment où à un autre...
Sinon, pourquoi pas un abonnement à la Thé Box ? (j'adore)

Les questions de Takisys :

1)   Du soir ou du matin ?

Du soir ! Le matin, il ne faut rien me demander avant, ouhlà, au moins tout ça. Je sais que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt, et je le vérifie chaque fois que je mets mon réveil (j'ai toujours l'impression d'avoir deux journées en une, à ce moment-là), mais il n'y a pas moyen : le soir, je suis efficace jusqu'à tard, alors que le matin, il faut me sortir du lit avec un treuil. Ou deux.
 
2)   Qu’est-ce qui t’éclate dans la vie ?

Partager des blagues pourries avec mes proches, passer des heures en cuisine pour sortir un repas-de-la-mort-qui-tue, danser dans mon salon avec mes gamins... et voir des lecteurs bondir devant mon stand en salon quand ils sont trop contents de me voir et qu'ils viennent prendre la suite d'une histoire qu'ils ont aimé. Oh oui, ça j'adore.
 
3)   Quel personnage réel ou fictif aimerais-tu être ?

Encore une question vachement difficile. Disons, une héroïne de Greg Keyes. J'aime bien ses personnages féminins forts. Comme Hezhi dans "Les élus du Changelin" ou Anne Dare dans "Les royaumes d'épines et d'os". J'aime beaucoup leurs évolutions, à toutes les deux.

Ouh, et dans les romans pas encore parus, j'aimerais être Elie dans Subliminale ! (de Lise Syven, à paraître chez Castelmore tout bientôt !!! Vivement).
 
4)   Voyage organisé ou aventure au coin de la rue ?

Heu... J'aimerais voyager loin. Vraiment. Un jour. Mais pour l'instant c'est compliqué (enfants petits, tout ça).
 
5)   Et lequel te fait le plus rêver ?

Le voyage loin, même s'il est organisé ! C'est un peu ma carotte pour les années à venir.
Il y a au moins un truc par continent que je veux voir.
 
6)   Le truc que tu veux absolument faire ?
J'ai pleins de buts ultimes dans la vie. L'un d'eux est aller boire un pot dans un café de New York avec Robin Hobb quand mes bouquins seront traduits aux States (c'est elle qui me l'a proposé la dernière fois qu'on s'est vues, et j'ai déclaré que c'était un excellent plan ! Bon, je pense que c'était une façon gentille pour elle de répondre quand je lui ai dit que, non, pour l'instant, mes bouquins n'étaient pas traduits en anglais, mais quand même ^^).
7)   Et celui que tu ne ferais pour rien au monde ?
Alors, là... Joker. Non, franchement, je ne pense à rien de particulier. Pis faut jamais dire jamais, tout ça !
8)   Si je dis « Audiard », tu penses quoi ?

À mon pôpa, qui sort de temps en temps des répliques en imitant vaguement les acteurs pour nous aider à remettre dans le contexte. Je ne suis pas sûre d'avoir vu un film en entier mais plein d'extraits avec des phrases cultes, forcément. Du coup, si j'entends des répliques, je ne sais pas forcément à quel film ça correspond (mais je vois l'idée).

9)   Comment choisis tu tes lectures ?

Il y a les textes des copaings, dont j'entends parler longtemps avant leur sortie, et dont l'histoire titille ma curiosité (ou alors je suis simplement fan de leur style, donc je découvre sans chercher à savoir de quoi ça parle pour me laisser captiver du départ).
Sinon, soit j'ai entendu parler du livre via des blogs ou des forums, et les personnes ont relativement les mêmes goûts que moi (donc je note que ça pourrait me plaire).
Soit j'entends l'auteur en parler en salon (et ça me semble correspondre à ce que j'aime).
Soit la couv' me plaît, le quatrième de couv' aussi, et je pioche une phrase au hasard pour checker le style avant de me décider, comme n'importe qui peut le faire en librairie. 
Ou alors, c'est un auteur que je suis depuis longtemps, qui ne m'a jamais déçue (ou dont j'ai découvert le premier roman et je suis curieuse de voir ce qu'il fait d'autre), et donc il me faut peu d'éléments pour me décider à ce moment-là. C'est plus le porte-monnaie qui a le dernier mot.
 
10)  L’invention réelle ou fictive qui te botte le plus ?

Le téléporteur ? Ou le TARDIS, parce que ça peut faire office de téléporteur ET de machine à voyager dans le temps, ce qui est quand même hyper pratique (sans compter qu'il a un super look, et qu'il ne prend pas beaucoup de place dans un salon).

Sinon, dans les inventions réelles, j'ai hâte de voir tout ce qui va se passer avec les imprimantes en 3D (rien que le fait qu'on puisse imprimer toutes les pièces d'une autre imprimante et donc, en créer une seconde avec la première, je trouve ça formidable).
 
11)  Pourquoi tu blogues ?

Pour garder en mémoire mes avancées (sinon, j'ai l'impression de ne rien faire, alors qu'en fait, j'avance sans m'en rendre compte !).
Pour parler de moi sans crainte de saouler les gens (si ça ne les intéresse pas, l'avantage c'est qu'ils peuvent cliquer sur la petite croix rouge, et hop, je ferme ma bouche !).
Parce que c'est un moyen plus ludique et souple qu'un site pour donner des nouvelles à ceux qui en veulent, donner des infos sur mes bouquins, mes dédicaces, etc.

Ouf ! Voilà !

17 novembre 2013

Ramasse tes dents (de mammouth)

Décidément, je suis nulle en titres de messages de blog ^^

En fait, je voulais simplement dire que j'avais envoyé à quelques unes de mes bêtas-chéries la seconde partie de mon roman "Le Premier", et, comme d'habitude, je serrais un peu les dents en craignant de devoir les ramasser (mes dents) après de longues et douloureuses remarques...

Mais en fait, ça va !

Bien sûr, il y a du boulot (je ne suis pas un génie capable de pondre un premier jet parfait, hein, enfin bon, ça, je le savais déjà), mais rien d'insurmontable.

En plus, comme je me suis surtout focalisée sur SpaceLeague T3 et 4 ces derniers temps, j'ai bien laissé reposer "Le Premier" et, du coup, j'ai assez de recul sur le texte pour l'aborder d'une façon plutôt dépassionnée (ce qui est idéal pour la phase des corrections).

Bref, au boulot ! Mon programme pour les quinze prochains jours : corriger la seconde partie, et écrire le premier jet de la troisième (et dernière) partie !


12 novembre 2013

Retour de Brive

Je reviens épuisée de Brive, mais heureuse ! 

Vendredi, j'ai rencontré quatre classes de 6ème qui avaient lu le premier tome de SpaceLeague. Je leur ai présenté mon parcours, mes autres romans, et la génèse de cette histoire avant de répondre à leurs questions. Ils étaient adorables ! Mention spéciale pour deux questions : "Est-ce que vous avez pris le train du cholestérol ?" et "Est-ce que vous écrirez jusqu'à la fin ?" (= jusqu'à ce que je meure). ^^


Samedi et dimanche, beaucoup de monde au salon : j'ai dédicacé à tour de bras !
Pour preuve : les cartons de stock sous la table... vides !


Quand je suis partie, je n'avais plus ni tome 1, ni tome 2, ni tome 3 des Fedeylins ; plus de tome 1 des Yeux de L'Aigle ; et à peine une dizaine de SpaceLeague. Bref, je suis partie faute de munitions ^^

Comme l'année dernière, j'ai été touchée par la gentillesse générale des visiteurs du salon, sans oublier la bienveillance des organisateurs, aux petits soins !

J'attendais un peu de voir comment SpaceLeague allait être perçu par le grand public... je suis rassurée ! Les enfants ont les yeux qui brillent, l'histoire leur parle en quelques mots, et même ceux qui n'aiment pas lire veulent essayer de découvrir la série. C'est chouette.

Maintenant, je vais prendre quelques jours de pause pour m'en remettre (c'était quand même hyper intense, sans parler du transport qui fatigue bien) !

6 novembre 2013

Brive is coming !

(désolée, je n'ai pas de titre plus pourri).


Bref, ce week-end, je serai à la Foire du Livre de Brive !

Vendredi, je rencontre plusieurs classes pour parler de SpaceLeague : j'ai hâte de rencontrer mes premiers lecteurs pour savoir ce qu'ils en ont pensé...

Samedi et dimanche, vous me trouverez sur le stand de L'Équipe pour dédicacer les deux premiers tomes de SpaceLeague, mais aussi, bien sûr, les Fedeylins au grand complet, et Les Yeux de L'Aigle.

J'avais adoré Brive l'année dernière, et cette année s'annonce à la hauteur...Je vous raconterai !


29 octobre 2013

Bloup bloup bloup...

Je remonte à la surface juste pour vous dire que tout va bien : j'ai eu une coupure d'Internet pendant presque 15 jours (et j'ai survécu, limite, ça m'a fait du bien), d'où mon silence.

Alors, quoi de neuf en deux semaines ?

J'ai participé au salon des Halliennales, près de Lille, et c'était très sympa ! Ça m'a fait très plaisir de rencontrer/retrouver des lecteurs des Fedeylins et des Yeux de l'Aigle, de remettre un pied dans l'ambiance des salons après une longue pause estivale (c'était la rentrée, quoi ^^).




J'ai reçu les exemplaires des deux premiers tomes de SpaceLeague (Hiiiiiiiii), ça y est, c'est lancé ! Si j'ai bien suivi, ils devraient être en librairie dès demain !
Foncez, achetez, commandez, buzzez, prévoyez les cadeaux de Noël pour les petits neveux... pis c'est des petits poches, ils sont pas chers, à ce prix-là, prenez les deux !!!
À part ça ?

Ben, j'ai travaillé sur les tomes 3 et 4, pardi !

Le tome 3, "Le Grand Tournoi", est quasi terminé (il me reste des bricoles à ajuster par rapport à la suite).
Je suis à la moitié du tome 4, "Centre de Formation" (il faut que je mettes le turbo pour terminer, mais ça va aller).

Je vous avoue que les aléas de la vie font que j'ai très très envie de procrastiner, mais j'applique ma devise : "Travaille aujourd'hui, tu procrastineras demain".
Ça fonctionne à peu près ^^

7 octobre 2013

Prochains salons

Vous pouvez me retrouver samedi (oui, celui-là, le 12 octobre)
aux Halliennales (près de Lille) !

J'y dédicacerai les Fedeylins et les Yeux de l'Aigle au grand complet...


Sinon, il faudra attendre le mois prochain, à la foire du livre de Brive !
(consultez ma fiche, à la lettre C !)


Là, il y aura aussi les deux premiers tomes de SpaceLeague !!!

2 octobre 2013

Ma drogue

Parfois, on demande aux auteurs à quoi ils carburent pour écrire (en sous entendant qu'ils doivent au minimum snifer de la coke tellement c'est pas possible d'être maso au point de choisir un métier pareil et/ou d'écrire des trucs pareils). 

En général, à ce genre de question, je réponds "le chocolat". Et c'est vrai. De mon côté, quand j'ouvre mon document word pour commencer un nouveau chapitre, il me faut au moins deux carreaux de chocolat au lait (oui, hurlez bandes de frénétiques du chocolat noir comme étant le seul, l'unique, moi, je l'aime au lait) avant de me mettre à écrire.

Vous me direz, ce n'est pas très raisonnable pour ma ligne, et je répondrais "flûte" (parce que je suis polie), vu qu'en fait, d'après les calories que brûlent mon cerveau pendant une séance d'écriture, ça va. [toi aussi, écrit 10 000 signes en deux heures, et après on en reparle].

Mais depuis quelques temps, j'ai plongé dans la drogue dure : les chocoletti lait, praliné, noisettes.


J'avais déjà goûté quand j'étais gamine, puis oublié... et dernièrement, je suis tombée dessus au détour d'un supermarché, m'en suis souvenue et paf. Nouvelle drogue d'écriture approuvée.

Tout ça pour dire que si vous me croisez en salon ou en séance de dédicaces, que vous êtes choupinous et que vous aimez mes romans (ou juste choupinou, ça ira), vous pouvez m'offrir des chocoletti. Tant que vous voulez ! Pour soutenir la création, tout ça. Merci.

Bon, je vous laisse, j'ai dix mille signes à écrire ce soir, et, maintenant que j'ai pris la photo, le paquet peut disparaître...

1 octobre 2013

SpaceLeague, bientôt dans toutes les bonnes librairies...


À la fin du mois, vous pourrez vous procurer les deux premiers tomes de ma série SpaceLeague dont je vous parlais précédemment (ici).

En attendant, vous pouvez aller lire un premier avis sur l'excellent site Callioprofs ! http://callioprofs.com/CallioWiki/index.php?title=Premier_match
 


J'en profite pour partager mes premiers "fan arts" ! Bon, se sont mes enfants, mais quand même, ça me fait plaisir ! Donc, en bas, la vision de mon Loustic (8 ans), et, en haut, la vision de ma Poucinette (10 ans). Notons que ma grande fille invente même un nouveau personnage (elle n'essaye pas du tout de m'influencer pour que j'utilise ses idées ^^ ).

Sur ce, je retourne travailler sur le tome 3 !

27 septembre 2013

Ça C'est Paris !

Résumé rapide de mon passage à Paris...

Jour 1 : J'ai survécu à un TGV en flammes (pas le mien, heureusement), à une séance photo (je suis passée juste après Tony Parker ^^), et à des mails urgents qui sortent d'on ne sait où...


Jour 2 : J'ai pris le RER, je suis entrée pour la première fois dans un Starbucks, j'ai papoté tout plein, et j'ai croisé Cyril Lignac...


Jour 3 : J'ai pris un tram qui annonçait les stations avec la voix de l'épée magique de "Qui veut la peau de Roger Rabbit ?", j'ai alourdi ma valise avec plein de livres trop bien, j'ai bu beaucoup trop de thé, et raconté ma vie (comme d'habitude)... 

Voilà en très très condensé cette escapade parisienne !

J'ai rencontré ou retrouvé des gens formidables, avec qui on prépare des projets formidables !

J'ai beaucoup bouquiné dans le train et les transports en communs (revue rapide de mes dernières lectures bientôt sur ce blog).

J'ai travaillé aussi (faut pas croire), du coup j'ai bien annoté toute la seconde partie du Premier, et je viens d'intégrer ces corrections ! Ayé, ça c'est terminé (avant les remarques des bêtas-lecteurs, hein, après il faudra recommencer !). Pour la troisième (et dernière) partie, ça attendra un peu.

Là, tout de suite, je vais attaquer l'écriture des tomes 3 et 4 de SpaceLeague (dont les deux premiers tomes sortent en octobre, je vous le rappelle !).

En route vers de nouvelles aventures...

19 septembre 2013

Comme un robot-zombie

Salut à tous !

Petit passage rapide (je n'ai pas grand chose à dire en ce moment).

J'avance bien sur la 2ème partie (sur 3) du Premier, il ne me reste plus qu'un chapitre et je pourrai tranquillement reprendre ce premier jet. Le fait d'avoir découpé l'histoire en trois, et m'autoriser des pauses pour avancer sur autre chose, c'est vraiment pas mal (surtout que cette histoire est quand même beaucoup plus glauque que ce que j'écris d'habitude, et ça me fait du bien de ne pas m'immerger dedans pendant de trop longues périodes).

J'ai même mis le mode robot-zombie en marche, c'est à dire que je me pose devant mon ordi à l'heure prévue, et je fais mon chapitre quoi qu'il arrive. Limite, je ne réfléchis pas : je regarde le détail sur mon plan, zou, je fais entre 7 000 et 10 000 signes, et pof, je sais que je pourrais passer à la suite le lendemain.

Ça ne m'empêche pas d'éprouver de la fierté quand je me sors bien d'un passage particulièrement délicat, ou grogner dans mon coin et réécrire quand je vois bien que ça coince, hein, mais disons qu'il y a un petit côté "automatique" qui fait que je ne me pose pas de questions.

Si je ne termine pas aujourd'hui (où je procrastine un peu, j'avoue), ce sera pour demain, ou ce week-end au pire.
La semaine prochaine, je monte à Paris, donc je vais mettre à profit mes trajets de train avec de la relecture et des annotations utiles. C'est cool, je ne pensais pas avoir déjà terminé cette partie à ce moment là !

Ensuite... on verra selon mon planning de folie, mes dead-lines, et les textes prioritaires.

Si j'ai quinze jours relativement tranquilles devant moi... je crois que je bouclerai la dernière partie, comme ça, ce sera fait, il n'y aura plus qu'à tout corriger !

11 septembre 2013

L'autre facette du métier

Avant d'être publiée, je pensais que le métier d'écrivain consistait en plusieurs phases autour de l'écriture : la préparation, les recherches, la rédaction, les relectures, les corrections, encore des corrections, encore des relectures, de l'attente, des bêta-lectures, des corrections, et des envois aux éditeurs (en gros).

Par contre, une fois que le(s) roman(s) sont acceptés par un éditeur, tout un nouveau pan du métier se révèle. Autant pour l'écriture en elle-même, on peut se préparer, s'améliorer tout seul dans son coin, autant pour tout ce qui concerne le personnage public qu'on devient peu à peu, il faut faire son expérience sur le terrain.

Je vais donc essayer de partager ma modeste expérience sur la face cachée du métier, on ne sait jamais, ça peut servir !

Les relations avec la Presse :
Là, à moins d'avoir fait la une de tous vos journaux municipaux depuis votre victoire au tournoi d'échec en CM2, je ne vois pas trop comment vous auriez pu vous préparer !
De mon côté, c'est même encore plus vicieux et faussé : ma mère était correspondante de presse dans un journal local, et j'imaginais naïvement que tous les journalistes que j'allais rencontrer fonctionnaient comme elle. Ce n'est pas le cas !
Je vous le dis tout de suite : n'imaginez pas que l'auteur de l'article va faire comme dans ces magazines qui ponctuent certaines réponses de stars de "(rire)" quand la star rit en répondant (ce qui permet de voir le second degré de sa réponse... c'est formidable). Si vous répondez en faisant une blague, il y a de fortes chances qu'elle passe au premier degré. Si.
[De mon côté, si j'en crois certains articles, j'ai visiblement affirmé que j'attendais un coup de fil de Spielberg pour l'adaptation de mon premier roman en film *insérez ici un smiley qui roule des yeux*].
En radio ou en télé, le ton passe mieux, bien sûr... mais à moins d'être en direct, il y a toujours le risque du montage.

Mes conseils : faites des phrases courtes, simples, avec une seule idée à la fois. Appuyez sur ce que vous voulez que le journaliste retienne (une déformation est si vite arrivée...). Répondez directement à la question, puis développez (et pas l'inverse).

Les salons :
Ça, c'est un domaine plus familier, en général. On a tous (au moins une fois) parcouru les allées d'un salon du livre. Et, quand on écrit, on s'imagine tous un jour de l'autre côté de la table. "Quand je dédicacerai, je...".
Pourtant, on n'est pas forcément prêt à la réalité, à se retrouver assis pendant des heures à regarder passer des gens en souriant, les voir vous juger, juger vos livres, devoir pitcher en quelques phrases un roman dont on peinait déjà à écrire un synopsis de trois pages, et encaisser les lecteurs pas intéressés comme autant de lettres de refus d'éditeur.
Pas de panique, amis auteurs, vous aussi vous bredouillerez au début. Mais, très vite, vous découvrirez quelques astuces (je vais vous en livrer certaines).
Personnellement, je n'avais en tête qu'un seul fantasme : attribuer un signe de caste fedeylin à chaque dédicace (ça m'amuse toujours autant).
Dans mes premiers salons, j'ai demandé à des auteurs avec plus de bouteille s'ils avaient des conseils : plusieurs, sans se concerter, m'ont dit : "il te faut des tampons". Et c'est vrai que c'est chouette ! Ça plait beaucoup aux lecteurs, et ça habille bien mes pattes de mouche (dans lesquelles j'ai toujours peur de faire des fautes d'orthographe, mais je crois que ça me restera toujours. Je me réveille encore parfois en sueur au milieu de la nuit parce que j'ai fait une faute dans le livre d'or d'un salon et qu'il me faut attendre des mois pour pouvoir la corriger !).

Mes conseils : Entraînez-vous à résumer l'accroche de votre roman en quelques phrases, ça vous permettra de ne pas laisser traîner un trop long "euhhhhhhh" à la question "de quoi ça parle ?". La bonne accroche viendra toute seule, au fur et à mesure des discussions avec de potentiels lecteurs : ne pas trop en dire, mais suffisamment pour donner envie !
Après, pour l'attitude en salon, ça dépend de votre personnalité : certains se calent au fond de leur chaise et attendent que des lecteurs prennent l'initiative de leur parler, d'autres alpaguent les passants façon marché aux bestiaux... c'est selon. Moi, je fais entre les deux : je souris, prête à engager la conversation quand je vois que les lecteurs accrochent sur les couvertures, mais sans non plus sauter sur chaque passant !
J'avoue que c'est plus facile quand on a plusieurs romans à proposer : on a moins l'air d'un camelot qui essaye à tout prix de vendre son produit : on discute de nos univers, de ce qu'on fait... et, quand on écrit en jeunesse, les "cases" aident à parler des livres ("Pour un garçon de 8 ans ? Plutôt celui-ci. Pour une fille de 14 ans ? Plutôt celui-là").
Côté dédicaces, difficile de personnaliser chaque petit mot (surtout face à de parfaits inconnus !). On m'a conseillé (et je transmets) d'avoir une dizaine de phrases différentes par roman, et de broder autour. J'avoue que ça aide bien (d'une part quand il y a la queue et qu'il activer le mouvement, et d'autre part quand, comme moi, on a peur des fautes !).

Les fans :
Un jour, on vous demande un autographe. Oui, à vous, là, qui vous demandez ce qui se passe vu qu'aux dernières nouvelles vous n'avez pas sorti de single n°1 des ventes, qui n'êtes même pas passé "dans le journal de Claire Chazal lalalalala" (ne me remerciez pas pour l'air dans la tête, c'est cadeau). 
Ou on vous demande de poser pour une photo avec le fan en question.
Passé la surprise (normale), vous vous exécutez avec au fond des yeux un brin de "qu'est-ce que je fais là ?".
Respirez, amis auteurs, ce n'est qu'une autre facette de ce métier à laquelle vous n'étiez pas préparé !
Car oui, du moment où on passe de l'autre côté de la table, on n'est plus un être humain aux yeux des gens qui déambulent dans le salon, mais un Auteur avec un grand A (même si on écrit pour enfants ["ah, bon, alors ça va !"] ou pire, de la fantasy [ce sous-genre pour ado attardé, hein]).

Mes conseils : Profitez. Amusez-vous. C'est rigolo, non ? Même si, dans l'absolu, ça vous mets mal à l'aise, c'est quand même hyper flatteur de se faire prendre en photo à côté de quelqu'un qui a aimé votre/vos livre(s).
Et comment résister à la petite bouille d'un mini-fan pour qui on représente quelqu'un d'extraordinaire et qui tend un morceau de cahier déchiré pour y apposer un autographe ?
Je me souviens d'un salon, où j'étais assise à côté de Mary-Janice Davidson, et chaque fois que quelqu'un voulait être pris en photo avec elle... elle était d'accord, à condition de prendre elle aussi une photo du fan ! J'ai trouvé ça super sympa (de garder une trace, nous aussi, de ces rencontres). Si j'avais son culot, je crois que je le ferais aussi ! (peut-être dans quelques années...)

Les séances photos :
Autre point auquel on ne pense pas "avant" : la communication visuelle. En général, un éditeur vous demande (ou fait faire) des photos, histoire de pouvoir communiquer sur votre tête. Certains en impriment même une sur la 4ème de couverture du roman, ou sur un rabat.
Si vous avez publié des nouvelles, peut-être que le fanzine/webzine/ la revue vous a demandé de fournir une photo. Alors, vous avez demandé à votre mari/femme/à un ami, etc, de vous prendre en photo avec un angle avantageux. Peut-être avez-vous (consciemment ou non) reproduit ce que vous avez en tête quand on vous dit "photo d'auteur" (je vous renvoie à cet excellent article : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20130206.OBS7945/les-8-astuces-pour-reussir-une-mauvaise-photo-d-ecrivain.html).
Là encore, ce n'est pas naturel ni évident et, surtout, ce n'est pas franchement quelque chose auquel on pense entre le syno, les 22 étapes de Truby, et ce satané chapitre 4 qu'il va falloir réécrire.

Personnellement, je vous parlais tout à l'heure de ma maman, dont le métier de correspondante de presse incluait la prise de photo pour illustrer ses articles. Nous étions au temps de l'argentique, et elle développait ses pellicules à la maison, histoire d'envoyer les négatifs avec l'article qui va bien. Quel rapport avec moi ? Disons que je servais de cobaye pour terminer les pellicules auxquelles il ne restait que quelques poses et qu'il fallait absolument développer le soir même. Soyons juste, ma sœur aussi (mais je crois que ça l'amusait moins que moi). Depuis toute petite, donc, quand on braque un appareil photo sur moi, je souris instantanément (une habitude).
Ajoutez à ça quatre années d'appareil dentaire qui font que le chantier buccal dont j'ai longtemps eu honte est devenu un véritable sourire que je ne cache plus, ainsi que *attention coming-out* un rapide passé de Miss *c'est bon, j'ai avoué, n'en parlons plus*, vous comprendrez que ce n'est pas la facette qui me gêne le plus dans ce métier.

Mes conseils : réfléchissez à l'image que vous voulez dégager... mais n'essayez pas de devenir quelqu'un d'autre. Si vous êtes gothique au quotidien, normal de le rester en salon. Mais si vous décidez de mettre systématiquement un chapeau à chacune de vos apparitions publiques, essayez de penser à long terme : est-ce que vous n'allez pas vous lasser, au bout d'un moment ? Et vous retrouver coincé par cette image qui ne vous correspond plus ?
Quant aux photos... là encore, soyez naturel. Ne prenez pas ça comme une punition ou un passage obligé. Pas la peine de faire votre diva genre "je n'aime pas qu'on me prenne en photo" : ça, ça passe entre amis, ou avec la famille, mais du moment où vous êtes Auteur (toujours ce grand A), ça paraît plus bizarre qu'autre chose (qui n'a jamais grincé des dents en voyant, dans une anthologie, la seule photo d'auteur qui ne montrait pas le visage de celui-ci mais ses doigts, lui caché derrière un livre, ou un objet le représentant symboliquement ?).
C'est bon, c'est juste une photo. Rien ne vous empêche de vous mettre un peu en valeur (c'est quand même une image qui reste, hein, et qui circule) mais amusez-vous avec ça !

Allez, je vous laisse, il faut que je réfléchisse à la tenue que je vais porter lors de ma prochaine séance photo ! (rire)
À part ça, vous avez des questions ?

3 septembre 2013

C'est officiel !

C'est avec une joie immense que je peux (enfin) vous parler de mes prochaines sorties !!! 

Depuis plusieurs mois, j'évoquais "Le projet secret n°1", celui dont je signais mes contrats (ici). Aujourd'hui, je peux vous révéler qu'il s'agit d'une série de petits romans à partir de 9 ans, autour du foot (mais pas que !) qui va être publiée aux éditions L'équipe (oui, comme le journal) à partir du mois d'octobre 2013 ! Et ça s'appelle SpaceLeague.

Les deux premiers tomes "Premier Match" et "L'Esprit d'équipe" sont prêts. Les suivants sortiront en mars, et en juin (si tout va bien), toujours deux par deux. Normalement, il devrait y avoir douze (12 !) tomes en tout !

Un sacré projet !

Voilà un premier aperçu des couvertures provisoires (réalisées par Sylvain Even) :


Comme je vous le disais dans des articles précédents (voir Le foot et moi et Olive et Tom), ce n'est pas étonnant que j'écrive des histoires de foot... mais je suis ravie que mon fiston, petit lecteur, me réclame la suite ! (c'est déjà ma victoire de le faire lire).

Je m'amuse vraiment beaucoup sur ces histoires, et j'ai hâte d'écrire le troisième tome (qui porte pour l'instant comme titre de travail : "Le grand tournoi").

Pour vous donner un petit aperçu des enjeux,voilà l'extrait cité en 4ème de couv' du premier tome :
— Écoute : comment on est arrivés là, je ne sais pas.
Où on est exactement, je ne sais pas. Tout ce que je
sais, c’est qu’on est vraiment loin de chez nous.
Et qu’on est devenus des pocketkids.
Mickaël fronça les sourcils.
— Des quoi ?
— Des enfants de poche. Des jouets, quoi.
— Des… jouets ???
— De ce que j’ai compris, on doit jouer au foot. Et si on gagne nos matchs… on a une chance de pouvoir rentrer à la maison.

SpaceLeague ce n’est pas que du foot.
C’est du foot avec des pouvoirs !

1 septembre 2013

C'est pas le tout...

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais en général, on fait le point au moins deux fois par an (rentrée de septembre, fêtes de fin d'année), sur notre vie, nos projets, etc. On peut aussi rajouter son anniversaire, si vraiment on passe un cap, ça se comprend.

Bref, me revoilà en ce début de nouvelle année scolaire, fraîche et reposée (hum), prête à ré-attaquer mes projets laissés en suspend depuis quelques semaines/mois.

Pour une fois, ils ont chacun leur place dans la file d'attente, et je n'ai pas de doute pour me décider lequel je mets en chantier...

Je vais donc me jeter à corps perdu dans "Le Premier", histoire d'avancer au moins sur le premier jet de la seconde partie. 

Taïaut !

27 août 2013

Les questions de Kael

Je suis de retour de mes vacances ! (et c'était bien, merci !).

Reprenons l'activité de ce blog en commençant par répondre aux questions que Kael posait en commentaire du message précédent :

Quand tu commences un roman qui fera plus d'un volume tu prévois tout jusqu'à la fin avant de commencer à écrire ? Et pour les noms de personnages comment en inventer sans que ça fasse trop fabriqué ? Merci d'avance pour tes réponses :-)
Alors, oui,de mon côté, je planifie entièrement tous les tomes avant d'écrire. En fait, je planifie tout l'histoire, et, ensuite, je me rends compte du volume que ça va représenter et donc en combien de tomes ça va tenir.
C'est un petit peu différent pour les séries où chaque tome est relativement indépendant et doit pouvoir être lu seul (j'ai quand même tout le déroulement, mais de façon moins détaillée).
Mais bon, je suis un peu une psychopathe des trames détaillées, et je connais des tas d'auteurs qui se lancent sans connaître la fin ou sans structurer du tout ! Donc, c'est à chacun de trouver la méthode qui lui convient (on en change parfois en fonction des romans ! Il n'y a pas de recette toute prête à appliquer, même si certains codes de structures sont toujours intéressants à connaître pour voir si son histoire tient la route).

Pour les noms... je suis assez fan des noms liés à des significations.
J'ai donc un paquet de livres de prénoms, comme ceux qu'on achète quand on va avoir un bébé, et j'y puise régulièrement des idées.
Je fais aussi parfois des recherches sur des sites de prénoms sur Internet, quand je cherche des prénoms d'une même origine (par exemple, dans les Fedeylins, la plupart des noms fedeylins sont dérivés de noms aux racines celtes, les noms anophèles sont mixés entre Indien et Latin...).
Quand je suis dans un contexte plus moderne, j'avoue que l'annuaire est un bon outil (en l'ouvrant au hasard, on tombe souvent sur des combinaisons nom + prénom qui vont bien).
Je glisse aussi les prénoms de mes amis, leurs enfants, ou la famille, comme des clins d'oeils, soit tels quels, soit en utilisant des anagrammes (complets ou partiels). Par exemple, Litham, l'un des Pères Fondateurs fedeylin, est un anagramme partiel de Mathilde (ma fille aînée).
Enfin, ça peut être un bon outil de caractérisation d'un personnage. Quand je nomme mes jeunes héros, j'imagine la réflexion de leurs parents lors du choix du prénom ! (ex : le héros d'"Ascenseur pour le futur" s'appelle Brett, parce que sa mère était fan d'Amicalement Vôtre). Ça me permet également de dater le récit, même si c'est parfois casse gueule (je me souviens, dans la toute première version des Auras, pour marquer le côté cyclique des prénoms, les adultes avaient des prénoms que portent les enfants d'aujourd'hui (ex : le président s'appelait Kévin, je crois ^^), alors que les plus jeunes avaient des prénoms "anciens" (un gamin s'appelait Émile, par exemple) ça marchait moyen).

En fantasy, ça peut être vite illisible quand on veut faire trop original (voir l'excellente note de Boulet sur les noms en fantasy : http://www.bouletcorp.com/blog/2010/05/21/fantasy/ )
Je conseille de plutôt partir de racines de langues existantes, et prononçables (ne pas se laisser emporter par les h, les y, les k, et les apostrophes).

Voilà ! J'espère avoir répondu à tes questions !