23 février 2020

[Film] A Hard day's night


Pitch :

Londres 1964. Trois jours dans la vie des Beatles qui déclenchent partout où ils passent des phénomènes d'hystérie collective. Ils vont donner un concert à la télévision, et on les suit successivement dans le train, dans la rue, dans un club, en répétition, en concert, habituellement accompagnés du grand-père de Paul (joué par Wilfrid Brambell) qui sème la zizanie partout où il passe.  

Mon avis :

J'adore les Beatles depuis mes années lycées, et je me souviens encore de ma découverte du film "Help !" avec bonheur à l'époque. Je crois que les ados ont parfois envie de vivre à une autre époque (j'en croise qui me disent qu'ils auraient aimé vivre dans les années 80/90) : moi, j'aime les années 60 !

Quand le cinéma près de chez moi a annoncé la diffusion de "A hard day's night" que je n'avais pas vu, hop, j'ai sauté sur l'occasion pour le découvrir !

 Alors, c'est moins barré que "Help !" et beauuuuucoup moins barré que "Yellow Submarine" (forcément, hein, c'est compliqué de faire plus). On a presque une impression de documentaire romancé, tant certaines scènes (notamment les fans qui les poursuivent) sont représentative de la folie de l'époque.
Et, lorsqu'on nous a présenté le film, on nous a expliqué qu'il était considéré comme l'ancêtre du clip... c'est tout à fait évident en le voyant : l'esthétisme avec lequel les chansons sont filmées, c'est un gigantesque clip. Avec un peu de comédie complètement burlesque entre les chansons.

On voit aussi le rapport à la jeunesse : ils ont une vingtaine d'année, et les adultes les regardent comme on regarde aujourd'hui des ados de 15/16 ans... c'est intéressant de voir l'évolution de la société, de ce point de vue là.

Comme, en 1964, ils n'ont pas encore fait tous les grands tubes qu'on connaît, on découvre aussi des chansons moins connues... et certaines intemporelles ! Bref, ça donne envie de danser !

Je suis fan.

Et vous ? Vous êtes plutôt Stones ou Beatles ? ^^
Et quel était votre préféré des quatre ?

[Spoiler : moi c'est Paul McCartney]

21 février 2020

Retrouvez-moi demain !


N'oubliez pas ! Je dédicace demain (samedi 22 février) 
de 14h à 18h au festival Yggdrasil !

Venez !

20 février 2020

Avancées de février

Alors, en théorie, je devais carburer au maximum sur "La Cité du savoir". Souvenez-vous, fin janvier, je disais :
si je prends bien le rythme d'un chapitre par jour, le premier jet devrait aller assez vite.
Ah ah ah ! LOL. Est-ce qu'on peut prendre quelques secondes pour me pointer du doigt en riant devant cette naïveté absolue ?



Le 5 février, sentant la façon dont le vent tournait, j'ai nuancé :

je vais quand même essayer de ne pas trop laisser tomber "La Cité du Savoir", parce qui sinon, je vais y passer de longs mois, et ce n'est pas le plan ! 

Bon.

Donc, aujourd'hui, je peux l'admettre : Je. Galère. Grave.

Depuis que j'ai enfin poussé les autres histoires pour me remettre à avancer sur le premier jet du tome2-qui-sera-peut-être-la-fin-du-tome1-selon-comment-je-corrige, j'ai écrit 50 000 signes. Ce qui est bien inférieur à mes pronostics (grosso modo, je pensais tranquillement faire 50 000 signes PAR SEMAINE, comme si c'était humainement possible. Bon, d'accord, ça m'est déjà arrivé. Mais pas là).

Est-ce que ça vient du projet ? Non. Bien sûr, la remise en route dans l'histoire a été compliquée. Il fallait retrouver le ton, la voix des personnages. J'ai un peu peiné sur les deux premiers chapitres de reprise. Et puis, peu à peu, l'envie de retrouver mes personnages m'a donné envie de continuer, et c'était plus facile... MAIS.

Mais il y a eu le projet secret (appelons-le "Violet"), qui a pris beaucoup de place dans ma tête, puis en temps d'écriture (je ne peux toujours pas vous en parler). Et puis il y a eu des rencontres scolaires ou déplacements pour parler des bouquins, ce qui est bien bien cool, mais me coupe de l'ambiance dans laquelle j'écris, et me demande de sortir les rames pour retourner dans l'histoire, à chaque fois.
Du coup, au lieu de passer 5 jours par semaine sur La Cité du Savoir, j'étais contente lorsque j'arrivais à en dégager 2. Pas simple.


Et dans les semaines qui viennent, vont s'enchaîner :
* Mes enfants en vacances (ce qui diminue mon temps d'écriture)
* La deadline pour le projet secret (avoir une deadline rend le projet prioritaire, forcément).
* Le marathon de rencontres du printemps (cool, mais crevant)
* Hey, mais n'est-ce pas de nouvelles vacances en avril ?
* Re-rencontres et déplacements
... tout ça nous amenant en juin.

Je sais déjà que je n'aurais pas terminé le premier jet du tome2-qui-sera-peut-être-la-fin-du-tome1. Et il me faudra encore beaucoup de temps de correction derrière pour faire les ajustements.
Ce qui veut dire qu'au mieux, je ne peux rien soumettre à un éditeur sur ce projet avant... 2021 ?

Peut-être plus si ça se décante pour les textes en soumissions éditoriales, qu'il faudra corriger (avec des deadlines, donc prioritaires).
Et je ne vous parle même pas de "Discrète", le projet que je repousse et sur lequel j'aurais bien aimé commencer à faire des recherches cet été pour rédiger à l'automne...

En en discutant avec mes Wonderfriends, j'ai décidé de faire une demande de bourse au CNL (comme j'avais pu le faire pour "Jivana", ça m'avait beaucoup aidé à l'époque). La limite du dépôt du dossier était... aujourd'hui. Je me suis donc décidée (très) rapidement.
C'est sûr qu'une tranquillité financière me permettrait de bloquer plusieurs mois sans rien d'autre, pour enfin terminer correctement !
Ne reste plus qu'à croiser les doigts... et continuer d'avancer au maximum d'ici là !


19 février 2020

Binti, Nnedi Okorafor






Résumé :

Maîtresse harmonisatrice du peuple Himba, Binti est vouée à reprendre la boutique d'astrolabes de son père... Mais l’incroyable don pour les mathématiques de l'adolescente lui ouvre les portes de la prestigieuse université interplanétaire Oomza.
Binti embarque sur le Troisième Poisson à l'insu de sa famille. Mais au cours du trajet, les Méduses, ennemies millénaires des humains, abordent le vaisseau pour en massacrer les passagers. Commence alors pour Binti un combat pour sa survie et celle de ceux qui lui sont chers.

Après son roman post-apo coup de poing Qui a peur de la mort ?, Nnedi Okorafor revient avec Binti, un space opera qui a remporté le prix Hugo et le prix Nebula de le meilleure novella.

Mon avis :

J'étais très curieuse de découvrir la plume de cette autrice, dont j'avais entendu beaucoup de bien depuis, foulala, pas mal de temps.
Prétextant cocher la case "lire le livre le plus récent de la PAL", j'ai donc craqué pour ce magnifique ouvrage au doré sélectif...

Je suis très vite entrée dans l'histoire. C'est immersif, et les nouvelles notions liées à cet univers de SF sont bien distillée (on n'est pas perdus). On s'attache très vite à Binti et on tremble pour elle dans le vaisseau, on découvre Oomza par ses yeux, et on s'inquiète des changements qu'elle ressent...
Toute la question de l'arborescence et des mathémathique est traité de façon tellement visuelle qu'on y "est".

J'ai particulièrement apprécié tout ce qui concerne ses cheveux, et l'argile dont elle les enduit, aussi bien dans l'explication de sa culture, que dans la réaction des autres qui ne comprennent pas (miroir évident de beaucoup de comportements inadaptés à notre époque). Elle arrive à nous parler de nous, maintenant, tout en proposant des réflexions plus générales sur le vivre ensemble... ce qui, pour moi, est une des raisons d'être de la SF.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Okwu, avec ses nuances et sa complexité.

J'ai cru comprendre qu'il y aurait une suite : tant mieux, car on reste sur sa faim et on en veut plus !

Ça faisait très longtemps que je n'avais pas lu de SF pure, avec même un petit côté space opéra, et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir !

17 février 2020

Petits souvenirs du Puy en Velay !

Mardi dernier, avec l'Agence Auvergne Rhône Alpes Livre et Lecture, j'ai eu la chance d'aller présenter mon travail, et notamment "Comment je suis devenue un robot" à une trentaine de bibliothécaires au Puy en Velay.

Je n'étais pas toute seule, il y avait également Muriel Zürcher, pour "Et la lune, là-haut", Delphine Perret pour "Les Ateliers", et Julia Woignier pour "Camping Sauvage". D'ailleurs, il faut que je vous parle de mes achats lors de la dédicace en librairie qui a suivi !

Ça a été pour moi l'occasion de dédicacer pour la première fois "Les chevalies de la raclette" et de commencer à rôder le pitch pour expliquer de quoi ça parle !

(on a même eu un article dans Le Progrès ! Cliquez pour agrandir !)



J'ai donc craqué pour "Une super histoire de cow-boy" de Delphine Perret, qui joue sur le décalage texte/image à fond ! J'adore !

Si vous ne connaissez pas, je vous conseille vivement de le découvrir plus en détail : ici.







"Les Ateliers de l'illustration et de la création" : un énorme boulot où Delphine Perret est allée à la rencontre d'illustrateurs et d'illustratrices, dans leurs ateliers, pour des échanges intimes sur leur rapport au dessin, leur façon de se mettre au travail... super intéressant !
Et ça remonte le moral quand on doute !!!

En plus, c'est ponctué par les magnifiques photos d'Éric Garrault.

Lien vers le site de l'éditeur.






J'aime beaucoup l'utilisation des couleurs de Julia Woignier !

Je n'ai pas craqué pour "Camping Sauvage", mais je me suis dit que "Laurent le flamboyant" pourrait peut-être plaire à ma Tchoupette de 8 ans...

Lien vers le site de l'éditeur.









Et enfin "Et la lune, là-haut" de ma copine Muriel Zürcher !

J'ai eu l'occasion de bêta-lire Muriel pour "Soléane", et, à force de l'entendre parler du roman, je n'ai pas résisté bien longtemps !

Je pense que j'en ferais une mini-chronique ici, mais pas tout de suite car je l'ai fait dédicacer à mon fiston (14 ans), il est donc prioritaire (même si son envie de lire est à peu près aussi forte que son envie de vider le lave-vaisselle quand c'est son tour).
Ce roman rejoindra donc ma PAL dans plusieurs mois.

En attendant, de votre côté, n'hésitez pas à le découvrir ! Suivez ce lien.




Avant d'aller réanimer mon portefeuille, je tiens à remercier l'ARALL pour ses actions de valorisation des auteurs et autrices en Auvergne Rhône Alpes, ainsi que la librairie Le Chat Perché qui nous a accueillies avec une grande gentillesse !

15 février 2020

Je suis une légende, Graham Matheson



Résumé :

Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

Mon avis :

Avec ce roman, je coche quatre cases de mon défi "faire baisser la PAL" !
- Livre de poche
- Livre adapté en film ou série
- Livre choisi par quelqu'un d'autre (j'ai demandé à mon mari de choisir ma prochaine lecture dans ma PAL)
- Lire un classique

Vous savez que je rattrape régulièrement des lectures dont je suis passée à côté pendant des années, de manière à arrêter de hocher la tête quand, autour de moi, des personnes évoquent certains livres.

Pour "Je suis une légende", j'avais vu au moins le film avec Will Smith, et je croyais connaître l'histoire (même si j'avoue ne pas me souvenir de la fin). AH AH AH, rien à voir.
Dans le film, déjà, il n'est pas question de vampire, mais probablement de zombies. Du coup, quand j'ai découvert qu'il était question de vampires dès les premières pages, ça m'a fait bizarre (oui, je n'avais pas lu le 4ème de couverture).

J'ai trouvé les questionnements sur la nature du vampire intéressante, surtout la partie réflexion sur ce qui peut les tuer et pourquoi (un vampire musulman craint-il une croix ? etc). Comme cela fait un peu partie de mes propres réflexions pour "Le Premier" (qui trouvent des réponses différentes), j'ai apprécié le chemin de l'auteur.

La construction, avec des flash-backs pour comprendre un peu comment on en est arrivés là, fonctionne bien.

J'ai moins aimé le côté "en fait, c'est l'histoire d'un type qui boit du whisky", mais bon, je comprends la progression de cet aspect (même si j'ai trouvé que ça prenait trop de place).

En tout cas, le bon côté des choses, c'est que ma PAL baisse progressivement !

12 février 2020

[Théâtre] La mouche



De quoi ça parle ?

Un scientifique ayant découvert, puis testé sur lui-même, la technique permettant la téléportation se transforme peu à peu en mouche géante. C’est l’intrigue imaginée par George Langelaan dans sa nouvelle écrite en 1957 et rendue mondialement célèbre par l’adaptation cinématographique qu’en fit David Cronenberg dans les années 1980. Aujourd’hui, Valérie Lesort et Christian Hecq s’inspirent très librement de l’œuvre de l’écrivain, créant une comédie peuplée de marionnettes et de prouesses visuelles.
Les deux complices se réapproprient cette histoire de fusion génétique entre humain et insecte. Ils installent les personnages de La Mouche dans un village des années 1960. C’est là que Robert, un quinquagénaire vivant avec sa mère Odette, passe son temps à tenter de mettre au point la machine à téléporter… Travail corporel, effets spéciaux, esthétique des prémices de l’informatique : La Mouche est un véritable laboratoire d’expérimentations scéniques, un extraordinaire terrain de jeu.

Mon avis :

Quand j'étais plus jeune, j'avais toujours eu peur de voir le film de David Cronenberg (et j'avoue que je n'avais même pas entendu parler de la version précédente de 1958). Bon, je connaissais l'histoire, hein, ainsi que des détails de certaines scènes, car mon mari, lui est vraiment fan de la performance d'acteur de Jeff Goldblum. Alors, quand j'ai vu que le théâtre des Célestins proposait une version de "La Mouche" sur les planches, je n'ai pas hésité à offrir deux places à mon mari... avant de réaliser que j'allais l'accompagner !

J'ai donc rattrapé mon retard en visionnant le film la semaine précédent la représentation... [mon avis : je le trouve très bien construit narrativement, et, s'il a forcément un côté désuet au niveau des ordinateurs, les effets visuels fonctionnent toujours très bien. Le degré d'horreur est bien dosé].

La pièce, elle, adapte librement l'histoire, en partant de la nouvelle d'origine (qu'il faudra que je me procure, donc). On retrouve quelques scènes clefs, présentes dans le film, et j'ai été bluffée par les effets visuels (animaux vivants sur scène, animatronics, téléporteurs munis d'écrans qui rendent le tout plus vrai que nature, harnais dissimulés pour séquences acrobatiques...).
J'ai été gênée par l'humour cherché à de nombreuses reprises (pour alléger, sans doute le tout) : l'histoire est tragique et je pense que j'attendais quelque chose de plus sombre tout du long (j'ai été gênée d'entendre le public rire dans des moments "pas drôles", même si c'était sûrement un mécanisme de défense).
La performance des acteurs, et notamment Christian Hecq, est indéniable. On voit une immense palette d'émotions et de nuances. Bravo.

Ce n'était pas un exercice facile, et les choix qui ont été faits donnent un ensemble cohérent, et visuellement fascinant.

Plus d'infos sur la pièce : https://www.theatredescelestins.com/saison-2019-2020/spectacle/la-mouche/

7 février 2020

Pepper et Carrot T1 et T2, David Revoy




Résumé :

Au sein du monde merveilleux de Hereva, la jeune Pepper vit avec son chat Carrot dans une petite maison au fin fond de la forêt de Bout-un-Cureuil. Leur spécialité : faire des potions magiques ! Une activité qui comporte pas mal de risques étant donné que, chez eux, les préparations, incantations et autres invocations ont vite tendance à dégénérer... Partagez le quotidien mouvementé de cette Mélusine d’aujourd’hui dans une série d’histoires courtes au cœur d’un univers de fantasy fun et décalé fait de potions, de créatures, de magie… mais surtout d’humour !

Mon avis :

Celles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent peut-être que David Revoy n'est autre que... l'illustrateur des couvertures des Fedeylins !
J'aime beaucoup son style, et j'ai (re)découvert avec plaisir ses BD Pepper et Carrot, qui sont trop choupis et rigolotes !

En plus, il fonctionne sur le principe de l'open-source, donc vous pouvez aussi aller voir l'histoire sur le site : https://www.peppercarrot.com/fr/

Je lis peu de BD, et je n'en partage quasiment jamais ici, mais franchement, il mérite de la pub ! Alors, si vous ne connaissez pas : foncez !

5 février 2020

Projet secret

Je pensais passer une partie du mois de janvier sur "La Cité du Savoir"... c'était sans compter sur une belle opportunité qui s'est présentée à moi, et qui a soudain pris beaucoup de place dans mon cerveau !

Je ne peux bien sûr pas vous en dire plus pour le moment, mais ne vous inquiétez pas, comme tout s’accélère, ça devrait aller vite !

Celles et ceux qui me suivent sur Instagram ont déjà eu un petit indice...



Et je peux aussi avouer que j'ai récemment fouillé dans mes recherches faites pour Rhizome (surtout les éléments que je n'avais pas exploité pour le texte). Vous avez donc un second indice où il est question de futur...

Voilà ! J'ai hâte de vous en dire plus !

En tout cas, je vais quand même essayer de ne pas trop laisser tomber "La Cité du Savoir", parce qui sinon, je vais y passer de longs mois, et ce n'est pas le plan !

1 février 2020

Je suis fille de rage, Jean-Laurent Del Socorro





Résumé :

1861 : la guerre de Sécession commence. À la Maison Blanche, un huis clos oppose Abraham Lincoln à la Mort elle-même. Le président doit mettre un terme au conflit au plus vite, mais aussi à l’esclavage, car la Faucheuse tient le compte de chaque mort qui tombe. Militaires, affranchis, forceurs de blocus, politiciens, comédiens, poètes... Traversez cette épopée pour la liberté aux côtés de ceux qui la vivent, comme autant de portraits de cette Amérique déchirée par la guerre civile.

Mon avis :

Vous vous souvenez peut-être de ma chronique enthousiaste de Boudicca, en juin 2018. Ajoutez à ça le fait que Jean-Laurent et moi avons travaillé ensemble sur Les Chevaliers de la raclette [qui sortent aujourd'hui !!!], forcément, je me devais de plonger dans cette histoire au plus vite !
Je n'ai même pas pu cocher quoi que ce soit en lien avec mon défi PAL car "histoire qui se passe dans un autre pays" et "gros pavé" avaient déjà été cochées par Les Noces de la renarde ^^

Alors... je trouve que les petits chapitres, centrés sur un personnage particulier, d'un côté ou de l'autre de la guerre, permettent vraiment de rendre l'impression de conflit à grande échelle. Il m'a fallu un peu de temps pour bien entrer dedans (et retrouver chaque fois qui est qui), mais une fois qu'on est lancé, les pages se tournent toutes seules.
Il faut saluer le travail de documentation qu'a fait Jean-Laurent, qui a même traduit des lettres d'époque ! Et la mise en forme typographique, qui permet de faire le lien entre le fictionnel et le réel aide beaucoup à prendre la mesure de ce qui s'est passé.

C'est une période que je connais mal, et j'ai aimé en savoir plus sur ce conflit. Ça m'a même donné envie de revoir "Autant en emporte le vent" (pas pour la scène de pique-nique clin d’œil, mais pour les costumes, l'ambiance...).

J'ai particulièrement vibré dès que l'émotion s'invitait dans la vie des personnages (j'aurais aimé que ce soit plus souvent, pour m'attacher encore plus à eux).

Je trouve qu'au delà de la recherche documentaire, il y a une résonance très forte avec notre époque et les conflits qui existent encore aux États-Unis en particulier, concernant la place des noirs dans la société. Comme si, en lisant le livre, on comprenait mieux les racines de certains problèmes de l'Amérique de Trump...

Je ne vous surprendrais pas en révélant que "Royaume de vents et de colère" se trouve en bonne place sur ma PAL !