27 août 2013

Les questions de Kael

Je suis de retour de mes vacances ! (et c'était bien, merci !).

Reprenons l'activité de ce blog en commençant par répondre aux questions que Kael posait en commentaire du message précédent :

Quand tu commences un roman qui fera plus d'un volume tu prévois tout jusqu'à la fin avant de commencer à écrire ? Et pour les noms de personnages comment en inventer sans que ça fasse trop fabriqué ? Merci d'avance pour tes réponses :-)
Alors, oui,de mon côté, je planifie entièrement tous les tomes avant d'écrire. En fait, je planifie tout l'histoire, et, ensuite, je me rends compte du volume que ça va représenter et donc en combien de tomes ça va tenir.
C'est un petit peu différent pour les séries où chaque tome est relativement indépendant et doit pouvoir être lu seul (j'ai quand même tout le déroulement, mais de façon moins détaillée).
Mais bon, je suis un peu une psychopathe des trames détaillées, et je connais des tas d'auteurs qui se lancent sans connaître la fin ou sans structurer du tout ! Donc, c'est à chacun de trouver la méthode qui lui convient (on en change parfois en fonction des romans ! Il n'y a pas de recette toute prête à appliquer, même si certains codes de structures sont toujours intéressants à connaître pour voir si son histoire tient la route).

Pour les noms... je suis assez fan des noms liés à des significations.
J'ai donc un paquet de livres de prénoms, comme ceux qu'on achète quand on va avoir un bébé, et j'y puise régulièrement des idées.
Je fais aussi parfois des recherches sur des sites de prénoms sur Internet, quand je cherche des prénoms d'une même origine (par exemple, dans les Fedeylins, la plupart des noms fedeylins sont dérivés de noms aux racines celtes, les noms anophèles sont mixés entre Indien et Latin...).
Quand je suis dans un contexte plus moderne, j'avoue que l'annuaire est un bon outil (en l'ouvrant au hasard, on tombe souvent sur des combinaisons nom + prénom qui vont bien).
Je glisse aussi les prénoms de mes amis, leurs enfants, ou la famille, comme des clins d'oeils, soit tels quels, soit en utilisant des anagrammes (complets ou partiels). Par exemple, Litham, l'un des Pères Fondateurs fedeylin, est un anagramme partiel de Mathilde (ma fille aînée).
Enfin, ça peut être un bon outil de caractérisation d'un personnage. Quand je nomme mes jeunes héros, j'imagine la réflexion de leurs parents lors du choix du prénom ! (ex : le héros d'"Ascenseur pour le futur" s'appelle Brett, parce que sa mère était fan d'Amicalement Vôtre). Ça me permet également de dater le récit, même si c'est parfois casse gueule (je me souviens, dans la toute première version des Auras, pour marquer le côté cyclique des prénoms, les adultes avaient des prénoms que portent les enfants d'aujourd'hui (ex : le président s'appelait Kévin, je crois ^^), alors que les plus jeunes avaient des prénoms "anciens" (un gamin s'appelait Émile, par exemple) ça marchait moyen).

En fantasy, ça peut être vite illisible quand on veut faire trop original (voir l'excellente note de Boulet sur les noms en fantasy : http://www.bouletcorp.com/blog/2010/05/21/fantasy/ )
Je conseille de plutôt partir de racines de langues existantes, et prononçables (ne pas se laisser emporter par les h, les y, les k, et les apostrophes).

Voilà ! J'espère avoir répondu à tes questions !

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