Writer's Week #19

 

État d'esprit de la semaine

J'entre en mode "recherches", cette phase où je rassemble toutes les bribes d'idées que j'ai déjà pour un projet, où je creuse, où je lis beaucoup (sur Internet, d'un site à l'autre, parfois en livres, parfois aussi en magazines ou dans la presse). 

Là, je travaille sur Poumon Vert. Ça avance. Il reste encore beaucoup de détails à résoudre (donc je n'ai pas encore posé le synopsis détaillé, et je ne suis pas encore prête à me lancer dans l'écriture), mais ça avance.

Trouverez-vous les thèmes de Poumon Vert dans cet extrait de ma doc ?

Et je ne sais pas si je le mets dans "l'état d'esprit" ou dans la "vraie vie" mais, samedi, c'était les 10 ans du Collectif CoCyclics ! Malgré tous les déplacements de ces derniers mois, je ne me suis quand même pas posée trop de question : il fallait que j'y aille !

CoCyclics a été une étape tellement importante dans ma construction d'auteur que c'était évident. 

Voir ce collectif, les anciens, les nouveaux, ensemble dans cette belle énergie positive, bienveillante, c'est précieux (et émouvant).

Je suis tellement heureuse d'avoir revu des personnes que j'apprécie et que je n'avais pas vu IRL depuis très longtemps ! Ça a été un super moment.

Bon, je n'ai pas trop dormi (train tôt, papotage tard, puis re-train tôt) et je n'ai plus de voix, mais ça en valait la peine !

Et oui : on a chanté "Les grenouilles d'abord"

Ma (vraie) vie cette semaine

À part ça, cette semaine, se posait la question du prolongement de mon temps partiel dans mon "autre" travail. J'espère que ce sera confirmé, parce que ça change beaucoup de choses pour moi au quotidien d'avoir un jour complet par semaine dédié à l'écriture.

C'est peu, hein (je préfèrerais un mi-temps, mais ce n'est pas possible), mais c'est bien. Alors, voilà, croisons les doigts !

Ah, et j'ai fait les soldes avec mes enfants... l'anecdote marquante sera l'explosion de la fermeture éclair de mon sac à main au moment où j'arrivais au centre commercial, et qui m'a conduite à acheter directement un nouveau sac soldé pour commencer le shopping ! Non, non, je vous assure, ce n'est pas juste une excuse.

Je n'ai pas trouvé tout ce que je voulais (pas de cartes pour mes petits lecteurs à qui je dois répondre, par exemple). À refaire !

La question de la semaine

"Pourquoi, sur ton blog, tu ne parles pas des trucs que le grand public ignore ? Comme le pilon, par exemple ?"

Excellente question, merci Cédric (oui, je cite, pour une fois).

Alors, en général, j'essaye de rester sur le positif. Il y a des hauts et des bas dans ce métier, mais si je parle trop souvent des bas, j'ai l'air de me plaindre alors que peut-être que 10 minutes après, tout ira mieux ! C'est caricatural, mais disons que le négatif attire le négatif, donc j'évite.

Maintenant, pour aborder la question du pilon... alors, il se trouve que, quand un éditeur considère qu'il a trop de stock par rapport à la demande, ben, il peut diminuer son stock en envoyant une partie des bouquins à la destruction.

Voilà.

Non, pas par le feu, mais c'est pour l'image.

Ça m'est arrivé pour la première fois cette semaine, de recevoir un relevé de droits pour les Fedeylins, et de découvrir que de nombreux exemplaires ont été détruits.

Ne vous inquiétez pas, il en reste assez pour en commander et continuer à le trouver, hein, mais moi, de mon côté, je n'ai pas pu m'empêcher de ressentir une grande tristesse en imaginant ces livres, que j'aime de tout mon cœur, que je trouve magnifiques (en tant qu'objets), passer dans une déchiqueteuse.

Mon éditeur m'avait appelé lors de l'impression pour me faire entendre le bruit des machines en me disant "c'est l'accouchement". Je suis contente de ne pas avoir entendu le son de leur destruction, à mes bébés.

Enfin, si vous avez d'autres questions sur les coulisses de l'édition, n'hésitez pas : si je peux aider à clarifier un peu les mystères des coulisses, je le ferai avec plaisir (si, même pour parler des trucs moins cool).

Le livre de la semaine

 

L'épreuve, T1 le labyrinthe James DASHNER

Résumé :

Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en est modifié. Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous. Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets enfouis au plus profond de sa mémoire...

Vous savez, l'un des tags de mes billets est "je ne suis pas critique littéraire" ce qui fait qu'en général, je donne très peu mon avis personnel... mais là, je suis obligée de dire quelque chose : j'ai DETESTÉ ce roman. Et ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé.

Je crois que je levais les yeux au ciel trois fois par page, que j'ai eu envie de lancer le livre contre un mur au moins deux fois. Non, vraiment, je trouve qu'il est très mal fait. 

Si vous voulez lire 400 pages de "on ne sait rien, et, de toute façon, ce qu'on sait on ne te le dira pas" plus 100 pages de "hey, je suis le héros, du coup, bah je comprends tout d'un coup en agissant comme un idiot, et je vais sauver tout le monde, enfin, probablement juste ceux qui ont un prénom. Et encore..." bref, n'hésitez pas à le lire. Dans le cas contraire... passez votre chemin !

J'ai eu l'espoir, une seconde, que l'adaptation au ciné soit un peu meilleure (la psychologie du personnage un peu gommée, il pourrait y avoir moyen), mais, d'après quelques personnes qui ont vu le film, ben pas vraiment. Dommage.

Conclusion

Beaucoup plus de hauts que de bas cette semaine, quand même !

Et plus que 4 jours avant d'avoir un tout petit peu de vacances (franchement, j'ai trop de sommeil en retard à rattraper ! Et de temps en famille aussi).

Vivement !

Bientôt. Bon, je ne pars pas, mais ça compte.