20 février 2020

Avancées de février

Alors, en théorie, je devais carburer au maximum sur "La Cité du savoir". Souvenez-vous, fin janvier, je disais :
si je prends bien le rythme d'un chapitre par jour, le premier jet devrait aller assez vite.
Ah ah ah ! LOL. Est-ce qu'on peut prendre quelques secondes pour me pointer du doigt en riant devant cette naïveté absolue ?



Le 5 février, sentant la façon dont le vent tournait, j'ai nuancé :

je vais quand même essayer de ne pas trop laisser tomber "La Cité du Savoir", parce qui sinon, je vais y passer de longs mois, et ce n'est pas le plan ! 

Bon.

Donc, aujourd'hui, je peux l'admettre : Je. Galère. Grave.

Depuis que j'ai enfin poussé les autres histoires pour me remettre à avancer sur le premier jet du tome2-qui-sera-peut-être-la-fin-du-tome1-selon-comment-je-corrige, j'ai écrit 50 000 signes. Ce qui est bien inférieur à mes pronostics (grosso modo, je pensais tranquillement faire 50 000 signes PAR SEMAINE, comme si c'était humainement possible. Bon, d'accord, ça m'est déjà arrivé. Mais pas là).

Est-ce que ça vient du projet ? Non. Bien sûr, la remise en route dans l'histoire a été compliquée. Il fallait retrouver le ton, la voix des personnages. J'ai un peu peiné sur les deux premiers chapitres de reprise. Et puis, peu à peu, l'envie de retrouver mes personnages m'a donné envie de continuer, et c'était plus facile... MAIS.

Mais il y a eu le projet secret (appelons-le "Violet"), qui a pris beaucoup de place dans ma tête, puis en temps d'écriture (je ne peux toujours pas vous en parler). Et puis il y a eu des rencontres scolaires ou déplacements pour parler des bouquins, ce qui est bien bien cool, mais me coupe de l'ambiance dans laquelle j'écris, et me demande de sortir les rames pour retourner dans l'histoire, à chaque fois.
Du coup, au lieu de passer 5 jours par semaine sur La Cité du Savoir, j'étais contente lorsque j'arrivais à en dégager 2. Pas simple.


Et dans les semaines qui viennent, vont s'enchaîner :
* Mes enfants en vacances (ce qui diminue mon temps d'écriture)
* La deadline pour le projet secret (avoir une deadline rend le projet prioritaire, forcément).
* Le marathon de rencontres du printemps (cool, mais crevant)
* Hey, mais n'est-ce pas de nouvelles vacances en avril ?
* Re-rencontres et déplacements
... tout ça nous amenant en juin.

Je sais déjà que je n'aurais pas terminé le premier jet du tome2-qui-sera-peut-être-la-fin-du-tome1. Et il me faudra encore beaucoup de temps de correction derrière pour faire les ajustements.
Ce qui veut dire qu'au mieux, je ne peux rien soumettre à un éditeur sur ce projet avant... 2021 ?

Peut-être plus si ça se décante pour les textes en soumissions éditoriales, qu'il faudra corriger (avec des deadlines, donc prioritaires).
Et je ne vous parle même pas de "Discrète", le projet que je repousse et sur lequel j'aurais bien aimé commencer à faire des recherches cet été pour rédiger à l'automne...

En en discutant avec mes Wonderfriends, j'ai décidé de faire une demande de bourse au CNL (comme j'avais pu le faire pour "Jivana", ça m'avait beaucoup aidé à l'époque). La limite du dépôt du dossier était... aujourd'hui. Je me suis donc décidée (très) rapidement.
C'est sûr qu'une tranquillité financière me permettrait de bloquer plusieurs mois sans rien d'autre, pour enfin terminer correctement !
Ne reste plus qu'à croiser les doigts... et continuer d'avancer au maximum d'ici là !


3 commentaires:

  1. Les histoires se bousculent ! Décidément, "Violet" veut vraiment s'imposer face à La Cité du Savoir. Quel suspense pour ce mois de février ! (et dire que Discrète ne se fait pas oublier non plus...)

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    1. Tu vas aimer Discrète ! C'est dans la lignée de ce que j'ai fait avec les Fedeylins (j'ai hâte !).

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