Vous le savez sans doute, mais j'ai tendance à travailler sur plusieurs histoires en même temps.
En général, ce n'est pas dans la même journée, ni dans la même semaine... mais j'alterne (par exemple, des corrections sur l'une pendant une semaine, des recherches pour une autre, de l'écriture de 1er jet pendant trois semaines alors que la première histoire se "repose"...).
Sauf que, cette semaine, pour le coup, tout se télescope un peu !
* D'abord les corrections éditoriales de "Devine de Quand je t'appelle" : un gros morceau, assez difficile car comme c'est un roman en co-écriture avec ma sœur, Pauline Coste, nous prenons les décisions ensemble pour chacun des (nombreux) commentaires. Et nous ne sommes pas disponibles à 100% en même temps, ce qui complique encore le processus.
* Il y a aussi Les Chevaliers de la Raclette : Jean-Laurent vient de terminer le tome 5, et je l'ai relu (bêta-lu aussi) pour voir si tous les éléments dont j'ai besoin dans le tome 6 (que je vais écrire en juin), sont bien présents. Spoiler : vous allez vous régaler avec cette aventure portée par Tome des Bauges !
* Enfin, il y a le premier jet du roman que je co-écris, cette fois-ci, avec ma Wonderfriend Silène Edgar (merveilleuse autrice de romans non moins merveilleux comme "14-14", "Moana" ou "8848 mètres" pour n'en citer que quelques uns).
(photo de 2016) |
Il s'agit d'un roman, que nous appelons "VEN2REDI en salle des profs" : une sorte de freaky-friday où une prof et une élève échangent leurs corps pour une journée...
J'avais cette idée depuis longtemps, et en commençant à la préparer, j'en ai beaucoup parlé avec Silène (qui a enseigné pendant des années). On rigolait tellement que je lui ai proposé de l'écrire avec moi !
Nous avançons bien ! Mais à tout ça, se sont ajoutées quelques rencontres (en visio avec les élèves dont vous avez déjà vu les travaux dans de précédents articles, et en vrai : je ferai un article séparé pour vous montrer le boulot des élèves) ce qui grignote mon planning (pour de bonnes raisons).
Je sais bien que le printemps n'est pas le meilleur moment pour écrire... c'est possible, mais ça demande une certaine gym de cerveau pour passer d'un projet à l'autre, tout en gérant la fatigue des rencontres !
C'est assez amusant de voir que mes trois projets en cours (sans compter La Cité du Savoir qui circule dans les tuyaux éditoriaux) sont chaque fois à quatre mains !
Il y a quelques années en arrière, je n'aurais jamais imaginé travailler avec quelqu'un d'autre sur un roman. Et selon la personne avec qui le projet se fait, c'est toujours différent (par exemple : Jean-Laurent et moi faisons un tome chacun des Chevaliers de la Raclette, même si c'est notre histoire à tous les deux. Avec Silène, nous écrivons un point de vue chacune. Avec Pauline, c'est partit d'une base de scénario qu'elle avait écrit, à laquelle j'ai proposé des modifs, et nous avons mis toutes les deux les mains dedans à différents stades de la création).
C'est forcément plus simple d'écrire seul (on gère son temps, ses avancées, comme on veut. On fait ses propres choix sans en référer à personne), mais cette écriture à quatre mains permet aussi une belle émulation, l'envie de faire sourire l'autre ou tester une émotion... c'est un beau partage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire