17 juillet 2023

[Writer's Week] du 10 au 16 juillet 2023

      

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

Il s'agissait d'une semaine un peu particulière, puisque je devais me rendre à Paris pour des raisons familiales, et que j'ai profité de cette escapade pour voir trois de mes éditrices (chez Syros, Scrineo et Le Seuil Jeunesse).


 

Il a été question de "La Cité du Savoir" et de "Une semaine dans la peau de mon frère", mais c'était surtout l'occasion de faire le point sur mes envies et leurs envies, pour voir où l'on se rejoint et dans quelle direction nous allons continuer à travailler ensemble.

Trois maisons d'éditions, des éditrices différentes, et mille idées d'histoires qui jaillissent (ou ressurgissent) au fil des conversations... Bref, un point qui a été très intéressant pour la suite et va m'aider à hiérarchiser mes projets à écrire !

Je suis ravie de ces échanges hors salons, donc plus zen, et sans enjeu immédiat de publication : il n'était pas question pour moi de "vendre" un bouquin, et ça fait du bien !

À suivre...

Le livre de la semaine

Morgane Pendragon, Jean-Laurent Del Socorro

Résumé :

« LES LEGENDES SONT ECRITES A L'IMAGE DES HOMMES, AUSSI, COMMENT POURRAIS-JE EN ETRE L'HEROÏNE ? »

An 601. Île de Bretagne.

Depuis la mort d'Uther Pendragon, souverain du royaume de Logres, aucun n'héritier n'est monté sur le trône. Pour cela, il faudrait réussir à extraire l'épée du défunt monarque, enchâssée dans la pierre.

À l'aube de ce nouveau siècle, les prophètes en sont pourtant persuadés : un nouveau roi va naître. Le puissant Merlin a la certitude qu'il s'agit de son protégé, le jeune Arthur, mais c'est Morgane, la fille cachée d'Uther, qui s'empare de l'épée.

Réussira-t-elle à faire face aux guerres, aux intrigues et aux trahisons, et à s'imposer comme une souveraine légitime ?

La légende morganienne ne fait que commencer.

Mon avis :

Bon, vous connaissez maintenant mon lien avec Jean-Laurent, avec qui je coécris "Les Chevaliers de la Raclette" depuis quelques années, et dont je suis devenue fan avec "Boudicca" bien avant ça. J'ai retrouvé ici tout ce que j'aime dans son travail, avec cette revisite passionnante de l'histoire de la table ronde. Le féminisme, le lien aux religions, des scènes de bataille épiques, et des histoires d'amour avec un grand A, sans oublier la magie...

Je ne suis pas une experte des légendes arthuriennes, donc forcément, j'ai manqué certains détails ou subtilités, mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier ma lecture.

À lire !

Le film de la semaine


Asteroid City, de Wes Anderson

Résumé :

Asteroid City est une ville minuscule, en plein désert, dans le sud-ouest des États-Unis. Nous sommes en 1955. Le site est surtout célèbre pour son gigantesque cratère de météorite et son observatoire astronomique à proximité. Ce week-end, les militaires et les astronomes accueillent cinq enfants surdoués, distingués pour leurs créations scientifiques, afin qu’ils présentent leurs inventions. À quelques kilomètres de là, par-delà les collines, on aperçoit des champignons atomiques provoqués par des essais nucléaires.  

Mon avis :

Visuellement très chouette, avec un casting incroyable, je me suis bien amusée !

Je ne peux pas parler de coup de cœur, parce que la construction (partie en noir et blanc VS la couleur, pièce de théâtre / action) rend l'ensemble moins immersif que la même histoire si elle avait été plus linéaire, je suppose, mais c'est intéressant, et beaucoup plus drôle que ce que j'imaginais !

Mention spéciale pour Jeff Golblum.

La série de la semaine

 


Workin'Moms, de Catherine Reitman (Netflix)

Pitch :

Qu'il s'agisse de faire appel aux grands-parents ou de gérer la dépression post-partum, ces mères et amies redécouvrent la vie après la naissance de leur bébé. 

Mon avis :

J'ai regardé la saison 1 en entier cette semaine, et j'ai beaucoup apprécié le ton, grinçant, de cette série où l'on suit plusieurs mamans qui reprennent le travail avec des enfants en bas âge. Le fait que je sois sortie de cette période crée un décalage qui me permet d'en rire (quand j'étais en plein dedans, j'aurais trouvé ça "trop vrai").

Elles sont toutes différentes et représentent des situations très diverses, ce qui donne une impression d'universalité (on peut toutes se retrouver dans l'une ou l'autre selon les moments), avec juste assez de folie burlesque pour que ce soit "trop". Un peu comme un "Desperate Houswives" sans les meurtres ^^

Franchement sympa ! Je vais continuer sans hésitation (il y a 7 saisons, entre 8 et 13 épisodes par saison).

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