Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
Cette semaine, c'était la fin de la relecture des ENC (Épreuves Non Corrigées) de "Une semaine dans la peau de mon frère". Et on a même la couverture définitive de ce roman qui sort le 5 octobre 2023 aux éditions Syros (toujours en co-écriture avec la merveilleuse Silène Edgar) !
J'ai aussi travaillé sur ma nouvelle histoire "bonus", arrivée en bousculant un peu toutes les autres, et sur laquelle je m'amuse beaucoup (dont j'avais parlé début juillet). Du "Cosy Mystery" pour adultes...
Pour l'instant, le nom de code est "L'Exquis-Mot" et j'ai déjà presque 50 000 signes (je sais que ça ne vous parle pas, mais pour les personnes qui écrivent, c'est un repère intéressant. Pour donner un ordre d'idée, Ascenseur pour le futur, c'est 88 000 signes, un Chevalier de la Raclette environ 120 000 signes, un tome de Fedeylins autour de 500 000 signes, et La Cité du Savoir 650 000 signes).
Le livre de la semaine
35 kilos d'espoir, Anna Gavalda
Résumé :
"Tout ce qui se passe à l'école, c'est comme si c'était du chinois pour
moi. Ça rentre par une oreille et ça ressort de l'autre. "
Grégoire
déteste tellement l'école qu'en sixième, il a déjà redoublé deux fois.
Le seul endroit qu'il aime, son refuge, c'est le cabanon de son
grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler. Pourtant,
quand Grégoire est renvoyé du collège, cette fois, Léon est furieux. Il
renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. Il est
peut-être temps pour Grégoire d'accepter de grandir...
Mon avis :
Parfois, je prends un peu de temps pour me mettre à jours de "classiques". Il s'agit souvent de romans plutôt adulte qui manqueent à ma culture, mais de temps en temps, c'est de la jeunesse, comme ici.
Je l'ai lu d'une traite, dans une salle d'attente de médecin, et j'avoue que je vous déconseille de faire la même chose, car pleurer comme une madeleine en public n'est pas le meilleur truc du monde !
Bref, ça marche très bien, c'est touchant est très juste au niveau des émotions, de la psychologie des personnages, de leur évolution. J'aime les nuances des non-dits.
Je comprends tout à fait pourquoi il fonctionne toujours, génération après génération !
Les films de la semaine
Mortal Engines, de
Christian Rivers (Amazon Prime)
Résumé :
Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la
Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau
mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre
prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites.
Tom
Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile
de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre
avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout
oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une
alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.
Mon avis :
J'ai plutôt aimé ce film (je l'avais raté au cinéma, alors qu'il me tentait bien). Il y a ce qu'on aime dans les dystopies, des jeunes héros qui se battent pour une noble cause face à des adultes corrompus par le pouvoir. Visuellement très chouette, et au casting parfait (j'étais ravie de retrouver Robert Sheehan, le Klaus d'Umbrella Academy).
Mes bémols ? Pour une fois, l'aspect trop "jeunesse" (c'est un comble de ma part), c'est à dire que le MacGuffin qu'on a vu venir depuis le début et que les héros découvrent tard, c'est dommage, et j'aurais aimé quelques bisous qui manquent un peu.
C'est tiré d'un bouquin, ça se sent (il y a de la richesse dans le "lore"), ça donne envie de le lire !
Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold
Résumé :
1969. Après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de
New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le
point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles.
Tout
bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à
la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années
auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le
pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie,
Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre
au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite.
Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée...
Mon avis :
Si je devais lister le cahier des charges d'un Indiana Jones, celui-ci cocherait toutes les cases. La musique, les cartes avec des pointillés pour symboliser les voyages, les courses poursuites dans les ruelles avec des véhicules improbables, l'artéfact magique, les nazis... tout y est. Donc, ça marche !
En bonus, beaucoup d'émotion avec le retour de certains personnages du premier film, très bien utilisés pour boucler la boucle.
Mes bémols ? La CGI pour rajeunir Harisson Ford est un peu longue (et dérangeante quand ses yeux ne bougent pas). Sa voix est de toute façon celle d'un homme de 80 ans, donc ça crée un décalage. Je pense que ces effets-là vont vieillir, malheureusement.
Mais, dans l'ensemble, je n'attendais pas autre chose, donc j'ai apprécié ma séance !
Barbie, de Greta Gerwing
Résumé :
À Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.
Mon avis :
J'ai énormément ri, et j'ai eu envie d'applaudir plusieurs fois au cours du film. J'ai eu des flash-backs sur mes propres poupées Barbies ou sur des pubs de quand j'étais petite... Bref, c'était bien cool !
J'avais lu quelque part que le film se situe entre Toy Story et Les demoiselles de Rochefort... c'est pas faux !
Mon seul bémol, après une nuit de digestion : spoiler [qu'on reste sur l'idée que c'est un jouet pour fille. À aucun moment la possibilité qu'un garçon puisse jouer à la poupée n'est évoquée, et ça manque un peu si on veut complètement casser le sexisme général, à mon avis].
Mais ce n'est pas très grave. Le message passe, et c'est l'essentiel !
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