6 septembre 2022

[Writer's Week] du 29 août au 4 septembre 2022


C'est reparti pour les writer's weeks ! 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

Hé bien, comme la semaine précédente (pour laquelle je n'ai pas fait de résumé), j'ai travaillé sur... "Une semaine dans la peau de mon frère", le nouveau roman que Silène Edgar et moi, on co-écrit !

Vous l'imaginez bien, c'est dans la lignée de "Vendredi dans la peau de ma prof" : on a tellement aimé notre collaboration, que nous voilà reparties pour une nouvelle aventure !

Et il y a tellement à faire sur les échanges de corps, et les relations dans une fratrie...

Bref. Cet été, Silène est venue passer une semaine chez moi, pendant laquelle nous avons brainstormé pour peaufiner les tenants et aboutissants de ce nouveau roman. 

La semaine du 22 août, nous avons commencé, à raison d'un chapitre par jour, et... nous avons terminé cette semaine !

Oui, c'est l'avantage des petits romans : le premier jet peut aller vite.

Maintenant, on laisse reposer le texte avant des corrections, de la bêta-lecture, et l'envoi aux éditrices !

Le film de la semaine

Flee, de Jonas Poher Rasmussen

Résumé :

Pour la première fois, Amin, 36 ans, un jeune réfugié afghan homosexuel, accepte de raconter son histoire. Allongé les yeux clos sur une table recouverte d’un tissu oriental, il replonge dans son passé, entre innocence lumineuse de son enfance à Kaboul dans les années 1980 et traumatismes de la fuite de sa famille pendant la guerre civile, avant la prise du pouvoir par les talibans. Après des années de clandestinité en Russie, Amin – un pseudonyme – arrive seul à 16 ans au Danemark, où il rencontre le réalisateur qui devient son ami. Au fil de son récit et des douleurs enfouies, l’émotion resurgit. Aujourd’hui universitaire brillant installé avec son compagnon danois Kasper, le jeune homme confie un secret qu'il cachait depuis vingt ans.

Mon avis :

J'étais partagée, avant d'aller voir ce film, entre l'envie de le voir, et la peur que ce soit trop dur. Mais le traitement, très doux (presque au trait) des passages qui pourraient être insoutenables, permettent de raconter l'histoire sans heurter le spectateur.

Et le mélange des images d'archives (auquel je ne m'attendais pas), apporte une profondeur qui rend le tout vraiment fort.

Sans oublier la voix, les sourires et les rires d'Amin, qui témoigne comme s'il nous racontait son histoire à nous, pas forcément complète, pas forcément dans l'ordre, comme si on était dans la même pièce que lui et le réalisateur.

Une réussite !

Le livre de la semaine

 

1991, FRanck Thilliez

Résumé :

La première enquête de Franck Sharko !

En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l'école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, il comprend rapidement que ses années d'expérience à s'occuper de la petite délinquance du nord ne lui serviront à rien. Ici, il a tout à réapprendre...
Dès son arrivée, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre, avec un regard neuf, l'affaire des Disparues du Sud parisien. L'état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes d'une trentaine d'années ont été enlevées dans les parkings de leurs immeubles et retrouvées dans des champs en banlieue, violées et frappées de multiples coups de couteau. Malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours. Alors l'enquête continue en arrière-plan.
Sharko y consacre tout son temps jusqu'à ce qu'un soir, un homme paniqué se pointe au 36. Il vient d'entrer en possession d'une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac en papier marron et reposant lourdement sur la poitrine. Une photo derrière laquelle une adresse a été écrite à la machine.
Lorsque le jeune inspecteur décide d'aller y effectuer un contrôle d'usage, il tombe sur une scène de crime tout aussi intenable qu'incompréhensible...

Mon avis :

J'avais déjà lu "Il était deux fois" et "Le manuscrit inachevé" de Franck Thilliez, que j'avais aimé, même si je les avais trouvés un peu glauques. Ici, bond dans le temps en 1991 (année que j'aime, et si vous avez lu Ascenseur pour le futur, ça ne vous paraîtra pas surprenant).

Je n'avais pas lu d'autres romans mettant en scène Franck Sharko, donc le fait que ce soit sa première enquête n'a pas spécialement influé sur ma lecture (j'imagine que des fans du personnage verront beaucoup de clins d’œil), pour autant, découvrir le monde de la police criminelle par un bleu est un bon choix pour expliquer au lecteur des choses qu'un inspecteur aguerri connaîtrait forcément.

Bon, c'est toujours glauque, mais bien écrit, ce qui fonctionne bien pour nous faire tourner les pages.

Je suis moins fan du dénouement, où, sans spoiler, je trouve le groupe de policiers un peu passifs (sans parler des twists pour faire des twists).

Je trouve qu'il y a probablement 150 pages en trop, vers le milieu, sur une intrigue secondaire (avec du vaudou). Donc je ne suis pas emballée à 100%, pourtant je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce bouquin. J'ai juste grincé un peu des dents, mais c'est un polar efficace quand même.

Le gâteau de la semaine

 

Un chocoflan !

Recette du blog : Il était une fois la pâtisserie.


Mon moule était un peu petit (donc j'ai un déséquilibre entre le flan et le gâteau au chocolat : ça manque un peu de flan !), mais le principe de verser les préparations, qui changent de place à la cuisson, a bien fonctionné !

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