Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
J'avance sur Discrète (je viens de passer la barre des 50 000 signes, ce qui est déjà chouette, même si je vais moins vite que d'habitude).
J'ai aussi été à la médiathèque de Vif et à la librairie toute proche, L'esprit Vif, pour échanger autour de Sueurs Froides, La Cité du Savoir et Une semaine dans la peau de mon frère... ça fait très plaisir de voir à quel point ces histoires plaisent (ou donnent envie).
De beaux moments !
Le livre de la semaine
Le Passeur, Lois Lowry
Résumé :
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. La désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique...
Mon avis :
Encore une fois, c'est Silène Edgar qui a mis ce roman sur ma PAL, et elle a bien fait ! J'ai beaucoup aimé cette ambiance futuriste où l'on découvre cette communauté optimisée pour que les gens soient tous pareils, en pensant que ce sera la solution... et on découvre jusqu'où cette façon de lisser les émotions et les choix peut conduire.
Une dystopie très bien menée, et tout à fait accessible à partir du collège (peut-être attendre 12 ans car c'est parfois plus dur que ça en a l'air).
Il y a apparemment d'autres tomes dans le même univers, je suis curieuse de les découvrir !
La pièce de la semaine
Le jeu de l'amour et du hasard, Pierre de Marivaux, par la compagnie Tintamarre
Résumé :
Une des pièces les plus connues de Marivaux. Amour, doutes, inégalités, avenir, farce : des thèmes abordés dans cette pièce encore très actuelle.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que Dorante et son valet, Arlequin, ont eu la même idée.
Classique parmi les classique, Le jeu de l'amour et du Hasard est un chef d’œuvre de Marivaux paru en 1730. Figurant régulièrement aux textes étudiés pour le bac de français, les propos tenus par les personnages résonnent encore aujourd'hui.
La mise en scène propose alors de mettre en valeur le fond dans le respect des codes du théâtre classique (costumes, décors...) pour que parvienne le message de l'auteur le plus fidèlement possible.
Mon avis :
J'adore cette pièce ! Alors quand la prof de théâtre de ma fille (qui joue dedans), nous a fait passer l'info, je n'ai pas hésité longtemps avant de foncer voir cette version !
Le choix de garder un aspect classique, avec les costumes d'époque, peut surprendre, surtout quand on a déjà vu des versions modernisées qui s'en passent très bien, mais c'est un parti pris, et ça fonctionne.
Les comédiens s'en sortent vraiment bien, avec une super dynamique de groupe.
Bref, j'ai passé un excellent moment !
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