Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
Un petit peu sur le projet commun avec mes Wonderfriends pour Argyll (Comment écrire de la fiction : écrire, travailler au sein d'un cercle littéraire). J'y ai consacré mon mercredi matin. La couverture avance aussi, on pourra bientôt la révéler !
Mais j'ai surtout travaillé sur Colo 80 ! J'ai préparé les grandes lignes de l'histoire lundi, j'ai écrit un premier chapitre mardi, puis deux de plus jeudi et vendredi. Un début prometteur (surtout qu'il ne comportera que 12 chapitres, j'ai donc déjà 1/4 du roman !).
Bien sûr, c'est du premier jet qui nécessitera du travail, mais je suis très contente de ce que ça donne pour l'instant et, surtout, des twists prévus pour l'histoire.
Le livre de la semaine
Meurtres et cupcakes au caramel, Joanne Fluke
Résumé :
Le caramel qui ne vous tue pas vous rend plus fort
Ces
derniers temps, l'existence d'Hannah a une saveur douce-amère. Certes,
sa sœur Andrea est enceinte – et c'est une source inépuisable
d'irritation et d'amusement – et, oui, elle prend toujours beaucoup de
plaisir à donner des cours de cuisine au lycée de Lake Eden. Mais sa vie
sentimentale, elle, reste compliquée. Entre Norman le dentiste et Mike
le gentil flic, son cœur balance.
Quand soudain, la petite ville est frappée par un nouveau meurtre !
On retrouve derrière le lycée le corps du vieux shérif Grant. Avec, sur
son uniforme, les traces d'un cupcake au caramel confectionné par
Hannah.
Quitte à se mêler, comme elle sait si bien le faire, de ce qui ne la
regarde pas, notre héroïne se met en tête de chercher le coupable. Sa
mère et son chat ne seront pas en reste pour rendre cette histoire aussi
sucrée que piquante !
Secrets scandaleux, trahisons brûlantes, rebondissements en
pagaille, tous les ingrédients sont réunis pour une enquête
passionnante. Avec de nouvelles recettes de pâtisseries toujours
succulentes pour en affronter les multiples péripéties.
Mon avis :
Depuis que j'ai écrit un cosy-mystery, je me suis dit que c'était un genre que je souhaitais lire davantage : je me suis donc fait offrir ce roman à Noël ! Le titre me plaisait beaucoup, et, même s'il s'agit du tome 5 de la série Les enquêtes d'Hannah Swensen et que je n'avais pas lu les tomes précédents, je n'étais pas perdue pour autant.
J'ai beaucoup aimé la façon de mêler enquête et pâtisserie, avec des recettes qui s'intercalent entre les chapitres (pour moi qui aime la pâtisserie, c'est une très bonne idée). L'enquête est intéressante, même si les indices louches qui mettent la puce à l'oreille du lecteur ont un peu l'air de clignoter (l'avantage, c'est se sentir en avance sur l'enquêtrice, sensation toujours agréable).
Par contre, quelque chose m'a profondément dérangée. Deux choses, même.
D'abord, le rapport d'Hannah à ses amoureux potentiels. Elle les vouvoie, pique des crises de jalousie, les embrasse fougueusement par moment, et dit des trucs comme "il finira bien par la demander en mariage" ce qui semble un peu étrange (comme si le mariage était le début de la relation). Le pire ? La scène pleine de sous-entendu où elle est au restaurant avec l'un d'eux qui lui propose d'emporter le dessert pour le finir chez elle... ses jambes tremblent, elle frétille, on comprend tout à fait l'allusion au fait qu'ils vont aller faire des trucs, et pas du tout manger le dessert ! Fin de chapitre, page suivante... ils mangent le dessert. Se mettent un film. Discutent. Où est passée la tension sexuelle ? Pourquoi les sous-entendus ne sont-ils pas suivis d'action ? La nana a autour de trente ans, ce n'est pas une frêle ingénue, pourtant, cette chasteté est étrange...
Mais cela s'explique peut-être par mon deuxième bémol : le jugement sur les relations hors mariage. Les personnages qui entretiennent des relations sans être mariés se comportent tous étrangement : une fille qui a eu un bébé sans être mariée a caché l'identité du père par honte ; la petite sœur de Hannah, étudiante à l'université (on suppose donc qu'elle n'est pas mineure), cache la présence de son petit copain avec un secret excessif ; même la mère d'Hannah cache le fait qu'elle danse avec un homme régulièrement, et la première pensée de l'héroïne c'est qu'elle va se retrouver avec un beau-père (on revient à cette idée de mariage à tout prix). Il y a un message très présent de "avoir des relations sans être mariés n'apporte que des ennuis, il faut le cacher, en avoir honte = c'est MAL." C'est complètement hors-sol pour moi. Je suppose que c'est la marque d'un puritanisme américain, mais, en tout cas, je n'aime pas du tout cette direction qui est très en sous-texte, ce qui est pire, je crois.
À côté de ça, la fameuse Hannah embrasse deux hommes différents durant la même soirée sans remettre en questions sa moralité ni sentir qu'elle les trompe tous les deux... c'est vraiment un dosage étrange dans la moralité.
Bref, sans doute à cause de ça, je n'en lirais pas d'autre. Ou alors, vraiment pour les recettes en levant les yeux au ciel sur le reste.
La série de la semaine
Stranger Things, Saison 2 (Netflix)
Résumé :
Un an s’est écoulé depuis que Will a été sauvé et que Onze a disparu. Le calme semble être revenu dans la petite ville d’Hawkins où Will et ses amis Mike, Lucas et Dustin tentent de reprendre le cours de leurs vies. Mais les habitants d’Hawkins vont à nouveau être plongés dans l’horreur lorsque Will, qui n’est plus tout à fait le même depuis son retour de l’Upside Down, reçoit des visions sombres et terrifiantes. De leur côté, le shérif Hopper et Joyce luttent ensemble contre cette nouvelle menace, tandis que Nancy et Jonathan unissent leurs forces pour rétablir la vérité et obtenir justice pour Barbara.
Mon avis :
Mille ans après tout le monde, j'avance enfin dans Stranger Things ! J'avais une impression de série longue, qu'il me faudrait des années pour rattraper... jusqu'à ce que je me rende compte que cette saison ne comportait que 9 épisodes ! Ce n'est donc pas si long !
J'ai beaucoup aimé cette saison, le rythme, l'alternance (laisser certains personnages dans la mouise, et passer un épisode sur quelqu'un d'autre ailleurs). C'est cohérent, bien mené et bien filmé. Les acteurs sont top.
Si je devais mettre un bémol, c'est [le principe de l'intelligence collective pour les monstres (on tue celui qui dirige, tous les autres meurent), comme dans Independance Day, Avengers, et mille autres récits de SF où c'est quand même bien pratique...]. Bon, on ne sait pas si c'est un trope ou un cliché, en tout cas, ça ne m'a pas vraiment dérangé car le reste apporte suffisamment d'originalité pour passer outre.
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