Résumé :
Privé de la magie presque disparue, l’empire des
Outrepasseurs se disloque de toutes parts. Seuls survivants dans cette
débâcle, les Ferreux, des fés réduits à l’esclavage, s’échappent de
leurs prisons. Soutenus par Ferenusia, un réseau clandestin, ils n’ont
qu’un seul objectif : obtenir les mêmes droits que les humains, dans un
monde qui ignore tout de leur existence. Mais leurs anciens maîtres sont
prêts à tout pour protéger leurs secrets, quitte à éliminer le moindre
témoin de leurs anciens forfaits…
« Qui
étaient ces êtres, si semblables et pourtant si différents des hommes ?
On ne pouvait pas nier leur peau grise, qui se détachait délicatement de
la structure de fer à laquelle ils s’accrochaient avec toute l’aisance
d’alpinistes chevronnés. Soudain, la caméra bascula sur le buste de la
statue de la Liberté. En lettres majuscules, vert sombre, s’étalait le
mot : “FERENUSIA” »
Mon avis :
Il m'a fallu un peu de temps pour me remettre dans l'histoire, car le tome 3 était vraiment loin derrière moi... mais une fois ma mémoire des personnages secondaires revenue, j'ai dévoré ce dernier volet avec grand plaisir !
J'ai particulièrement apprécié retrouver Peter, et le développement de sa relation à Arnaut (qui m'avait laissée un peu sur ma faim dans le tome précédent).
Le roman est complété par une nouvelle dans le même univers, qui permet de prolonger encore un peu cet univers vraiment original dont la base autour du roman de Renart et des contes de fée (ceux qui ne sont pas édulcorés par Disney) apporte une profondeur bienvenue.
Ce tome est également marqué par un personnage genderfluid, ce qui peut déstabiliser au niveau de la narration (c'est la première fois que je vois le pronom iel à grande échelle dans un roman... c'est top, mais il faut s'habituer !). Les thèmes autour de la différence, du racisme, des réfugiés, de la liberté, de l'humanité, tout se mêle habilement dans cette ambiance post-magie du monde moderne...
Bref, beaucoup de qualités pour l'ensemble de cette série au succès mérité !
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