31 juillet 2023

[Writer's Week] du 24 au 30 juillet 2023

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

L'été commence à se faire sentir, avec moultes choses à faire pour les autres (entendez : mes enfants, essentiellement), du coup, le temps de travail s'en ressent... mais j'ai quand même avancé un peu sur L'Exquis-Mot (73 000 signes, j'aurais aimé être à 100 000 mais c'est pas grave).

 

J'ai aussi commencé mon dossier Jesus Clones (très vieux projet que je suis en train de transformer en court-métrage).

À propos de court-métrage, j'ai fait un nouveau petit film bricolé pour le Projet Pierre Witch du salon Hypermondes. C'est loin d'être pro, mais je m'amuse, je crois que c'est l'essentiel. Comme pour celui de l'année dernière ("le petit ongle qui ne voulait pas être coupé"), l'histoire est tirée des "Contes de salle de bains", ces histoires que j'inventais pour mes enfants petits, et qui pourraient potentiellement être des albums (ici "Roule-roule").

Les livres de la semaine

La sixième, Susie Morgenstein

Résumé :

C’est officiel. Margot tient la lettre entre ses mains. Elle est admise en sixième au collège du Parc des Grands Pins. Enfin elle entre dans la cour des grands ! Mais avant tout, les préparatifs : acheter un carnet de correspondance, faire des photos d’identité, photocopier les certificats de vaccination… et surtout décider de la tenue qu’elle portera pour le premier jour. Sa sœur aînée est catégorique : jean, et surtout pas de cartable ! Le jour tant redouté arrive. Tout le monde a un cartable, et quasi toutes les filles sont habillées en jupe… Une déconvenue qui n’empêchera pas Margot de se présenter aux élections des délégués de classe. Car Margot rêve de devenir populaire… 

Mon avis :

C'est vraiment une histoire représentative d'une autre époque, qu'on peut presque lire comme un témoignage historique car tout a changé depuis la première publication de cette histoire (en 1984). Je pense que, malheureusement, cela fait perdre le côté universel de l'adolescence. On y croit pas pour aujourd'hui, c'est trop différent. Et la voix de l'héroïne, très mature et adulte dans ses réflexions, m'a gêné... parce que c'est une critique qu'on me fait parfois (alors que, dans mon cas, c'est quand même beaucoup plus light qu'ici).

Bref, je ne suis pas assez entrée dedans pour l'apprécier à 100%.

 


L'omelette au sucre, Jean-Philippe Arrou-Vignod

Résumé :

Connaissez-vous l'omelette au sucre ? Rien de moins compliqué à préparer. Prenez une famille de cinq garçons. Ajoutez-y un nouveau bébé à naître, une tortue, un cochon d'Inde et une poignée de souris blanches. Mélangez bien le tout, sans oublier une mère très organisée, un père champion du bricolage et quelques copains d'école à l'imagination débordante. Saupoudrez d'une pincée de malice et d'émotion, et servez aussitôt. C'est prêt... À consommer sans modération !

Mon avis :

Pour le coup, là, le contexte historique est très clair : on a les évènements de mai 1968 en toile de fond, et on sent vraiment les souvenirs d'enfance... et le ton est parfait, à hauteur d'enfant sans les prendre pour des imbéciles : tout ce que j'aime.

En un sens, ça a fait écho chez moi au travail que j'ai fait avec "Ma Pire Semaine de Vacances", et donc j'ai vraiment apprécié ma lecture. Je peux recommander ce roman en fin de primaire, les yeux fermés !

Le film de la semaine

 


Mission Impossible - Dead Reckoning part 1, de Christopher McQuarrie

Résumé :

Dans Mission: Impossible - Dead Reckoning Partie 1, Ethan Hunt et son équipe de l’IMF se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière.

Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu. Alors que les forces obscures de son passé ressurgissent, Ethan s’engage dans une course mortelle autour du globe. Confronté à un puissant et énigmatique ennemi, Ethan réalise que rien ne peut se placer au-dessus de sa mission - pas même la vie de ceux qu’il aime.  

Mon avis :

Je n'aurais sans doute pas dû enchaîner ce film après Indiana Jones la semaine dernière, parce qu'on retrouve les mêmes éléments (courses-poursuites dans des ruelles, visite de plusieurs pays, combat sur un train... tout ça à la recherche du MacGuffin du film), du coup, ça m'a donné une impression de déjà vu assez forte.

Là où la comparaison est à l'avantage d'Indiana Jones, c'est le traitement du personnage féminin : avec Indy, Phoebe Waller-Bridge est forte, débrouillarde, et a une belle évolution (qui aurait pu être encore plus appuyée, mais suffisante selon moi). Ici, Hayley Atwell, que j'adore, se retrouve dans un rôle où elle est parfois super badass, et parfois frêle ingénue qui a besoin du merveilleux Tom Cruise pour la sauver (ou conduire, parce que, bichette, elle n'y arrive pas, faible femme qu'elle est...). Du coup, ce mainsplaining permanent est assez agaçant. Je vois bien que le but c'est de la faire évoluer jusqu'à la fin du deuxième film, où elle sera aussi forte que Tom (je l'espère), mais pour l'instant, ça fait un peu grincer des dents.

Je n'ai pas été super convaincue par le personnage de Pom Klementief (que j'aime beaucoup, pourtant), qui nous fait une espèce de sous-Harley Quinn au twist de fin peu crédible. Mouais.

J'ai quand même apprécié les détails old-school comme le magnétophone qui s'autodétruit et les masques en plastique pour prendre la place de quelqu'un. Côté acteurs, à part la merveilleuse Hayley Atwell, je suis très fan de Simon Pegg que j'ai retrouvé avec plaisir, et j'ai fait la fan-girl en voyant Cary Elwes (l'acteur qui jouait Westley dans Princess Bride, mon film préféré de tous les temps). Pour eux trois, j'ai bien fait d'y aller.

Bref, ça coche toutes les cases d'un film Mission Impossible, donc ça fait le job, mais c'est pas le film de ma vie.

Allez, je mets le blog en pause pour le mois d'août, je vous raconterai mon "Writer's Month" au retour de vacances !!!


 

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