Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?
Encore des recherches pour "Les réfugiées du Bétyle" !
En partie sur place, dans Lyon, en partie par des bouquins : "Les révoltes des Canuts 1831-1834" de Fernand Rude notamment, et en partie "Être Juif à Lyon et ses alentours, 1940-1944" de Sylvie Altar.
J'effleure à peine le début du sujet, et je passe par des phases de hauts et de bas, avec des "c'est exactement ce dont j'ai besoin !" et des "mon truc ne fonctionne pas du tout".
On verra si je tiens ou si je lâche avant la fin... pour l'instant, je tiens !
Le livre de la semaine
L'été où je t'ai retrouvé, Jenny Han
Résumé :
Belly ne chasse plus ses tristesses. Elle les laisse venir. Après tout, elle ne passera pas l'été dans la maison de la plage. Susannah n'est plus là, Conrad ne donne plus aucune nouvelle. Un soir, Jeremiah prévient Belly que Conrad a disparu. Le cœur de la jeune fille se remet à battre à toute allure. Elle monte dans sa voiture et ensemble, sans un mot, ils roulent vers le même but. Retrouver Conrad. Retrouver la maison de la plage, le seul endroit où il a pu se réfugier...
Mon avis :
Tome 2 de "l'été où je suis devenue jolie", il colle encore plus à la série que le premier tome.
J'ai trouvé intéressant, une fois encore, de voir ce qui a été ajouté (le personnage de la Tante, qui n'existe pas dans le bouquin), et de voir ce qui a été conservé (le point de vue de Jeremiah de temps en temps, pour avoir plus d'empathie sur lui).
Par contre, si, dans la série, on peut être team Jeremiah sur toute cette saison, dans le bouquin, j'ai envie de secouer des red flags régulièrement.
Ça se lit facilement, mais je préfère les enjeux plus forts de la série.
L'autre livre de la semaine
Sauveur & fils, Saison 3, Marie-Aude Murail
Résumé :
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kilos. Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges, comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher, ou comme Gervaise Germain, qui s'interdit de prononcer le son « mal » de crainte qu'il ne lui arrive un MALheur. Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l'attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu'il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide, ou sa soeur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »... Sauveur peut-il les sauver ? Il n'a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l'être humain.
Mon avis :
Comme dans le tome 2, il y a des choses qui m'ont gênée (mais pas les mêmes). Plusieurs moments où je me suis dit que la limite entre vie privée et vie professionnelle devenait peu crédible.
Mais la fin a pris une dimension très différente, qui m'a fait oublier mes bémols. J'espère que la suite aura cette même justesse.
Le film de la semaine
Elvis, de Baz Lhurmann
Résumé :
La vie et l'œuvre musicale d'Elvis Presley à travers le prisme de ses rapports complexes avec son mystérieux manager, le colonel Tom Parker. Le film explorera leurs relations sur une vingtaine d'années, de l'ascension du chanteur à son statut de star inégalé, sur fond de bouleversements culturels et de la découverte par l'Amérique de la fin de l'innocence.
Mon avis :
Encore un film que je voulais voir au cinéma et que je rattrape sur plateforme !
Bon, que dire. C'est long. 2h40 ???
Pourtant, j'aime Elvis, et je connais bien sa vie, donc j'ai été plutôt intriguée par le choix narratif très différent des biopics et autres, puisqu'on passe assez vite (tout est relatif, sur 2h40) sur la partie gloire de sa carrière.
J'ai eu du mal, dès le début, avec le ton, le choix des écrans divisés, le cirque dans le cirque...
Tom Hanks et Austin Butler jouent bien (même si on voit les acteurs sous le maquillage, on peut y croire). J'ai tout de même une impression générale assez mitigée.
En un mot ? Moyen.
À venir
C'est parti pour les salons de fin d'année !
On commence dès ce week-end à Brive (retrouvez-moi vendredi après-midi, samedi et dimanche sur le stand Scrineo).







