18 octobre 2018

Parlons un peu d'écriture, tout de même !

C'est pas le tout, de vous parler de salons, de sorties, de mes lectures et de nominations à des prix, mais c'est bien aussi de parler d'écriture !

Alors, où j'en suis ?

Je travaillais sur "La Cité du Savoir" depuis début septembre, au rythme de 3 à 5h d'écriture par jour, avec des moments moins efficaces (genre, les jours de retour de salon, par exemple). Ce qui fait que je n'ai pas avancé autant que je le voudrais, mais j'ai quand même dépassé la barre des 250 000 signes, ce qui, en théorie, devait correspondre à la moitié de l'histoire. Sauf que. Je ne sais pas si j'ai sous estimé mon plan, ou le développement de l'univers, mais je suis loooooin de la moitié.
Peut-être à seulement un tiers ? Je ne sais pas encore.


Pour moi qui planifie tout, à mille signes près, c'est étrange de me laisser dépasser par les évènements ! Mais ce n'est pas grave. Au pire, si je vois que ça prend trop de place, je ferai deux tomes, et pis c'est tout. Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit en plusieurs tomes.

Mais, du coup, j'ai dû mettre l'histoire de côté un moment pour me concentrer sur une nouvelle vague de corrections de "Comment je suis devenue un robot", un roman qui sort en mars aux éditions Syros, dans la même collection que "Papa de Papier".
Je dois en être à la version 5. C'est un roman compliqué, car il aborde le handicap et le rapport au corps à l'adolescence. J'ai envie de le faire bien.
C'est un roman que j'ai commencé dans le cadre du feuilleton des Incos, avec des classes de 5ème et 4ème (je vous en parlais pour la première fois il y a deux ans presque tout pile) mais que j'ai beaucoup modifié depuis (version 5, on a dit).


Le texte est passé de 100 000 signes (à peu près) à la fin du feuilleton des Incos, à près de 170 000 signes au cours des versions 2 et 3 pour arriver à ce que je voulais dire avec ce texte.
Mais le plus gros changement, c'était la V4, car, après discussion avec mon éditrice, j'ai décidé de basculer certaines scènes dans le point de vue d'un second personnage (alors qu'il n'y avait qu'une seule narratrice dans les versions précédentes). Ça a demandé un sacré découpage, une refonte et pas mal de modifications pour éviter que le texte ne "gonfle" trop car il était déjà un peu gros pour la collection... Je l'ai fait en 188 000 signes (pas tellement de différence avec la V3, mais quand même beaucoup trop par rapport à Papa de Papier ou Ascenseur pour le Futur).

Cette V5, donc, consiste à éliminer le superflu pour ne garder que l'essentiel, condenser un peu le texte pour le rendre plus fort... avec, comme objectif, m'approcher de 150 000 signes pour garder un format sympa, et ne pas délayer inutilement.

C'est toujours bizarre, parce qu'on se dit que tout est essentiel, et puis, petit à petit, on enlève une phrase, puis un dialogue, une scène... et d'une chose à une autre, le diamant commence à avoir des facettes ! (enfin, en toute modestie, hein). Le tout, c'est de savoir quand arrêter la tronçonneuse !

Bref, ça avance, je suis contente.

On a aussi travaillé sur la couverture, ce qui n'était pas évident (handicap et rapport au corps, ce n'est pas forcément le plus facile à illustrer...). Les lecteurs me diront si le choix final est le bon... J'ai un peu de mal à avoir du recul, parce que c'est aussi mon tout premier roman avec pas un gramme d'imaginaire dedans (oui, malgré le titre). Du coup, les codes sont différents de la SFFF que je connais mieux.
On verra bien.

J'espère terminer rapidement mes corrections pour pouvoir me remettre à La Cité du Savoir, parce qu'il y a d'autres projets qui attendent leur tour et qui vont commencer à s'impatienter et à tambouriner à la porte de mon esprit !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire