4 avril 2019

Harry Potter et l'enfant maudit, J.K Rowling & John Tifany & Jack Thorne






Résumé :

LA HUITIÈME HISTOIRE. DIX-NEUF ANS PLUS TARD.
Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Quand passé et présent s'entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.

Mon avis :

J'ai enfin rattrapé mon retard sur la lecture du texte de la pièce ! Et je me demande pourquoi j'ai tant attendu. Peur d'être déçue ? Peur du format pièce de théâtre ?
En tout cas, il m'a manqué une info pour me plonger dedans dès sa sortie... le fait qu'il soit question de paradoxes temporels ! (j'adore les paradoxes temporels). Quelle bonne idée !
Le résultat fonctionne très bien !

Quant au format pièce... les didascalies hyper précises du genre "son cœur se met à battre plus fort" (qui ne sont pas franchement théâtrales) en font une bonne adaptation hybride entre le format roman et le format pièce.
D'autant que les péripéties laissent songeurs sur la façon dont ça a réellement été mis en scène au théâtre (et avec quels moyens visuels et techniques). Je comprends mieux l'engouement à l'époque !

Mon seul bémol, c'est le comportement très enfantin de certains adultes (genre Harry, Ron et Hermione qui parlent comme s'ils avaient toujours 14 ans... et se comportent comme des ados). C'est dommage de ne pas les faire grandir assez en imaginant le genre d'adultes qu'ils seraient réellement (mais en s'accrochant à ce qu'on aimait d'eux dans les livres). C'est particulièrement représentatif au moment où Hermione, ministre de la magie, s'étonne qu'on l'écoute dans une réunion où elle a convoqué les personnes présentes... (peu crédible, du coup). Il y a aussi une incohérence majeure (le problème des paradoxes temporels, c'est qu'il ne faut pas se planter... et là, il reste une bricole). Idem pour le côté "vite ! Remontons dans le temps ! On est pressés !" qui m'agace parfois (les gars, à cinq minutes près, ça ne change RIEN : vous remonterez au même moment du temps... pas de stress inutile).

Mais ces bémols sont vite balayés face au plaisir de lecture global !

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