14 mai 2019

Et Dieu se leva du pied gauche, Oren Miller





Résumé : 
 

LA MORT S’INVITE PARTOUT. MAIS, PARFOIS, ELLE DOIT FAIRE PREUVE D’IMAGINATION.
« — Les cadavres sont de grands bavards par nature, croyez-moi. À peine sont-ils froids qu’ils ne pensent qu’à parler. »
Après avoir avoué à sa femme qu’il avait toujours détesté le thé, Ambroise Perrin se défenestre sous les yeux médusés des personnes présentes.
Dans un palace vénitien, Louise Duval se réveille d’une soirée de gala et découvre que sept de ses collègues sont morts au même moment dans leur lit de causes inexpliquées. Rien ne lie ces deux affaires. Si ce n’est leur mystère. C’est assez pour intéresser Évariste Fauconnier, enquêteur émérite spécialisé dans les affaires que personne ne peut résoudre.
Entre crimes en série, esprits diaboliques et complots politiques, le fin limier va devoir dénouer les fils d’une gigantesque toile qui risque bien d’avaler son âme autant que sa raison.
Car l’araignée a souvent le dessus sur le papillon.

Mon avis :

On m'a conseillé de tester un roman (pas celui-là en particulier) d'Oren Miller à Trolls et Légendes et, comme je n'avais pas encore lu de romans publiés chez L'Homme Sans Nom, que le titre était sympa et que j'ai trouvé la couverture magnifique, je me suis laissée convaincre.

J'ai eu un peu de mal avec les deux inspecteurs, très (trop ?) Sherlock et Watson, mais leurs dialogues, plutôt drôles et sympathiques, m'ont fait passer outre mes a-prioris du début.
Il y a de nombreux moments où j'avais envie de retourner à ma lecture pour connaître la suite (et la fin), ce qui est plutôt bon signe.
La maquette (jeu sur les numéros de chapitres, repères visuels de dessins pour les changements de points de vue), est vraiment très belle et fonctionne.
J'en ressors tout de même mitigée par les multiples tiroirs de la fin et une impression de narrateur non-fiable. C'est dommage.

J'ai globalement passé un bon moment, mais, autant je peux être bon public sur des lectures YA en imaginaire, autant, dès que je sors de ma zone de confort (ici, un polar pour adultes), je suis beaucoup plus exigeante pour me laisser vraiment emporter...

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