8 mai 2023

[Writer's Week] du 1er au 7 mai 2023

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

Deux projets ont été au programme : l'essai sur l'écriture avec mes Wonderfriends, et le travail sur le "tome 7" des Chevaliers de la Raclette avec Jean-Laurent Del Socorro.

Sur ce dernier, ça avance bien ! Il nous reste deux chapitres chacun à écrire, autant dire que le plus gros est fait. Enfin, pour le premier jet car, comme d'habitude, il y aura du travail en relecture...

J'ai aussi un tout petit peu mis le nez dans les corrections de "Une semaine dans la peau de mon frère" que je coécris avec Silène Edgar. En vrai, ça va, on devrait réussir à passer cette nouvelle phase bientôt.

Ça m'a fait beaucoup de bien d'avoir une semaine complète à la maison pour pouvoir écrire. Ma grosse période de déplacements est bientôt terminée, mais il reste encore quelques rencontres à la journée en mai, et surtout la semaine qui vient, à Istres, qui se terminera avec des signatures à la médiathèque de Miramas samedi 13 mai après-midi.


La série de la semaine

 


La Reine Charlotte, de Jess Brownell (Netflix)

Résumé :

Promise au Roi d’Angleterre contre son gré, Charlotte arrive à Londres et découvre que la famille royale n'est pas ce qu'elle imaginait. Le temps aidant, la jeune fille trouve ses marques au sein du palais, entre l'Etiquette et son imprévisible mari. Malgré les difficultés, Charlotte est en passe de devenir l’une des monarques les plus incontournables d’Europe.

Spin-off de "La chronique de Bridgerton" axé sur les jeunes années de la Reine Charlotte.

Mon avis :

Vous connaissez ma passion pour la série Bridgerton, il semblait donc incontournable pour moi de regarder au plus vite cette série dérivée... et j'ai ADORÉ.

Il y a tellement plus que de simples flirts et bals dans la haute société. En six épisodes, on parle de racisme, de maladie mentale, de traitements proches de la torture pour y remédier, de viol conjugal, de la place des femmes, de la question du désir et de la sexualité après 40 ans... sans oublier un petit couple gay choupi qui manquait à la série d'origine.

Si vous vous attendez à une histoire mignonne avec des scènes de fesses, je vous arrête tout de suite : il y a quelques scènes (parce que c'est Bridgerton et Netflix), mais c'est loin d'être mignon. C'est même souvent glaçant.

J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, d'émotions diverses, à la fin.

Mention spéciale pour le personnage de Brimsley, vraiment touchant, et qui ramène un peu ce que j'aimais dans Dowtown Abbey, qui manquait un peu dans Bridgerton, c'est à dire le point de vue des domestiques. 

Le casting est très chouette, et les changements d'époque fonctionnent hyper bien. Bref, je valide à fond !


Le film de la semaine

 


Les Gardiens de la Galaxie, Vol.3, de James Gunn

Résumé :

Notre bande de marginaux favorite a quelque peu changé. Peter Quill, qui pleure toujours la perte de Gamora, doit rassembler son équipe pour défendre l’univers et protéger l’un des siens. En cas d’échec, cette mission pourrait bien marquer la fin des Gardiens tels que nous les connaissons. 

Mon avis :

Comme pour la plupart des Marvel, je ne m'attends pas à une histoire incroyable conçue pour révolutionner le cinéma : j'attends de passer un bon moment, avec de l'humour, de l'émotion, et des effets spéciaux bien maîtrisés. C'est ce que j'ai eu.

Mes bémols sont sur la longueur (20 minutes de moins aurait aidé le film), le personnage d'Adam Warlock (qu'on nous avait présenté en mode badass dans une scène post-générique 8 films plus tôt, et qui sert plutôt de ressort comique, donc bof), le côté "le Mac Guffin du Mac Guffin" (objet pour la quête). Sans parler du nombre de pare-brise de vaisseaux qui éclatent et laissent un paquet de monde respirer dans l'espace sans problème (ou seulement pour créer un peu de tension dramatique).

Il y a pourtant pas mal de points forts, notamment la mise en avant des héros séparément pour montrer leurs forces individuelles (et qu'ils ne sont pas juste bons en équipe), les touches subtiles d'évolution de personnage (celui qui déclare dans la première scène que "la danse, c'est pour les losers" et qui danse à la fin...), mais surtout l'origine de Rocket, qui est vraiment touchante et bien menée (et comme c'est une grosse base du film, ça compte plein de points).

La BO est toujours aussi sympa (on en attendait pas moins), les chara-designs des nouveaux persos/monstres sont un mélange de creepy et cool, donc ça marche...

Bref, pas mal (si je notais, je donnerai un tout petit peu plus que la moyenne parce que j'ai versé ma petite larme quand même).

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