[Ma semaine] du 18 au 24 novembre 2024

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

Sur "Peau de Dragon" pour fignoler les chapitres 3 et 4 avant de les proposer en lecture aux groupes du feuilleton des Incos (on est déjà au quart du roman !).

"Ascenseur pour le futur" ! Et oui, pas "Renvoyer l'ascenseur", puisque vous avez suivi que j'ai commencé une suite, mais bien le roman original ! Comment ? Pourquoi ? Un peu de patience, je vous dis tout bientôt !!!

Discrète (aka "Celle dans l'ombre") : j'ai rassemblé toutes les remarques de mes différentes bêta-lectrices en un seul fichier, et je me suis remonté les manches pour commencer à résoudre les problèmes !

Je suis contente car il n'y a pas grand chose, je n'en ai pas pour des mois. N'empêche qu'il faut s'y mettre !

Le livre de la semaine

1984, George Orwell

Résumé :

Ce roman incontournable, d’une actualité brûlante, est ici proposé dans sa nouvelle traduction de référence.

1984 : le monde est divisé en trois super-États. Sur tous les murs de Londres, devenue une province de l’Oceania, s’affiche le portrait de Big Brother, symbole d’une impitoyable société de surveillance et de soumission. Un homme, le dernier peut-être, cherche à lutter contre ce monde nouveau qui transforme le passé et empêche de penser. Mais Winston Smith ne peut faire confiance à personne, et le danger est immense…

Dans cette dystopie toujours d’actualité, probablement la plus célèbre, George Orwell dénonce les méthodes des régimes totalitaires tout en montrant vers quoi la société peut évoluer si elle ne prend pas garde à la vérité, à sa langue et à la liberté.

Mon avis :

Oui, à quasiment 45 ans, je dois avouer que je n'avais jamais lu 1984. Il faisait partie des romans pour lesquels je hochais la tête lorsqu'il arrivait dans les conversations. Bien sûr, je savais en gros de quoi il était question, en tout cas suffisamment pour connaitre son importance, mais il n'empêche que je l'avais mis dans ma liste des classiques à rattraper, comme je le fais régulièrement.

Je n'ai pas tout à fait terminé à l'heure où j'écris ces lignes, mais j'ai été immédiatement happée par l'ambiance de cet univers. Pour tout dire, en ce moment, j'ai plus envie de lire de la littérature contemporaine que SFFF... et j'ai été servie. Tout est tellement proche de ce qu'on vit parfois, de notre quotidien (bien sûr, pas le côté dystopique, mais des phrases entières correspondent à notre époque). C'est troublant, quand on sait que le roman date de 1948. La puissance est indéniable.

Par contre, je trouve très surprenant qu'on le fasse lire en 3e : je trouve que c'est un âge un peu jeune pour comprendre vraiment le bouquin. Sans parler de toute la question autour de la sexualité, qui me semble plus intéressante à aborder plus tard. Enfin, j'imagine que si (comme moi), on ne le lit pas au cours de sa scolarité, il y a de fortes chances de ne pas le lire une fois adulte... c'est bien dommage.

La série de la semaine

Espion à l'ancienne, de Michael Schur (Netflix)

Résumé :

Un homme âgé est engagé par un détective privé pour s'infiltrer dans une maison de retraite dont les soignants sont soupçonnés de maltraitance.

Mon avis :

Une très bonne surprise ! Bon, je n'avais pas beaucoup de doute en voyant l'équipe aux manettes (les créateurs de "The good place"), mais, quand même, c'est agréable.

C'est drôle, mais étonnamment, pas seulement. Il y a toute une réflexion intéressante sur la solitude des personnes âges, le deuil, et la maladie d’Alzheimer... donc, au final, on pleure aussi un peu. Mais les personnages sont top, l'évolution avec les rebondissements tout à fait bien gérée... 8 épisodes d'une demi-heure, tout ce qu'on aime !

Le film de la semaine

Empire of light, de Sam Mendes 

Résumé :

Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe...

Mon avis :

J'avais très envie de voir ce film lors de sa sortie au cinéma en 2022, mais ça n'a pas été possible, alors j'ai enfin rattrapé ce visionnage (pour info, il est disponible sur Dinsey+).

C'est clairement classé en drame, donc on sait qu'on n'est pas là pour rigoler. Et, effectivement, dès le début, le ton est donné. Petit à petit, les personnages se révèlent, et des secrets se dévoilent, des relations se nouent et se dénouent... La photo est très belle, et l'ambiance fonctionne.

Si j'ai un bémol, c'est qu'à vouloir parler de nombreux thèmes (le racisme, la santé mentale, l'amour du cinéma), ça semble un peu déséquilibré, ou, en tout cas, il y a un souci de dosage qui me donne l'impression qu'un de moins aurait permis de pousser plus profondément, un cran au dessus.

C'est tout de même un bon film, avec des acteurs parfaits.

[Ma semaine] du 11 au 17 novembre 2024

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

J'ai eu les premiers retours des élèves participant au feuilleton des Incos pour "Peau de Dragon" ! Je suis ravie de l'accueil fait aux premiers chapitres (même s'il y aura forcément du travail en correction vu qu'il s'agit d'un premier jet). Bien boostée, j'ai avancé sur les chapitres 3 et 4 qui sont venus très facilement... il faut tout de même une bonne relecture à froid avant de les partager !

Les réponses aux groupes d'élèves m'ont pris pas mal de temps dans la semaine, mais ça fait partie du jeu et c'est toujours intéressant de voir ce qui dérange un groupe et pas du tout l'autre...

J'ai également bien avancé sur "Renvoyer l'Ascenseur" puisque j'ai déjà 1/4 du premier jet (sur un roman court, c'est plus facile à atteindre, mais n'empêche ^^).

Je suis satisfaite de l'ébauche de cette suite à "Ascenseur pour le futur". Pendant des années, j'ai dit que je ne ferai pas de suite, à moins d'avoir une bonne idée, et c'est le cas. Ça me semble naturel d'évoquer ces personnages et de continuer là où la première histoire s'était arrêtée...

 

Les séries de la semaine

Geek Girl, de Holly Smale et Jessica Ruston (Netflix)

Résumé :

Adolescente maladroite, Harriet a toujours voulu s'intégrer. Mais une agence de mannequins londonienne la repère et elle va apprendre que parfois, on est fait pour sortir du lot.

Mon avis :

Dans Geek Girl, bien sûr il y a de gros sabots improbables sur le monde du mannequinat et des situations qui me semblent peu crédibles, mais on est presque dans l'imaginaire du conte. On a envie d'y croire. J'ai trouvé les personnages sympathiques et attachants, l'intrigue bien menée (même si prévisible), bref, agréable !

Mon seul bémol, c'est le côté "Geek" qui est présenté dans les faits par des éléments très proches d'un trouble autistique (notamment avec la sensibilité au bruit et à la lumière). Je trouve que dire de l'héroïne qu'elle est une geek est un peu faux, donc ça me dérange quelque part.

Il faudrait voir dans le roman dont la série est tirée pour vérifier si la dénomination passe mieux sur le papier.

Dash & Lily, de Joe Tracz (Netflix)

Résumé :

C'est Noël, et Dash le désabusé et Lily l'enjouée échangent messages et défis dans un carnet rouge aux quatre coins de New York. Qui a dit que les contraires s'attirent ?

Mon avis :

Mini-série (une seule saison qui n'en appelle pas une deuxième, 8 épisodes de 25 minutes) tirée d'un roman, c'est tout à fait le genre d'histoire toute mignonne qui, en plus, se déroule pendant les fêtes de fin d'année (si vous voulez le cran au dessus des téléfilms de Noël !).

J'ai aimé voir les personnages évoluer, et j'ai été surprise par la tournure des évènements à plus d'une reprise (donc pas trop cousu de fil blanc ! Même si on reste dans des codes connus).

C'est aussi une histoire sur la solitude, le fait de cultiver son originalité, et sortir de sa zone de confort.

Bref, je valide !

Si je devais avoir un bémol, c'est que les acteurs ont l'air d'avoir 20/25 ans, alors qu'ils insistent sur le fait qu'ils ne sont que des ados (17 ans en théorie). Pas complètement convaincue sur ce point-là, mais ce n'est pas très grave. Franchement, ils vivraient la même chose à 20 ans, il y aurait à peine deux répliques à changer (j'exagère mais vous voyez l'idée) et j'y croirais quand même.

Vous notez qu'en ce moment, j'opte pour des séries doudou, pas trop prises de tête ! En bonus ? Des épisodes de 30 minutes ou moins, et des saisons d'une dizaine d'épisodes max. Autant dire que c'est vite regardé !

Et si vous vous étonnez que je regarde beaucoup de séries qui mettent en scène des adolescents... peut-être que ça vous donnera une clef sur le fait que j'écris pour la jeunesse (c'est une époque de la vie qui m'intéresse beaucoup pour raconter des histoires !). 

Le film de la semaine

 

Ses trois filles, der Azazel Jacobs (Netflix)

Pitch :

À New York, trois sœurs brouillées se retrouvent au chevet de leur père en fin de vie.

Mon avis :

À regarder si on a aimé "The father" (mais pas de thème autour d’Alzheimer, cette fois-ci). C'est un drame, certes, mais je trouve qu'on mène presque l'enquête pour découvrir les nuances des relations entre les personnages portés par trois actrices merveilleuses. Très beau, très touchant.

 

Prochaine rencontre publique

Rendez-vous mardi 26 novembre à partir de 16h30 à la Médiathèque des Martes-de-Veyre (près de Clermont-Ferrand) pour des échanges autour de "Devine de quand je t'appelle ?" ! J'y serai avec ma co-autrice qui est également ma sœur, Pauline Coste, qui présentera son documentaire "Looking for sapiens" en fin de journée.

Échanges et dédicaces au programme !

[Ma semaine] du 4 au 10 novembre 2024

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

J'ai terminé les corrections sur "Colo 80" et j'ai envoyé le manuscrit à une éditrice chère à mon cœur (je croise les doigts pour que cette version lui plaise !).

Ensuite, "Peau de Dragon" car, ça y est, le feuilleton des Incos commence ! J'ai hâte d'avoir les avis des groupes qui me suivent sur ces deux premiers chapitres que j'ai peaufiné avant de leur montrer...

J'ai aussi commencé le premier jet de "Renvoyer l'ascenseur", suite directe d'Ascenseur pour le futur (et oui, pendant des années, je n'avais pas de bonne idée pour cette suite, mais il fallait simplement laisser un peu de temps passer pour que le recul par rapport au premier me permette de voir ce que je voulais encore faire avec ces personnages !). Ça n'a pas été simple, mais j'ai déjà un premier chapitre (sur 12 vu la structure prévue). Je compte alterner ce premier jet, avec le premier jet de "Peau de Dragon". C'est étrange de faire de la création sur deux univers différents (je fais rarement ça : en général, quand j'écris un premier jet, en parallèle, je fais des corrections, pas un autre premier jet !).

On verra si j'y arrive ! En tout cas, si j'avance comme je veux, ça devrait être terminé pour la fin de l'année (avant beaucoup de boulot de corrections, comme d'habitude !).

Allez, je compte Discrète aussi dans le travail de cette semaine, mais si ce n'était que des échanges avec mes bêta-lectrices (j'attends encore un retour sur la deuxième moitié, mais j'ai déjà beaucoup de clefs pour corriger). Je suis très excitée par les avis des différentes personnes que j'ai mis sur l'affaire ! Ça me rassure beaucoup sur le travail que j'ai fourni. C'est un bon roman. Reste plus qu'un peu de boulot pour en faire un très bon roman !!!

Le livre de la semaine

Les sept sœurs, T4, La sœur à la perle, Lucinda Riley

Résumé :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Célaéno d’Aplièse et ses sœurs reçoivent chacune pour héritage un indice qui leur permettra de percer le mystère de leurs origines. Le sien conduira CeCe jusque dans la chaleur et la poussière rouge de l’Australie. Elle y croisera le destin de Kitty McBride qui, cent ans plus tôt, a abandonné sa vie bien rangée à Édimbourg pour chercher en terre inconnue le grain d’aventure dont elle avait toujours rêvé… ainsi qu’un amour qu’elle n’avait jamais imaginé. Pour CeCe, ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir ce qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer...

Mon avis :

Je vous disais la semaine dernière que j'avais été frustrée de ne pas avoir acheté le bon tome et ne l'avoir découvert qu'en ouvrant le tome 5, prête à me régaler de l'histoire d'une nouvelle sœur... j'ai donc remédié à cette frustration cette semaine !

Dans l'ensemble, j'ai aimé ma lecture. Comme pour les tomes précédents, on retrouve l'alternance passé/présent, ici plutôt bien dosé dans la façon dont c'est amené (comme l'héroïne est dyslexique, elle ne trouve pas de journal ou de lettres, ça change un peu). Toute la partie dans le passé m'a beaucoup plu, elle est très juste dans les émotions des personnages, avec un côté tragédie lumineuse qui me satisfait.

J'ai moins aimé le présent, enfin, surtout la partie en Thaïlande parce qu'encore une fois, il y a un personnage masculin mystérieux qui passe son temps à ne pas répondre aux questions qu'on lui pose. Personnellement, je déteste la rétention d'informations, et, du coup, j'ai tendance à lever les yeux au ciel quand l'héroïne glousse en mode "hi hi, il est tellement mystérieux" alors que pour moi, quand une personne se livre et pas l'autre, ça pue la relation toxique. Heureusement, la suite du roman est moins comme ça. J'ai quand même grincé les dents d'un point de vue artistique quand [spoiler] Chrissie vend le premier tableau que CeCe peint alors qu'elle se remet à peine à la peinture, sans lui demander son avis : elle n'a même pas dit que c'était terminé, elle ne l'a pas signé... je trouve cette intrusion dans le processus créatif complètement choquante, et la réaction de remerciement pour l'avoir fait me semble hors sol. Là encore, ce n'est pas sain. [fin spoiler]  

Ces deux points sont vraiment les seuls bémols du roman. Je passe sur le détail du coup de fil reçu page Z alors que l'héroïne a donné un numéro de téléphone page X et changé page Y : c'est du pinaillage, mais qui relève pour moi du travail éditorial, et c'est dommage.

Ça ne m'empêchera pas de continuer la série avec plaisir ! Mais peut-être en lisant d'autres titres avant, histoire de faire baisser ma PAL avant les fêtes, et de moins focaliser sur les procédés narratifs un peu répétitifs de la série.

Le film de la semaine

Les Noces Funèbres, de Mike Johnson et Tim Burton 

Résumé :

Au XIXe siècle, dans un petit village d'Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde de l'au-delà après avoir épousé, sans le vouloir, le cadavre d'une mystérieuse mariée. Pendant son voyage, sa promise, Victoria l'attend désespérément dans le monde des vivants. Bien que la vie au Royaume des Morts s'avère beaucoup plus colorée et joyeuse que sa véritable existence, Victor apprend que rien au monde, pas même la mort, ne pourra briser son amour pour sa femme.

Mon avis :

Voilà typiquement un film que j'étais persuadée d'avoir déjà vu ! Mais en le montrant à ma fille, j'ai réalisé que pas du tout, j'étais passée à côté !

Je salue forcément le travail d'animation en stop-motion qui donne ce ton si particulier et permet à ce film de ne pas vieillir. J'ai été surprise d'y retrouver des chansons (plutôt positivement, car j'aime les comédies musicales, même si ici c'est assez light quand même).

L'histoire se tient, même s'il n'y a pas de gros twist de scénario qui me faisait m'accrocher à mon fauteuil. C'est mignon dans le côté gothique.

J'ai passé un bon moment, même s'il n'entre pas dans mes films de chevet.

Les séries de la semaine

Détox, de Marie Jardillier (Netflix)

Résumé :

Confrontées à la toxicité de leur rapport à Internet, Léa et Manon, cousines et colocs, décident de faire une detox digitale pendant un mois. 30 jours pour arrêter d’être obsédée par son ex pour l’une, 30 jours pour oublier un vilain bad buzz pour l’autre… Plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand la famille s’en mêle…

Mon avis :

J'ai presque regardé cette série uniquement pour le travail ^^ Avec mon approche autour de la détox numérique des ados pour Colo 80, j'avais envie de voir ce qui avait été fait dans cette série de 6 épisodes de 30 minutes !

Hé bien j'ai été ravie ! Les personnages sont vraiment chouettes, les étapes un peu extrêmes de leur vie font sourire (on est dans la comédie à fond, et pourtant avec assez de subtilité pour ne pas tomber dans l'humour bête).

Bref, un chouette moment ! La fin ouvre sur une saison 2, mais pour l'instant, je ne vois pas d'info à ce sujet... j'espère que ça va se faire !

J'avoue que j'ai vraiment apprécié le jeu des deux actrices principales (mais le reste du casting est très bon aussi). C'est à noter car mon exigence sur les francophones me rend souvent très critique. Ici, elles ont une fraîcheur qui rend toutes les situations très justes.

Nobody wants this, de Erin Foster (Netflix)

Pitch :

La relation improbable entre une femme au franc-parler et agnostique et un rabbin non conventionnel.

Mon avis :

Vous connaissez ma passion pour Kristen Bell (depuis Véronica Mars, en passant par Frozen et The Good Place). J'étais donc très bien placée pour me laisser tenter par cette série, en mode comédie romantique.

J'ai adhéré ! Les personnages sont sympas, avec un gros coup de cœur sur les seconds rôles (surtout le frère et la sœur, ils sont merveilleux). J'aurais aimé que les répliques avec le mot "Rabbin" dedans soient un peu moins nombreuses (on a parfois l'impression que c'est toujours la même problématique), mais j'ai trouvé l'explication du judaïsme pour les nuls très intéressante. Ça m'a rappelé les films avec des mariages mixtes, où les différences culturelles mettent des bâtons dans les roues des amoureux.

Bref, c'est mimi, j'ai passé un agréable moment, et je suis ravie de savoir qu'il va y avoir une saison 2 !

[Ma semaine] du 28 octobre au 3 novembre 2024

 

Sur quoi j'ai travaillé cette semaine ?

J'ai commencé la rédaction de "Peau de Dragon" ! Si vous avez suivi, vous savez que je vais participer au feuilleton des Incos avec des classes de 5e et 4e : je dois poster le début (2 chapitres selon mes calculs) le jeudi 7 novembre, alors j'ai préféré commencer cette semaine pour avoir un peu de marge au cas où. J'ai bien fait ! Car, comme tous les romans de fantasy, c'est toujours un peu plus compliqué d'entrer dans l'univers (il faut expliquer de façon fluide, sans avoir l'impression de déverser une cascade d'informations sur les lecteurices !).

Je suis parvenue au bout des deux chapitres. Ils méritent une bonne relecture, quelques corrections, un petit coup d'Antidote (super logiciel pour les fautes et les accords qu'on rate en relecture) et ce sera bon pour jeudi prochain.

Le livre de la semaine

La chronique des Rokesby, Tomes 3 et 4, Julia Quinn

Résumé :

Dans la famille Rokesby, il reste deux fils à marier. D'abord Andrew, qui cache sous ses allures d'impitoyable loup des mers son rôle d'agent secret au service de la Couronne. Puis Nicholas, le cadet, dont la vocation pour la médecine est plus forte que tout. Or, le capitaine au long cours aime trop sa liberté pour y renoncer, et le futur médecin n'envisage son avenir qu'au service des autres. Pas de place pour l'amour ! Qui sait ? Lorsque Poppy Bridgerton, dont la curiosité n'a d'égal que le culot, croise la route d'Andrew, la détermination de l'aventurier prend le large. Et que dire des périls qui menacent la jeune Georgiana Bridgerton ? Seul le sens du devoir de Nicholas peut la sauver...

Mon avis :

Est-ce que c'était très raisonnable de ma part d'aller à la médiathèque alors que ma PAL déborde ? Sans doute pas. Pour la petite histoire, j'avais envie de lire le tome 4 des Sept Sœurs que je croyais être dans ma PAL, mais je m'étais trompée et j'avais acheté le tome 5 ! Frustrée, je suis donc allée voir si le 4 était disponible à la médiathèque, histoire de ne pas patienter trop longtemps, mais, hélas, il était déjà emprunté.

C'est alors que j'ai vu ce tome des Rokesby, série dérivée de Bridgerton. J'avais déjà lu les tomes 1 et 2 il y a longtemps, et, ma foi, je savais que je ne l'achèterai pas (c'est aussi à ça que servent les médiathèques). J'ai donc craqué.

Bien m'en a pris ! Je me suis régalée. D'abord, dans le tome 3, on a de nombreux tropes qu'on adore (ennemies to lovers, enlèvement, "oh non, il n'y a qu'un seul lit", ce genre de trucs). Une héroïne se retrouve enlevée par des pirates (corsaires, mais ne chipotons pas), bien sûr, le capitaine est un gentleman ami de sa famille sous un faux nom... hu hu hu, franchement, c'était bien sympa ! Avec un évènement ou deux inattendus vers la fin, plutôt agréable.

Et, dans le tome 4, on est plus dans le "friends to lovers" et le mariage arrangé... c'est assez sympa de voir comment, en faisant la même chose, l'autrice arrive quand même à apporter de la nouveauté dans les situations (ne serait-ce que par la place dans la fratrie, ou des traumas d'enfance, des choix de métier...).

Ça a été une bonne surprise. En bonus ? Trois frères Bridgerton qui font une apparition alors qu'ils sont enfants (les Rokesby, c'est la génération précédente). Trop mignon (et drôle) !

Maintenant, j'ai envie de voir certaines tantes débarquer dans la série télé, ce serait franchement sympa !

Le film de la semaine

Loups-Garous, de François Uzan (Netflix)

Résumé :

Après avoir découvert un mystérieux jeu de cartes, une famille se retrouve dans un village au Moyen Âge et doit chaque nuit affronter de dangereux loups-garous.

Mon avis :

Vendu comme un Jumanji à la française, en se servant du merveilleux jeu "Les loups-garous de Thiercelieux", j'étais curieuse du résultat. Bon, j'avoue que le casting me rendait un peu frileuse (Franck Dubosc et Jean Reno peuvent faire des choses très bien comme... moins bien).

À vrai dire, je me suis dit que c'était probablement pas terrible, mais que je pourrais râler dessus après mon visionnage au besoin.

Eh ben, franchement, c'était pas si mal ! Je m'attendais vraiment à pire !

J'ai passé un bon moment, j'ai bien rigolé à certaines blagues, et même s'il n'y a pas de grosse surprise scénaristique (on devine un peu tout, mais juste au bon moment pour que les révélations soient satisfaisantes genre "je l'avais compris seule" et pas "ça fait une heure qu'on le sait"). J'ai un bémol sur la scène un peu longue d'incarnation de la "petite fille" (beaucoup de détails, perruque, maquillage, etc, alors que, par la suite, le "déguisement" sera enlevé et remis en un claquement de doigts : ce n'est pas très cohérent). Une très bonne utilisation de la musique, très maline.

J'ai bien aimé aussi l'adaptation des règles du jeu (ce n'était pas évident, il fallait forcément s'éloigner un peu du jeu). Je trouve que les scénaristes ont fait du bon boulot.

Bref, un film familial sans prise de tête.

La pièce de la semaine

À la fin, il meurt ! Collectif Tintamarre (https://www.instagram.com/collectif.tintamarre/)

Résumé :

Cette histoire, c’est celle du covoiturage de Coraline, David et Augustin. Coraline est une conductrice sympathique, qui voulait juste faire un covoiturage calme et dans la bonne humeur. David est un dragueur un peu lourd et porte des vêtements trop élégants pour un covoiturage. Augustin, lui, est très nerveux et refuse catégoriquement de lâcher sa valise. À bord de la petite voiture rouge de Coraline, les voilà parti-es sur une petite route de montagne dans ce qui va sûrement être le plus long covoiturage de leur vie… À la manière des “aventures dont vous êtes le héros”, ""À la fin il meurt !"" est un spectacle interactif sur fond d'ambiance road movie au cours duquel le public devra prendre des décisions à la place de notre trio lors de moments-clés. Ces choix pourront les amener dans différentes versions de leur histoire : au cœur d’une forêt ou chez un total inconnu, blessé-es ou ivres, ensemble ou séparé-es, armé-es ou non... Mais quoiqu’il arrive, une chose ne change jamais : à la fin, il meurt.

Mon avis :

Quel plaisir que cette pièce de théâtre ! Une pièce interactive, qui s'interrompt parfois (à une fréquence très bien dosée) pour que le public choisisse la suite de l'aventure ! Ça peut être un détail qui paraît anodin et qui se révèle plus important par la suite, ou un choix qui va déterminer la survie de l'un ou d'autre des personnages... On se prend au jeu, et on découvre avec plaisir l'histoire unique de la soirée (il y a 140 combinaisons possibles !).

Bref, si vous êtes proches de Lyon, je vous la conseille fortement (avec des enfants à partir de 12 ans sans problème). Ils jouent encore le week-end prochain ! L'envie d'y retourner pour faire des choix différents est très forte !