2 septembre 2024

[Mon été] Bilan de mes lectures de Juillet et Août 2024

 


Bonjour tout le monde ! 
 
J'espère que vous allez bien et que vous avez passé un bel été ! De mon côté, la coupure m'a fait beaucoup de bien, même si, en réalité, j'ai quand même pas mal travaillé cet été ! Mais ce sera pour un autre billet, car je commence avec un bilan de mes lectures !
 
Vous noterez que ma PAL est bien descendue (ça tombe bien, c'était le but).
 
J'ai donc lu :

Katie, de Michaël Mc Dowell

Résumé :

Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.

Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…

Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l’inverse ? Car personne n’échappe à Katie la Furie !

Tout à la fois hommage de Michael McDowell aux penny dreadfuls excitants et sans pitié de l’ère victorienne et thriller bourré d’action et de rebondissements, Katie est une jubilatoire danse macabre à travers l’Âge d’or américain.

Au-delà de la cupidité et de la brutalité, de la gentillesse et du désespoir, Michael McDowell (1950-1999), créateur des mythiques Beetlejuice et Blackwater, nous offre avec Katie une lecture effrénée à la croisée de Stephen King et Jane Austen, et nous embarque dès les premières pages dans une cavalcade aussi sanglante que imprévisible.

Mon avis :

J'ai adoré ce roman ! J'ai trouvé ce que j'avais aimé dans "Les aiguilles d'or"  notamment (et, bien sûr, cette qualité d'écriture de Michaël Mc Dowell, découvert avec Blackwater).

Bref, si je devais mettre une note, elle serait excellente !

La clé d'obsidienne, T1 Fleur Fantôme, de Cindy Van Wilder Zanetti

Résumé :

Découvrez le premier tome d'une trilogie de romantasy et plongez dans un univers fantastique, librement inspiré des civilisations précolombiennes.

Quand l'empereur Xica apprend que son unique héritier, prisonnier de ses ennemis Mézétains, a été exécuté, il décide de répudier son épouse et d'en prendre une nouvelle. Les huit provinces de l'empire sélectionnent chacune une jeune femme pour participer à l'Ayotl : une compétition impitoyable où, au terme de trois épreuves, la gagnante montera sur le trône. Aucune des candidates ne peut se permettre de perdre. Sinon, c'est la mort qui les attend.

Zina, vingt ans à peine, débarque à Tenoc, capitale de l'empire, pour participer à l'Ayotl. Mais son véritable but est tout autre : un an auparavant, l'empereur a fait exécuter sa sœur, Nawi, pour "haute trahison". Zina veut découvrir ce qu'il s'est réellement passé. Elle utilise donc le tournoi comme prétexte pour se rapprocher de l'empereur et de sa cour. Le danger augmente au fil des épreuves, le risque de se trahir également. Les choses se compliquent encore davantage quand Zina tombe amoureuse du fils bâtard de l'empereur...

Mon avis :

Je suis forcément partiale, puisque Cindy est mon ami (membre du Cercle des Murmures). J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui a l'originalité de l'ambiance (que j'avais également apprécié dans "Le Porte-Lumière" d'Aiden Thomas). La romantasy est clairement annoncée et, même si ce n'est pas mon truc préféré au monde, c'est très bien amené et bien fait !

Bref, vous pouvez foncez !

Keleana, T1 L'Assassineuse, Sarah J. Maas

Résumé :

À dix-huit ans seulement, Keleana est déjà l’assassineuse la plus célèbre d’Adarlan. Un titre qui l’a envoyée tout droit au bagne…

Sa réputation a pourtant attiré l’attention du prince Dorian qui lui propose de reconquérir sa liberté. Pour cela, elle devra participer à un tournoi contre les voleurs et les assassins les plus redoutables du royaume. Le vainqueur sera sacré champion du roi et entrera à son service. Les autres seront renvoyés à leur triste sort.

Pour Keleana, perdre n’est pas une option. Mais quand l’un de ses adversaires est brutalement tué, puis un autre, elle comprend que quelque chose de bien plus important qu’une simple compétition se joue à la cour du roi.

Trouvera-t-elle le coupable avant de devenir victime à son tour ?

Mon avis :

Encore une très bonne lecture ! J'étais curieuse de cette saga, dont j'avais entendu parler, mais il est possible que mon amour inconditionnel pour "L'assassin Royal" de Robin Hobb m'ait fait éviter une autre histoire d'assassin... heureusement, il n'y a pas franchement de rapport (à part l'ambiance médiévale), donc pas de souci de comparaison.

J'ai particulièrement aimé le fait que l'héroïne a des failles, elle est pleine de contradictions, de faiblesses, ce qui rend ses réussites touchantes. L'intrigue amoureuse, bien dosée, m'a convaincue.

Bref, je suis ravie de cette découverte et je lirai probablement la suite à l'occasion.

Un palais d'épines et de Roses, Sarah J. Maas


Résumé :

En chassant dans les bois enneigés, Feyre voulait seulement nourrir sa famille. Mais elle a commis l'irréparable en tuant un Fae, et la voici emmenée de force à Prythian, royaume des immortels.
Là-bas, pourtant, sa prison est un palais magnifique et son geôlier n'a rien d'un monstre. Tamlin, un Grand Seigneur Fae, la traite comme une princesse.
Et quel est ce mal qui ronge le royaume et risque de s'étendre à celui des mortels ?
A l'évidence, Feyre n'est pas une simple prisonnière. Mais comment une jeune humaine d'origine aussi modeste pourrait-elle venir en aide à de si puissants seigneurs ?
Sa liberté, en tout cas, semble être à ce prix.

Mon avis :

Même curiosité, et même autrice, donc j'y allais confiante après ma lecture de Keleana. Pour le coup, ce tome là a été une déception, au point d'abandonner ma lecture. Manque de profondeur des personnages, tropes qui ressemblent beaucoup trop à des clichés, et mauvais dosage de la romance (j'ai craqué à "je fus malgré moi frappée par la beauté virile de sa mâchoire puissante et de sa peau dorée.").

Avec du recul, ça pourrait tout à fait ressembler à une revisite de la Belle et la Bête et, si on me l'avait vendu comme ça, j'aurais probablement apprécié. Ce n'est pas le cas. Et quand j'ai vu que les derniers tomes étaient classés +18 ans pour les scènes de fesses, j'ai eu la confirmation que ce n'était pas pour moi.

 Écotopia, d'Ernest Callenbach


Résumé :

Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston. Au fil des articles envoyés au Times-Post, il décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et le recyclage systématique. D'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes. Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.

Mon avis :

C'est intéressant, mais la narration par les articles de journaux, ou les rapport dans un journal intime donnent une impression assez passive. Au final, j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas d'histoire. Vaguement l'évolution du personnage.

Un peu comme si l'auteur avait créé son monde (comme on peut le faire dans toute œuvre SFFF), qu'il avait tiré tous les fils (intéressants, au demeurant), et qu'il s'était arrêté là. Les notes, le travail de recherche, c'est super, mais il faut que ce soit au service de l'histoire, selon moi !

Bref, intéressant, mais pas passionnant.

Les sept soeurs, T1, T2, T3, de Lucinda Riley

Résumé :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines.
La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.

Mon avis :

J'ai vu d'énooooormes présentoirs pour cette saga dont je n'avais pas du tout entendu parler, et j'ai pris le tome 1 un peu au hasard,  pour voir, en me disant que c'était le genre de bouquins hors de ma zone de confort (idéal, donc, en vacances).

J'ai été très agréablement surprise ! Le style m'a convaincue, et l'alternance présent/passé fonctionne bien.

L'ambiance au Brésil, les infos sur la création de la statut du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado... j'ai adoré.

Petit point amusant : je me suis dit que le début était vraiment similaire à Umbrella Academy, les pouvoirs en moins ! Comme quoi, d'un même point de départ, on peut avoir des histoires complètement différentes.

J'ai tout naturellement continué avec le second tome...

 

Résumé :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.
Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent un siècle plus tôt. Une famille aux lourds secrets...

Mon avis :

J'ai moins aimé ce tome. Pour plein de raisons. D'abord, parce que la relation d'Ally et de son amoureux ne m'a pas semblé crédible (le personnage du mec étant plein de red flags, mais vendu comme formidable, l'amour de sa vie, etc : j'étais contre). Ensuite, parce que je n'ai pas du tout l'oreille musicale, et que tout tourne autour d'un compositeur norvégien (quand on écoute, on sait qu'on connait, mais sur le papier, ça ne me disait rien).

L'alternance passé/présent est moins bien menée, la rétention d'informations ("je t'en parlerai plus tard") est insupportable, et l'abondance de lettres et messages posthumes pour que tout passe par l'écrit mais découvert plus tard m'a fait lever les yeux au ciel plusieurs fois. Bref, j'ai eu l'impression que l'autrice voulait garder la même structure que pour le 1, mais c'était très artificiel.

Heureusement, la fin était quand même satisfaisante ! Et j'avais déjà acheté le tome 3 (sinon, j'aurais quand même hésité à continuer, j'avoue).

Résumé :

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Star d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un indice qui leur permettra peut-être de percer le mystère de leurs origines.
Mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu’elle s’est créé avec sa sœur CeCe. Désespérée, elle décide pourtant de suivre le premier indice, qui l’entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres et sur la piste d’une certaine Flora MacNichol, une femme indépendante et entêtée qui a connu Beatrix Potter.

Mon avis :

J'ai largement préféré ce tome 3 au deuxième ! Je me demande si je ne l'aime pas plus que le 1 ? Mais il faut dire que la campagne anglaise, les cottages, et Beatrix Potter, c'est ma came.

Il y a moins de côté "historique" (finalement, la figue connue est très anecdotique), mais ça ne m'a pas dérangée, au contraire, j'aime les histoires très humaines.

C'est avec ce genre de livre que je me rends compte que je peux aimer la littérature "blanche" quand c'est bien fait ! 

Pour le coup, l'alternance passé/présent et la façon dont les informations sont amenées m'ont davantage convaincue. Et, au moins, les 150 premières pages ne reprennent pas (encore) le même début d'un point de vue différent (un autre défaut du 2).

La campagne anglaise m'a donné envie de rester dans cette ambiance, j'ai donc enchaîné avec :


Orgueil et préjugés, de Jane Austen


 

Résumé :

Le chef-d'oeuvre de Jane Austen.

Issue d'une famille de la petite gentry anglaise, Elizabeth Bennet ne manque ni d'humour ni de malice. Lors d'un bal, elle rencontre le hautain Mr Darcy, un des hommes les plus riches d'Angleterre mais aussi l'un des plus orgueilleux, qu'elle méprise aussitôt. Après avoir mal jugé le charme de la jeune femme, il tombe amoureux d'elle et mènera une longue lutte intérieure entre ce que lui dictent son cœur et son rang. Comment réussiront-ils à vaincre leurs préjugés et à faire taire leur orgueil pour connaître l'amour ?

Mon avis :

Vous le savez, j'ai "du retard" dans les lecture "classiques". Je n'avais donc jamais lu de Jane Austen. Oui, j'ai un peu honte, mais on a le parcours qu'on a, et c'est comme ça !

Je brise régulièrement mon ignorance en plongeant dans des ouvrages qui me font d'habitude hocher la tête dans les conversations de salons (littéraires). Cette fois-ci, c'était donc "Orgueil et Préjugés".

Est-il nécessaire de dire que j'ai adoré ? 

Comme quoi, il n'est jamais trop tard pour découvrir d'excellentes lectures ! Si vous avez un autre Jane Austen à me conseiller, n'hésitez pas !!!

Ça m'a presque donner envie de voir les adaptations ciné, et peut-être lire aussi "Orgueil et préjugés, et zombies" ^^

1 commentaire:

  1. Pour les Jane Austen, en vf je ne peux que conseiller l'excellente et truculene traduction par Clementine Beauvais d'Emma. Sinon j'ai un faible pour Persuasion.

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